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Critiques de Deborah E. Harkness (617)
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Le Livre perdu des sortilèges

A y ai ! I did it !

28 jours que je m'accroche , lutte et résiste à l'envie de refermer ce bouquin pour , enfin , passer à autre chose . De pavé dans la mare , il fut plutôt question de " ce pavé y en a marre " .

Et voici son histoire...



Jeudi 29 Novembre de l'an de grâce de nos jours , réception dudit pavé . Super youpie , vraiment hâte de m'y mettre aux vues des notes lui étant communément attribuées . Mais peu n'importe , 1 mois pour en venir à bout , tranquillou , serein le gars !

Le début est prenant . L'histoire bien posée . Je déroule . Une bonne centaine de pages de claquées .

L'on y découvre les principaux protagonistes : Diana Bishop , jeune historienne issue d'une longue lignée de sorcières qui , étonnamment , décida de ne jamais recourir à ses nombreux pouvoirs . Gachis .

Matthew Clairmont , vampire possédant beaucoup de mordant , soudainement subjugué par la présence magnétique de Lady Diana - que nous n'appellerons jamais Lady Di afin d'éviter tout procès avec la reine mère - mais surtout par sa possible main mise sur LE livre recherché depuis des millénaires , je vous le donne en mille , le fameux " Promis , j'arrête la langue de bois "  du joyeux troubadour JF Coppé ! Nan , je déconne , il s'agit , bien sûr , du mythique livre perdu des sortilèges ! Ça commence à foutre les jetons hein ?

Ashmole 782 : livre convoité par tout ce qu'il existe d'inhumain : Vampire , Démon , Sorcière...

A ne surtout pas confondre avec le Schmoll 1942 , surnom attribué à un chanteur français semblant préférer de loin la dernière séance à la bibliothèque .



Vendredi 30 Novembre , fébrile , j'assiste à LA rencontre . Celle qui vous émeut au plus profond tout en vous interpellant sur une possible idylle entre ces deux mondes antagonistes que sont celui des sorciers et celui des vampires . Mon ventricule gauche bat la chamade . Le coeur empli d'un espoir fou , je referme posément ce joli conte en devenir , fort de mes 150 nouvelles pages absorbées , égrenant déjà les heures me séparant de ces deux possibles tourtereaux roucoulant alors à n'en plus finir ! Meuuuh , meuuuuh...



Samedi 1er , 2 , 3...25 Décembre , OUI , j'ai la réponse , un rapprochement est largement envisageable , l'achat de nouvelles rames également ! Près de 600 pages de je t'aime moi non plus agrémentées de c'est moi que je t'aime plus que tu ne m'aimes d'amour et inversement ! Stop , la coupe est pleine ! Premier opus en appelant d'autres , de par le fait , il se suffira largement à lui-même , n'étant pas un fan de la première heure du sadomasochisme .



Au commencement était l'intérêt auquel succédèrent rapidement l'ennui , la lassitude et l'abattement ! Rageant car Harkness possédait véritablement le matériau pour en faire un récit ultra accrocheur ! Trois mondes hostiles - Démon , Vampire , Sorcier – en quête du livre mystique par excellence . L'on s'attend alors à un monde de chaos , les guerres se succédant à n'en plus finir à coups de sorts , de morsures et autres enchantements dévastateurs ! Que nenni , le lecteur en mal de biceps atrophiés va , dès lors , pouvoir se réjouir car il va ramer le gars ! Et sec encore !

Une amourette qui se concrétise , il n'est question que de cela . Foin de combats épiques , tout n'est que guimauve , p'tits bisous dans l'cou et détresse anticipée à l'idée de perdre l'être aimé...

Le Publishers Weekly titrait : " Un monde vibrant d'émotion ". Si le bâillement était une émotion alors force est de constater qu'effectivement , je vibrais comme un fou !

