PIMPON ! PIMPON ! PIMPON !
Voilà ce qu'il faut retenir des nouvelles aventures de Sam le pompier que je continue d'explorer. Bien sûr, il continue, avec tous ses collègues de la caserne, à partir en intervention à bord de Jupiter le camion, mais que sont ces missions de sauvetage en tout genre à côté du plaisir inépuisable de faire retentir la sirène de Jupiter ? Ce gros bouton rouge suffit à lui seul à faire le bonheur de l'enfant pendant que son entourage voue aux gémonies le monde de l'édition jeunesse dans sa globalité.
Des histoires simplistes et beaucoup de bruit !
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C'est mon petit-cousin Camille, bientôt 3 ans, qui m'a initiée -de force- aux aventures de Sam le pompier. Lui, il adore ! En particulier, ce livre qui peut rouler comme un camion, chose dont il ne prive pas, appuyant le geste de ''vroum, vroum !'' bien sentis. Bref, Camille se régale. Le seul hic, c'est que Camille est à l'âge des questions : Pourquoi ? Comment ? Où ? Qui ? Et là, elles s'enchaînent. Il est où le blessé ? Elle est où la nacelle ? Pourquoi Sam est inquiet ? C'est quoi inquiet ? Elle est où la borne d'incendie ? C'est qui le capitaine Steele ? Etc, etc. Le livre n'est pas du tout à la hauteur de cet interrogatoire en règle. Les images ne correspondent pas aux textes. C'est bien beau de raconter que le chien Radar est coincé sur le toit de la terrasse, si c'est pour le voir assis tranquillement en compagnie de tous les pompiers, ça n'a pas de sens ! La nacelle ? Absente des illustrations elle aussi ! Le sauvetage en hélicoptère ? Pas très visible...
Un album dont la forme plaît évidemment aux enfants mais qui n'est pas très concluant pour les textes et les dessins. Décevant.
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Tout commence avec la vieille qui prépare un pain d'épice et décide de le façonner en petit bonhomme. « Deux grains de raisin pour les yeux, une écorce d'orange pour la bouche, trois cerises pour les boutons de son habit et un beau chapeau sucre d'orge. » La suite, tout le monde la connaît : à peine cuit, le bonhomme s'échappe et tout le monde lui court après pour le rattraper. Il est bien heureux d'être libre, ce petit pain en forme d'homme. Il court, il court et entraîne toute une gourmande compagnie à sa suite. Hélas, comme sa cousine la galette, il rencontre le renard. Entre le rusé animal et le tendre biscuit, les paris sont vite pris.
Les auteurs/illustrateurs ont joliment repris ce conte traditionnel qui me faisait tant pleurer quand j'étais petite. Pauvre petit bonhomme, me disais-je, qui veut seulement être libre ! S'il échappe à la gourmandise des humains, il ne peut rien contre celle du renard, et ça me désole toujours autant ! Aujourd'hui encore, j'ai toujours un pincement au cœur quand je croque un petit bonhomme de pain d'épice.
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Le Petit Chaperon rouge est un conte de la tradition populaire française, l'héroïne de l'histoire est une jeune fille portant un type de capuche appelé "chaperon" alors qu'au XVIe et au XVIIe le rouge est une couleur dont on habille très fréquemment les petites filles. En voici une version datée de 2019.
On peut rendre hommage aux éditions Flammarion (collection Père Castor) par le fait qu'ils ne laissent pas passer que le conte en question a pour auteur son adaptateur comme Fleurus. On ne sait plus après si on va avoir entre les mains une version textuelle originale ou si on a la reprise des idées développées chez les frères Grimm. En effet, bien que ce conte ait été recueilli outre-Rhin auprès d'une femme qui avait des racines protestantes françaises et qu'il soit proposé par Charles Perrault, la version universellement connue de ce conte est celle des frères Grimm.
