Après avoir récupéré ma valise, en essayant d'oublier pourquoi elle est si légère, je me dirige vers les portes de sortie... '' il ne peut pas faire si froid que ça on n'est pas au Pôle Nord non plus'', me dis-je alors que je fais un pas à l'extérieur et respire une grande goulée d'air... qui me gèle instantanément les poumons.
Je voudrais pleurer mais mes larmes sont coincées dans le canal lacrymal, tel un liquide lave-glace dans le réservoir d'une voiture : congelées.