Une littérature jeunesse , soit , qui ne doit nullement masquer pour autant le monstrueux vide ressenti à sa lecture . Je conçois que l'on pose les bases d'un récit bipartite mais il y a un moment ou il faut quand même rentrer dans le vif du sujet ! Car si l'écriture n'est pas déplaisante , elle ne masque en rien un cruel manque de rythme ! A ce livre perdu – mais hélas retrouvé – des sortilèges , je préfèrerai désormais les Feux de l'Amour qui auront au moins le mérite de me tirer quelques sourires...Oui , Brian qui aime Jennifer qui aime Brandon qui aime Jane qui...j'arrive...

Merci , néanmoins , à Babélio et aux éditions Le Livre de Poche pour cette découverte étonnante à défaut d'être détonnante .



Le Livre Perdu des Sortilèges : pas envouté pour un rond !

http://www.youtube.com/watch?v=DDfWsbdJpe0
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Le Livre perdu des sortilèges

Ce premier tome est une relecture pour moi, personnellement.

Je l'avais il y a pas mal d'années maintenant et j'ai replongé avec un plaisir immense dans la vie mouvementée de Diana Bishop, sorcière et historienne de son état. Matthew Clairmont, vampire et scientifique va la rencontrer lors d'un évènement spécial pour les créatures surnaturelles : la découverte de l'Ashmole 782. C'est une sorte de grimoire convoité par toutes les espèces : vampires, sorcières, démons...

Une histoire d'amour impossible va aussi voir le jour, et on ne décolle pas de ce roman une fois qu'il est commencé.

J'avais beaucoup aimé ma première lecture de ce roman et à la relecture, j'ai retrouvé des longueurs qui m'ont un peu handicapées pour continuer.

Mais j'ai persisté ! Et je ne regrette absolument pas ! En revanche, j'ai bien aimé la plume de Déborah Harkness comme la première fois car elle nous plonge dans l'action et manie ses mots vraiment savamment : les descriptions des lieux, les personnages, tout prend vie lorsqu'on lit.

Surtout maintenant que j'ai la suite et que j'ai réussi à trouver également l'adaptation en série ^^
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Le Noeud de la sorcière

Quel plaisir de retrouver Diana et son vampire amoureux à notre époque.

L'histoire est prenante (beaucoup plus que lors du deuxième tome qui m'avait un peu déçue).



Quelle épopée !! Et de plus derrière cette fabuleuse histoire se cache toute une leçon de morale et de tolérance face au racisme... j'extrapole peut être un peu trop mais derrière le racisme anti metissage sorcière- vampire- démon...j'ai entrevu le racisme inter"racial" de notre époque.

Les personnages sont travaillés et surtout très sympathiques (sauf les méchants qui jouent bien leur rôle de méchants), et pas seulement les personnages principaux... j'ai une grande affinité pour Gallowglass, bad boy mais tellement charmant et surtout emprunt d'une loyauté à toute épreuve. Et également pour Corra la vouivre qui malgré son insouciance est d'une sagesse légendaire.



Néanmoins (et malgré tout j'ai mis 5 étoiles parce que j'ai dévoré ce livre) il me manque quelques réponses au final... mais peut être que l'auteur se réserve pour une suite surprise
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Le Livre perdu des sortilèges

Tout d'abord je remercie chaleureusement babelio pour son opération masse critique et livre de poche pour l'envoi très rapide de ce roman.



Je n'ai pas vraiment lu les critiques des autres lecteurs pour ne pas être influencée et pouvoir vraiment rédiger une critique vraiment fidèle a ce que j'ai ressenti durant ma lecture.



Mais avant tout, je voudrais vraiment dire que j'adore la couverture, le noir et blanc et le mystère qu'elle évoque. Et puis cette phrase : "Au commencement étaient la peur et le désir", rien de plus intriguant!



Maintenant parlons contenu : Deborah Harkness signe ici un roman très documenté et très riche. De nombreuses références historiques et scientifiques sont présentes et enrichissent le roman mais parfois aussi l’alourdissent. Tantôt j'étais passionnée (nottament par les références historiques) tantôt je me lassais des longues discussions et/ou descriptions a n'en plus finir (discussions scientifiques un peu poussées).



Ensuite sur la quatrième de couverture, on nous parle de ce vieux manuscrit l'Ashmole 782 mais celui ci est vite oublié et mis au second plan pour cause d'histoire d'amour naissante autour de Diana et Matthew, les deux personnages principaux du roman.



