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Femme, France
30 ans, né(e) le 19 mars
Lecteur inscrit le 25/11/2016

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Notre univers est plein de désirs et de nostalgies. Il m'arrive parfois, souvent, d'en percevoir la géométrie, d'en esquisser les figures et les frontières qui s'avèrent d'insondables points de fuites, rêves qui permettent de tromper les apparences de la raison. Je préfère rêver que les apparences, comme les vitrines de la Bibliothèque sont infinies, et qu'elles permettent, en deça ou au delà leur miroitement, d'interminables voyages.
Mon corps s'est longtemps contenté de rester entre les murs de l'existence des livres, sans supposer leur inexistence (proportionnelle à l'inexistence de mon corps), ou plutôt d'envahir, de contaminer même l'horizon imaginable, improbable de ma vie. Peu importe au fond qu'ils existent, ils sont mes yeux par lesquels je m'attache au monde pour me convaincre qu'il existe, comme l'eau du commencement est le miroir, avec ses plis et ses rides, du temps.
Sont-ils dans quelque présent qui soit ces êtres fragiles qui occultent le temps? Il dépend pourtant de ces intervalles où ils s'incrustent que le monde vive et existe sous nos pieds à côté de nos ailes. C'est au moment du noun de la fondation, univers d'une poussière d'étoiles, qu'ils ont été projetés dans la lumière du monde, et que leur regard, qui porte la lumière vers le monde, s'est retiré. Ils ont ainsi besoin des hommes, pour revenir de cet aveuglement initial. On peut même supposer que des larmes, échappées de leur enveloppe éthérée, rallument dans nos cœurs l'étincelle de l'ailleurs.
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