La différence, me direz-vous. Chez le Français le conte se termine ainsi : « Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ? C'est pour te manger. Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et la mangea ». Ceci, avec en prime, une moralité qui est ouvertement un avertissement pour les jeunes filles de ne pas aller perdre leur virginité avant le mariage. Dans l'histoire qui s'est imposée, auprès de la jeunesse, un chasseur intervient pour les sauver le Petit Chaperon rouge et sa grand-mère en ouvrant le ventre du carnivore.
Dans cette adaptation, a disparue la formule incompréhensible, trouvée chez Perrault : « Tire la chevillette, la bobinette cherra ». Par contre le politiquement correct a sauvé le petit pot de verre car chez Grimm le complément à la galette est un verre de vin. Il est à noter que dans une version traditionnelle recueillie, le dialogue autour des caractéristiques du loup devenu grand-mère est très riche :
« –Oh, ma grand, que vous êtes poilouse ! –C'est pour mieux me réchauffer, mon enfant ! –Oh ! ma grand, ces grands ongles que vous avez !–C'est pour mieux me gratter, mon enfant ! –Oh! ma grand, ces grandes épaules que vous avez ! –C'est pour mieux porter mon fagot de bois, mon enfant !–Oh ! ma grand, ces grandes oreilles que vous avez ! –C'est pour mieux entendre, mon enfant ! –Oh ! ma grand, ces grands trous de nez que vous avez !–C'est pour mieux priser mon tabac, mon enfant ! –Oh! ma grand, cette grande bouche que vous avez ! –C'est pour mieux te manger, mon enfant ! »
L'illustration d'Olivier Latyck montre un loup bien dangereux et un Petit Chaperon bien naïve et très jeune dès le départ, on pourra comparer avec d'autres versions où les illustrations ne laissent peut-être pas percer ces impressions. Ceci amènera à faire verbaliser ce qui permet de comprendre les caractéristiques imposées par le dessinateur.
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Rose, conservatrice au musée du Louvre, profite de ses prérogatives pour sauver des enfants juifs en les cachant dans des caisses d'œuvres d'art à destination du château de Chambord où elle bénéficie de l'appui de Pierre, le conservateur du château. Jacques, Hannah, Clara, Josef, Léon et Henriette échappent ainsi à la rafle du Vel' d'Hiv'.
Ce roman est la novellisation du film Coeurs vaillants de Mona Achache sur un scénario de Valérie Zénatti et Mona Achache. Anne Kalicky a travaillé dans l’édition pour la jeunesse, chez Tourbillon en 2001-2002 puis chez Hachette Jeunesse de 2002 à 2007 - elle a notamment traduit toute une série des Monsieur Madame de Roger Heargraves. Elle est l’autrice de deux albums aux éditions Gautier-Languereau, Les bateaux de papier et Il était une fois sous le kiosque à musique. Elle a adapté pour Hachette les Peppa Pig et elle a publié chez Flammarion, Goûters pour les gourmands et la série Je suis en maternelle.
En cette année de commémoration des quatre-vingt ans de la Rafle du Vel’ d’Hiv, un film Cœurs vaillants rend hommage à l’action de Rose Valland - malheureusement mal orthographié dans la note en bas de page 159 du roman - à l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) chargé de venir en aide aux populations juives d’abord en Russie dès 1912 puis en France en 1933 et au comité Amelot chargé de venir en aide aux familles juives sans ressources.
