Tout autour de moi, dans le silence chaud et lourd de la nuit, de petites braises luisent à tour de rôle, au rythme des aspirations. Je suis bien, je suis heureux. J’ai le nez assez fin pour respirer tous les parfums du monde, le regard assez perçant et la bouche assez grande pour voir et manger tous les biens de ce monde. La nature toute entière me semble un paradis terrestre fait pour être dévoré à pleines dents étreint avec tout mon corps.
Demain, je repartirai et l’Orient m’ouvrira ses portes.
Désormais, je ne resterai pas un seul jour, une seule nuit, sans me droguer.