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Citations sur Avril enchanté (68)

Les compliments étaient quelque chose de merveilleux qui vous réchauffait le cœur et vous poussait à tout faire pour vous en montrer digne, révélant des qualités enfouies au plus profond de vous.
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Dieu , son Mari, sa Maison et ses Devoirs étaient les quatre points cardinaux de l'univers de Mrs Arbuthnot.
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Dans le cercle que fréquentait Mrs Fischer on évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, les maris étaient pris très au sérieux - il n'existait pas d'autres remèdes contre le péché. Des lits non plus , on ne parlait, quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari.
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La glycine était si foisonnante qu'elle retombait plusieurs fois sur elle-même, et au bout de la pergola, le soleil donnait à plein sur de véritables buissons de géraniums pourpres, de capucines, de soucis tellement fauves qu'ils en flamboyaient, et de mufliers rouges et roses, tous plus éclatants les uns que les autres. Derrière ces splendeurs, des terrasses descendaient en pente douce vers la mer, chacune d'elle abritant un petit verger où, au milieu des oliviers, poussaient des vignes sur treillis, des figuiers, des pêchers et des cerisiers. Les cerisiers et les pêchers étaient en pleine floraison, colorant de larges taches blanches et roses la frémissante délicatesse des oliviers.(...) Par delà les arbres on apercevait des iris bleus et violets, des bouquets de lavande, des cactus gris et au milieu du gazon des masses de pissenlits et de pâquerettes. En bas c'était la mer . Les couleurs semblaient avoir été jetées au hasard par tout le paysage comme un peintre saisi d'enthousiasme -
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Toute la splendeur d'un avril italien semblait rassemblée à ses pieds. La mer bougeait à peine sous le soleil éclatant. De l'autre côté de la baie, de charmantes montagnes aux couleurs délicates paraissaient somnoler elles aussi dans l'éblouissante lumière. Sous la fenêtre, au pied de la pente herbue, fleurie, d'où s'élevait la muraille du château, on voyait un grand cyprès qui tranchait parmi le bleu, le violet et le rose tendre des montagnes et de la mer comme une immense épée noire.
Elle n'en croyait pas ses yeux. Tant de beauté pour elle seule! Le visage baigné de lumière, elle sentait mille parfums monter vers elle tandis qu'une légère brise lui ébouriffait les cheveux. Plus loin, dans la baie, un petit groupe de bateaux de pêche voletait comme une troupe d'oiseaux blancs sur la paisible mer. Que de beauté, que de beauté! Quel bonheur d'avoir assez vécu pur voir, sentir, respirer ce paysage de songe...Elle écarquillait les yeux, entrouvrait ses lèvres. Heureuse? Oui elle était heureuse mais que ce mot paraissait soudain pauvre, ordinaire, insuffisant! Comment décrire la salve de sensations qui l'envahissait? Il lui semblait être devenu trop petite pour contenir une pareille joie. Quelle surprise de se trouver plongée en pleine béatitude alors qu'elle ne faisait rien que de parfaitement égoïste! Les remords auraient dû la tenailler or elle n'en ressentait pas le moindre. Comment celai était-il possible? Elle qui était toujours si vertueuse en Angleterre et ne cessait de se torturer.
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Frederick avait été le genre de mari dont la femme est amenée très tôt à contempler fréquemment les pieds du Tout-Puissant.
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Rien que de rester allongé sous un acacia à regarder le ciel à travers ses branches menues, ses feuilles fragiles et ses fleurs si blanches, à respirer le parfum qui se répandait au moindre souffle de vent, on était au comble de la félicité.
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Lady Caroline était catastrophée. Tous les symptômes familiers du soupirant pot-de-colle s'etaient trouvés en un instant rassemblés sous ses yeux. Si Briggs restait, c'en était fini de sa tranquillité.
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Pas une fois, durant toute sa vie conjugale, il n'avait manqué d'être accompagné par sa femme à la gare, et accueilli par elle à son retour bien sûr. Ces marques d'attention, et d'affection, renforçaient les liens entre époux et avaient l'avantage de convaincre les maris qu'ils ne pouvaient échapper à leurs épouses . Etre là, toujours là, c'était la seule façon pour une femme d'assurer la tranquillité de sa vie conjugale.
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Elle lui faisait penser à sa mère, à sa gouvernante, à toutes sortes de créatures faites pour la douceur et la tendresse, tout en présentant l'avantage de n'être ni sa mère ni sa gouvernante.
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