Rose Valland est davantage connue pour son action dans le sauvetage de milliers d'œuvres d’art. En effet, dès 1940, à la demande du directeur des Musées nationaux, Jacques Jaujard, Rose Valland est attachée de conservation au Musée de Jeu de Paume et elle rend compte à Jacques Jaujard des agissements des Allemands qui viennent de réquisitionner le musée pour y stocker les œuvres d'art spoliées à des collectionneurs privés. Pendant l'Occupation, les Allemands, sous l'administration du « personnel spécial pour l'art pictural » (Sonderstab Bildende Kunst) de l'Institut du Reichsleiter Rosenberg pour les territoires occupés (Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg, ou E.R.R.), commencent à travers la France un pillage systématique des œuvres des musées et des collections privées, principalement celles appartenant à des Juifs déportés ou ayant fui. Ils utilisent le musée du Jeu de Paume comme dépôt central avant d'orienter les œuvres vers différentes destinations en Allemagne, en Autriche et en Europe centrale. Pendant le pillage nazi, Rose Valland relève aussi précisément que possible le mouvement des œuvres qui transitent par le musée du Jeu de Paume, le nom des victimes spoliées, le nombre d'œuvres, leurs destinations, le nom des agents chargés des transferts, le nom des transporteurs, les marques des caisses, les numéros et les dates des convois, sans oublier le nom de l'artiste, de l'œuvre et ses dimensions. Le musée du Jeu de Paume est fréquemment visité par de hauts dignitaires nazis, pour lesquels on organise des expositions destinées à présenter les collections spoliées. Rose Valland est présente durant les différentes visites au cours desquelles Hermann Göring vient sélectionner personnellement certains des tableaux volés pour alimenter sa propre collection. Pendant quatre ans, elle garde la trace des mouvements, de la provenance et de la destination des œuvres. Elle rédige des dizaines de fiches de manière scrupuleuse, déchiffre les papiers carbone allemands dans les poubelles du musée, écoute les conversations des officiels nazis. Elle fournit des informations essentielles à la Résistance sur les trains qui transportent les œuvres, afin que ces convois soient épargnés par les résistants. À l'automne 1944, elle communique aux Alliés les noms des dépôts allemands et autrichiens (Alt-Aussee, Buxheim, Neuschwanstein-Füssen, Nikolsburg, etc.) afin d'éviter les bombardements, de les sécuriser et de faciliter la récupération des œuvres.
Entre 1945 et 1954, elle participera au rapatriement de plus de 60 000 œuvres et objets divers spoliés aux institutions publiques et aux familles juives persécutées (Bacri, Bernheim, Cassel, David-Weill, Dreyfus, Kann, Rosenberg, Rothschild, Seligmann etc.) - source Wikipédia.
Ce roman reprend les différentes séquences du film, il s’agit d’une simple novélisation avec la reprise des dialogues. De ce fait, le roman manque de souffle et nous aurions pu en attendre un plus grand travail littéraire. Ainsi, nous perdons beaucoup de l’émotion de nombreuses séquences du film.
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La Pat' Patrouille, un classique chez les petits. Après avoir regardé de nombreux épisodes, il a fallu acheter un livre. J'avoue avoir été agréablement surprise. Ce n'est pas la première fois que j'achète un livre tiré d'un épisode de dessins animés et très souvent j'y trouve le même défaut. Le livre suit la trame du dessin animé, mais certaines scènes qui semblent moins importantes ne figurent pas dans le livre. L'histoire en pâtit souvent car il manque des liens entre les différentes scènes. Ici ce n'est pas le cas, le livre se suffit à lui même. Pas besoin de voir le dessin animé avant.
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Dans un monde où tout s'accélère, ce joli album nous rappelle l'importance parfois de prendre le temps, notamment en famille.
La jeune héroïne nous incite, page après page, à la détente et elle énumère tous les plaisirs que nous pouvons y trouver.
Un livre qui fait du bien !
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Rose tente de protéger les oeuvres d'art de la spoliation nazie mais sa nouvelle cargaison à destination du château de Chambord contient également 6 enfants qu'il faudra mettre à l'abri.
Issu du film récemment sorti au cinéma, ce petit roman jeunesse se laisse lire facilement. Les chapitres sont courts et dynamiques. Les personnages sont touchants, notamment dans leur insouciance d'enfants, leur envie de vivre et de jouer malgré tout.