C'est deux personnages parlons-en : Diana a changé du tout a tout entre le début du roman (a cause de l'amour?) au début elle m'a paru forte, indépendante, déterminée et puis au fur a mesure elle est devenue fragile, dépendante de son mari, ayant toujours se besoin d’être protégée.

Diana n'est pas la seule a avoir changé car Matthew est aussi devenu très différent. Au début du livre, on parle de lui comme un vampire très dangereux or je l'ai trouvé plutôt inoffensif.



C'est deux là, on décidé de braver les interdit et de vivre leur amour mais j'ai trouvé leur histoire un peu mièvre par moment. Matthew ne pouvant pas être dans une autre pièce que sa bien-aimée, la protégeant a chaque instant, ne voulant pas consommé leur mariage et vouloir prendre son temps. Alors je sais bien que des adolescentes vont sans doute lire ce livre et vont sans doute être très déçues quand elles vont découvrir que dans la réalité, non les hommes ne sont pas comme ça. Et je leur répondrais qu'heureusement!



Malgré ça je dois dire que j'ai passé un excellent moment, ce roman m'a transporté a différentes époques, l'évocation des sorcières dans les romans et quelques chose que j'aime beaucoup, les références historiques et les passages ou sont évoqués le passé de Matthew ou la longue ligné des sorcières de la famille de Diana sont vraiment très intéressants.



Et puis j'ai adoré la fin, j'entends déjà certains lecteurs dire qu'elle a été expédiés trop vite mais moi je l'ai vraiment beaucoup apprécié. En un chapitre elle est bouclée et ensuite on tourne la page et non plus rien, il faut attendre le prochain tome. Et comme ce voyage dans le passé m'intrigue, je lirai avec grand plaisir cette suite pour découvrir ce que sont devenus nos deux tourtereaux.

En bref une belle découverte, merci livre de poche, merci babelio!
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Le Livre perdu des sortilèges

J'ai littéralement été envoutée par l'histoire de cette rencontre entre un vampire et une sorcière qui refuse d'en être une.



Une rencontre improbable entre une beau vampire et une historienne qui ne veut pas assumer sa sorcellerie..

j'ai survolé ce livre , j'ai eu du mal à le poser je voulais savoir... et je ne sais toujours pas parce que ce livre n'est que le tome 1 d'une trilogie !!

résultat je suis frustrée.... mais bon je vais vite aller me consoler avec le tome 2
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La force du temps

Quand, début 2018, j'avais tourné les dernières pages du troisième tome du Livre perdu des sortilèges, Le nœud de la sorcière, je ne m'attendais pas à revoir Diana et toute sa famille. Pour moi, la porte était close. Alors qu'elle n'a pas été ma surprise en voyant La force du temps apparaître sur la toile. Et autant vous dire qu'il était impossible que je passe à côté de ce quatrième tome !



Nous retrouvons donc tout le clan Clermont et leurs amis. Bien que le résumé du tome nous annonce que Marcus et Phoebe seront au centre de l'intrigue, il n'en reste pas moins que Diana, Matthew et les jumeaux ont aussi leur place. Je me demande d'ailleurs si cette suite ne sera pas, à l'avenir, car je suis persuadée qu'il y aura d'autres tomes, l'histoire de Philip et Becca, les enfants de nos héros. J'ai été heureuse de retrouver cette atmosphère familiale, comme un cocon dans lequel on se replonge avec son lot de romance et d'histoire. Plus serein, en un sens, que la trilogie, La force du temps n'a d'ennemis que nos héros eux-mêmes. Peut-être les pires de tous après tout, mais ce "manque" de danger n'est pas un défaut car il permet d'approfondir beaucoup plus la psychologie de certains personnages.



