Une pièce courte mais dense; deux personnages qui vibrent en nous comme s'ils nous renvoyaient à nos propres tensions, à nos luttes intérieures
L'animal humain Peter, dans la petite cage qu'est sa vie, avec sa femme, ses deux filles, ses deux perruches, ses deux télés, un homme responsable, un adulte, ni gras ni maigre, ni beau ni laid, jouant le jeu du zoo social, prêt à se battre pour son territoire - en l'occurrence un banc
Et puis Jerry, qui habite une chambre tellement petite que c'en est comique, qui possède un petit coffre-fort contenant des galets polis par la mer, ramassés sur une plage quand il était gosse, Jerry qui donne l'impression d'une profonde lassitude, d'être parfois « perdu dans ses songes », pauvre, solitaire, sans attache, inadapté, écorché, à la recherche désespérée de quelque chose de vrai, d'intense
Une très bonne pièce, ouverte à de multiples interprétations, qui continue à résonner en nous une fois terminée, à nous poser des tas de questions.
Merci Bookycooky!
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Vous me suivez? Il faut avoir des échanges avec QUELQUE CHOSE. Sinon les gens..., au moins avec QUELQUE CHOSE. Avec un lit, avec une punaise, avec un miroir... non, non, non, non, pas ça, les miroirs, c’est la dernière ressource.