J'aurai néanmoins aimer en apprendre un peu plus sur l'histoire de chacun et chacune, particulièrement sur le personnage de Rose, inspiré de Rose Valland. Il y a aussi quelques clichés, des histoires d'amourette un peu faciles, mais, mis à part cela, c'est un joli roman mémoriel qui permet d'aborder rapidement la spoliation des oeuvres d'art, la déportation, les rafles, la Résistance, la différence entre zone libre et zone occupée, l'architecture de Chambord et son environnement. Tout est assez succinct mais c'est un aperçu qui donne envie de creuser ses sujets.
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Mon fils adoré Sam le pompier.
C'est donc avec plaisir que nous sommes partis avec Sam et son équipe.
Nous retrouvons tous les héros du dessins animés (Julie, Radar, Elvis...) Et comme à son habitude Nicolas fait encore des siennes...
C'est marrant, on découvre des choses sur les différents moyens utilisés par les pompiers. Les images et couleurs sont sympas. Une série que nous allons sûrement poursuivre !
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Sunday Melvil, 12 ans, fille d'un Lord de la cour Victorienne et orpheline de mère, s'ennuie. Lorsqu'elle fait la connaissance de Scoop, un gentil bouledogue qu'elle décide d'adopter, et de Blue, fils d'une dame de compagnie de la reine injustement accusée d'empoisonnement, sa vie prend un nouveau tournant. Le trio d'enquêteurs en herbe décide de créer le club Melvil afin de trouver le coupable et d'innocenter Lady Belford...
J'ai beaucoup aimé ce petit roman policier historique jeunesse.
Tous les ingrédients sont présents pour passer un bon moment de lecture : une héroïne intrépide et enjouée, un petit compagnon à 4 pattes très intelligent et une amitié naissante avec un garçon de son âge à qui elle vient en aide.
On y trouve aussi de l'action, des rebondissements, de belles rencontres, un brin d'aventure et un soupçon de danger.
C'est vraiment une chouette aventure à la cour de la reine Victoria et j'ai hâte de lire la suite !
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Rosa, une petite fille, en a assez de toujours devoir se dépêcher pour tout : se lever, s'habiller, prendre le petit-déjeuner, aller à l'école. Et si elle prenait le temps pour changer ?
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Un album coloré qui nous invite à ralentir, à prendre notre temps pour tout simplement profiter du présent. Dans nos vies à cent à l'heure, où nous courrons parfois sans réfléchir, c'est une petite parenthèse pleine de fantaisie et de gaieté, pleine de couleurs joyeuses et lumineuses.
Un ouvrage qui incite à prendre le temps, pour soi, en famille, à laisser voguer son imagination, à savourer les petits bonheurs de la vie.
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Squares et fudges est un magnifique livre de pâtisserie. J'ai craqué dessus à la foire du livre de Bruxelles de 2016. Il est peu cher pour 33 recettes anglaises plus gourmandes les unes que les autres.
Les photos qui l'illustrent et la mise en page du livre parlent à mon petit cœur de graphiste. J'ai envie de le prendre en main et de le feuilleter quand je le vois dans ma bibliothèque.
J'ai testé de nombreuses recettes et elles étaient délicieuses, comme les Squares citron-Nutella et les Lemon's squares.
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Si vous ne connaissez pas Sam le Pompier... vous n'avez pas d'enfant entre 4 et 8 ans...
On a un "bon gros", un peu pataud, sympathique en diable et ... pompier. Le rêve, le prestige de l'uniforme, le combat contre le feu, fascinant et tentateur, etc. Sauf que Sam, il ne combat que très rarement le feu. Trop dangereux...
Ici, il prend la mer dans un canot pour placer une caméra sur une tortue... quand je vous disais qu'il était différent, Sam...
Mais deux enfants prennent aussi le large pour rattraper Sam et voir la tortue. Hélas, catastrophe et toute cette sorte de choses, les voilà en grand danger d'être projetés sur les récifs. Qu'à cela ne tienne, Sam est là...
Une chouette histoire, pédagogique et pleine de rebondissements, mais avec pas mal de texte. Pour ceux qui savent lire.
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