Marcus est au centre de tout. Sa compagne Phoebe est sur le point de se transformer en vampire (je n'utiliserai pas le mot vampiresse que je trouve affreux au passage...), faisant ressortir chez le fils de Matthew les souvenirs douloureux de sa propre adolescence et enfance vampirique. Du point de vue historique, j'ai trouvé son récit très intéressant car c'est une époque que je ne connais absolument pas, surtout par rapport à ce qu'il se passe aux Etats-Unis. On y voit aussi la souffrance de Marcus dès son plus jeune âge, ce désir de combler sa solitude, mais aussi son envie de liberté et sa dévotion pour les autres. C'était déjà un personnage que j'aimais beaucoup, et Deborah E. Harkness a su le sublimer un peu plus.



A côté de cela, Phoebe, sa compagne, nous offre la possibilité de découvrir les premiers jours d'un vampire et le processus qui découle de cette transformation. C'est un basculement moderne, dans le sens où, les vampires qui l'entourent et qui l'aident savent déjà ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Aseptisé mais moins anxiogène et tout à fait en raccord avec notre époque. J'ai un avis cependant un peu mitigé avec ces passages. Je les ai trouvé un peu ennuyant et en même temps, il y avait des informations intéressantes à en retirer. Le processus était peut-être trop lent pour moi... ce qui provoquait une chute de rythme dans l'histoire. Et je n'avais pas non plus l'impression d'apprendre à connaître Phoebe, car c'est une vision déformée que l'auteur nous donne. Phoebe est sous l'influence de sa transformation, et elle n'est pas pleinement elle-même. Je l'apprécie pourtant beaucoup et vers la fin du tome cet aspect s'amenuise.



Du côté de Diana, les choses sont un peu plus... "dynamiques"... si je puis dire ! Avoir à gérer deux enfants d'environ deux ans, à moitié vampires et sorciers... ce n'est pas de tout repos ! Mais le couple est bien entouré et même s'ils leur arrivent encore de douter ou devoir faire face à l'inconnu, nous les voyons comme un couple solide qui a mûri et appris de leurs expériences. Les jumeaux sont de plus adorables et même s'ils donnent du fil à retordre à Diana et Matthew, on ressent sans peine l'amour et ce cocon, encore une fois, qui entoure la famille. J'apprécie beaucoup que l'auteur ait choisi d'explorer plus en détail cette partie de son histoire. A la fin du troisième tome, j'étais sereine quant à leur avenir, mais curieuse aussi.  Alors, bien entendu, s'il y a une suite, j'en serai ravie.



Un quatrième tome réussi qui explore encore un peu plus en profondeur l'univers vampire et permet de revoir tous les personnages qui m'ont fait aimer Le livre perdu des sortilèges. J'attends la suite avec impatience.
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Le Livre perdu des sortilèges

C'est en découvrant la bande annonce de la série télévisuelle, qui doit sortir d'ici peu, que j'ai eu envie de lire la trilogie du Livre perdu des sortilèges. Je ne suis pas forcément une fan des pavés mais vu les critiques, il me semblait dommage de passer à côté. Et je ne suis pas déçue, loin de là.



J'ai retrouvé assez rapidement un schéma "classique", si je puis dire. Certains événements n'ont pas été une surprise mais dans l'ensemble, l'univers riche et les protagonistes font que j'ai accroché dès les premières pages. Il faut dire que l'action ne tarde pas à venir. Nous sommes très vite plongés dans l'univers de Deborah E. Harkness, les pions se plaçant sans trop attendre. La présentation de ce monde surnaturel est aussi très bien mené. Pas ennuyant, riche et arrivant au compte goutte ce qui permet une assimilation tempérée et agréable. A aucun moment, je ne me suis sentie submergée par les informations ce qui est assez génial dans ce genre de roman.



Même si l'histoire part sur des bases déjà vues, il y a une complexité et une richesse indéniable. Le tout se dévoile petit à petit. Il y a un petit goût de "pas assez" qui est tout de même compensé par pas mal de révélations. Un autre gros plus, le mélange des genres : histoire, science, surnaturel, légendes, géographie, passé/présent, romance... Partant de la découverte du fameux Livre des sortilèges perdus, nous assistons à une suite d'événements qui entrent en collision dévoilant une sorte de complot auquel nos héros devront faire face. Entre vampires, sorcières et démons, c'est une cohabitation qui est très codée, avec des préjugés, des méfiances, des recherches de pouvoirs qui bien entendu est sujette aux tentions mais aussi aux alliances improbables. Un point que j'adore ! Plus les protagonistes sont mal assortis, plus l'histoire est intéressante.



