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3.07/5 (sur 117 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Kongsvinger , le 15/05/1964
Biographie :

Levi Henriksen est parolier, musicien rock, bassiste très populaire en Norvège, journaliste et écrivain.

"Du sang sur la neige" (Snø vil falle over snø som har falt, 2004), son premier roman, a connu un immense succès dans son pays, où il a reçu le Prix des Libraires.

"Les curieuses rencontres du facteur de Skogli" (Like østenfor regnet, 2008) est son deuxième roman.

Avec "Octosong" (Harpesang, 2014), Levi Henriksen continue de sonder l'âme humaine avec sensibilité et beaucoup d'humour, et nous offre une réflexion éclairée sur l'existence.

son site : http://levihenriksen.no/
page Facebook : https://www.facebook.com/levihenriksenforfatter/


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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
On tue souvent les cochons en costume ? Poursuivit Rasmussen.
-A votre avis ?
-Hein ?
-Non ,évidement qu'on ne tue pas le cochons en costume d'habitude.
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Qu'auriez-vous fait si, en rentrant un peu trop tôt chez vous le jour de votre cinquième anniversaire de mariage, vous aviez découvert une voiture que vous ne connaissiez pas dans l'allée ? Cédant à une impulsion, auriez-vous appelé sur la ligne de la maison et, en l'absence de réponse, auriez-vous dressé une échelle sous la fenêtre de votre chambre ? Auriez-vous cherché quelque chose de lourd dans le garage ou auriez-vous pensé que, dans chaque défaite, il y a un nouveau départ ?
Simon Smidesang, lui, commença à sortir de sa vie à reculons. Alors qu'il s'éloignait en boitant sur le gravier, il comprit brusquement que tout ce qu'il avait été appartenait désormais au passé. Il avait fait le tour de tous les endroits qu'il tenait absolument à voir. Il avait cavalé devant les taureaux à Pampelune, visité l'appartement de Strindberg à Stockholm, parcouru Dublin sur les traces de James Joyce ; bref, il avait tout essayé pour éprouver ce que d'autres avant lui avaient ressenti. Quand la barrière du jardin claqua dans son dos, Simon Smidesang sut que jamais plus il ne courrait après le sujet qui lui vaudrait la une. Jamais plus il ne franchirait cette barrière autrement que pour la passer au plus vite en sens inverse.
Simon quitta le journal où il travaillait et tenta de vivre quelques mois comme pigiste. Alors qu'il se réveillait de plus en plus tôt et mettait de plus en plus de temps à se lever, il réalisa peu à peu que les histoires, il les avait déjà toutes écrites. Quoi qu'il fasse, ses mots n'étaient plus que de l'encre. Le comprendre le soulagea. C'était comme si, après avoir couru tous les matins après le bus pour se rendre au boulot, il avait un jour décidé de tourner les talons et de regagner ses pénates.
Quand son cousin qui partait aux États-Unis mit en vente la maison de ses grands-parents à Skogli, Simon se porta acquéreur.
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La certitude que le temps n'était pas une chose qui passe,mais une chose qui se renouvelle sans cesse.
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Le visage de Kristian Thrane donnait l'impression d'avoir des hameçons accrochés aux coins des lèvres.
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Vous savez pourquoi je ne règle plus les pendules ? Simon secoua la tête. -Parce que je n'aime pas penser au temps écoulé ni voir le temps qu'il reste. -Qu'il reste par rapport à quoi? - La fin
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Aurait tant( voulu se hisser à un comptoir de bar dans une ville nouvelle , être un visage parmi d'autre. Etre un homme sans histoire , seul avec son verre.
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Ils donnaient un concert dans une église, et ce moment est l'un des plus forts qu'il m'ait été donné de vivre. J'ai dû partir au bout de dix chansons tellement j'avais peur de finir par croire en Dieu si je continuais à les écouter.
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[...] Le thermomètre affichait moins vingt quand il était parti, mais dans la forêt, au milieu des arbres, il devait faire un peu plus doux - moins quinze peut-être.

Ou encore, un peu plus loin :

[...] Il avait oublié à quel point un hiver dans les terres pouvait être pénible, qu'il était impossible d'ignorer cette saison comme dans les villes. Il n'y avait ici aucun tram, bus ou train dans lequel monter quand les voitures ne démarraient pas. L'hiver n'était pas éclairer par l'asphalte et les immeubles, mais il vous guettait chaque matin derrière la fenêtre de la cuisine, comme un grand vide.
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Tous les chemins paraissaient mener à la perdition. Avec eux, croire devenait un acte d'abnégation, à la limite du mépris de soi. Jésus est notre libérateur, mais eux en avait fait un gardien de prison.
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Les vers d'un poème :
Une allumette pour voir tes lèvres. Une allumette pour voir tes yeux. Une allumette pour voir tes cheveux qui ondulent sur ton front. Puis la nuit, pour se souvenir de tout.
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