La romance est bien entendu très présente. Elle n'est à aucun moment une surprise, mais il est agréable de suivre le cheminement qui conduit les deux protagonistes principaux à baisser leurs gardes et à s'accepter. De très bons moments en perspective. Cependant, j'ai trouvé que certaines fois, le côté romantique était un brin too much. Matthew est vieux et sensible aux anciennes traditions, ce qui y fait beaucoup. Mais, je ne sais pas il y avait trop de "perfection". Cela manquait de piment ou de challenge, alors que franchement avec tout ce qu'ils leur arrivent... on ne s'ennuie pas.



Le fait que les personnages soient quasiment tous sympathiques joue aussi énormément sur le fait que j'ai vraiment apprécié ma lecture. L'auteur nous présente une multitude de créatures, toutes avec une personnalité bien définie et travaillée. La plupart ont des caractères bien trempés, à mon grand plaisir, ce qui donne du dynamisme dans les interactions. D'autant plus que nous avons affaire à plusieurs familles et qui dit famille, dit squelette dans le placard, tensions qui couvent... Mais pas seulement. Deborah E. Harkness joue aussi sur le registre des liens familiaux. Certains très profonds amènent leur lot d'émotions et de tendresse. L'évolution entre certains personnages a aussi été l'occasion de voir que l'on se crée aussi sa propre famille.



Nos deux héros, Diana et Matthew sont aussi très réussis. J'ai un peu de mal à voir Diana autrement que la "perfection" même, alors qu'elle a pourtant ses défauts. C'est la seule chose que je pourrais lui reprocher. En fait, l'auteur a probablement tellement essayé de ne pas la rendre parfaite qu'elle a manqué son coup, du moins pour moi. Ce n'est pas trop gênant, car la jeune femme est complexe, forte et avec ses convictions. Matthew a sans aucun doute un charme désuet et un mauvais caractère qui sont extraordinaires. Il me fait très souvent sourire et je le trouve adorable. C'est d'ailleurs vers sa famille que j'ai eu le plus d'affinité. Ysabeau et Marcus sont des perles et j'espère les revoir, notamment vis à vis des liens qu'ils tissent avec Diana. A contrario, les deux sorcières et tantes de Diana, Sam et Em m'ont laissé indifférentes à souhait... Ce qui est fort dommage.



Un premier tome qui grâce à sa longueur permet de vivre une histoire très complète où les bases sont bien posées et l'univers intriguant. Pas de frustration mais beaucoup d'attentes. La seule crainte que j'ai concerne la multitude de personnages. J'ai peur que cela soit un problème à un moment donné même si j'aime beaucoup cela. On a l'impression d'être dans un clan disparate, une famille recomposée. J'adore mais ne va-t-on pas se perdre à un moment donné ?

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Le Livre perdu des sortilèges

Le Livre perdu des sortilèges (et non Le Livre des choses perdues de John Connolly), est une bonne grosse brique qui m’a été offerte il y a de cela un an par Tsuki qui l’avait adorée ! J’étais un peu anxieuse à l’idée de faire cette lecture car, à côté des nombreux coups de cœur vus sur la toile, j’ai aussi vu des lecteurs très déçus… J’avoue également que la densité et l’épaisseur de ce pavé me faisaient un peu peur, c’est donc une lecture commune organisée sur Livraddict qui m’a enfin décidée à me lancer !

Et j’ai bien fait car ce fut une excellente surprise et j’envisage très sérieusement de lire la suite dès que possible ! Je mets un petit cœur en haut de cette chronique car cela faisait très longtemps que je n’avais pas été autant happée par un univers… et la richesse de celui-ci mérite bien un signe pour le distinguer des autres bonnes lectures.



Alors oui, impossible de cacher ce fait : c’est dense. Très dense même et ça peut en rebuter plus d’un. Ce n’est pas le genre de livres qui se lit en deux heures mais c’est plutôt le genre d’ouvrages qui demande de prendre son temps sur chaque page pour bien entrer dans l’univers présenté. Alors préparez-vous, les descriptions sont nombreuses et ultra précises mais à mon sens, elles permettent une bonne immersion dans le contexte. C’est très important de réussir à s’imaginer chaque détail d’une histoire et pour moi, c’est ce qui sépare les bons livres bien écrits des livres trop superficiels. Plusieurs fois, j’ai complètement oublié que j’étais dans mon appartement pour me retrouver auprès de l’héroïne empruntant des manuscrits dans la belle bibliothèque d’Oxford ou dans le château familial de Matthew en Auvergne… J’ai particulièrement apprécié ce côté très immersif et je félicite Deborah Harkness d’avoir su me happer comme elle l’a fait.

Si je ne me trompe pas, il s’agit d’un premier roman. Et pour un premier livre de cette ampleur, c’est travaillé, recherché, contrôlé. Bravo ! L’auteure maîtrise son univers, historiquement et scientifiquement parlant. On sent un vrai travail de recherches derrière tout ça (beaucoup de références bibliographiques et d’extraits de manuscrits anciens), notamment du côté de l’alchimie. J’ai trouvé toutes ces références passionnantes ! J’ai eu l’impression de lire quelque chose « d’intelligent ». Deborah Harkness ne prend pas ses lecteurs pour des truffes au cerveau limité et ça fait plaisir !

On sent qu’il y a encore plein de choses cachées au sujet des sorcières, des vampires et des démons… Je sens beaucoup de matière et de potentiel et je suis sûre que nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

Le Livre perdu des sortilèges n’est pas un livre superficiel qui reste en surface, mais un texte mature ; et ça me plait beaucoup.



Outre l’univers, les personnages et leurs relations m’ont paru également très matures. En effet, Diana est une héroïne trentenaire et une scientifique universitaire. On est loin des héroïnes adolescentes aveugles et qui ne comprennent rien à rien. Diana a du vécu et un cerveau. J’ai beaucoup apprécié sa personnalité de chercheuse (ça me rappelle quelques bons souvenirs de l’université) et le parallèle fait à Diane la Chasseresse. Je suis très contente de voir ENFIN une auteure qui va aux origines de la Wicca/sorcellerie en mentionnant une des déesses patronnes et en le faisant bien (la Déesse n’est pas uniquement bienveillante et l’auteure le souligne parfaitement bien). Voilà une preuve supplémentaire de la qualité des recherches faites pour la rédaction de cette histoire. En plus d’être universitaire, Diana est aussi et surtout une sorcière, mais une sorcière qui s’ignore depuis plus de 20 ans. Elle ne sait pas grand-chose sur les capacités de son « clan », ni sur les autres d’ailleurs (vampires et démons). Le lecteur découvre donc ses pouvoirs et l’Histoire des sorcières en même temps que l’héroïne. L’immersion est encore plus complète !

C’est également à cause (ou grâce ?) à sa méconnaissance des autres créatures, que le lecteur reçoit des informations sur celles-ci, toujours aux côtés de Diana. On découvre avec plaisir Matthew, des bribes de son histoire et sa famille de vampires. Pour une fois, j’ai vraiment beaucoup aimé les caractéristiques que Deborah Harkness a offert aux « sang-froid », je trouve l’ensemble peut-être pas « réaliste » mais au moins très vraisemblable. C’est très proche de ce que je m’imagine lorsque je pense aux vampires.

Pour le moment, on ne sait pas grand-chose des démons, mais avec l’arrivée d’un nouveau couple dans les derniers chapitres, je pense que l’auteure nous réserve quelques surprises… En tout cas, j’ai hâte d’en apprendre plus sur ces « artistes » bouillonnants !

En fait, pour résumer plus simplement, j’ai adoré tous les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires. Ils m’ont tous paru avoir une personnalité complexe et unique. Je n’ai eu aucun mal à me les imaginer, à apprendre à les connaître et à les aimer/détester. J’apprécie tout particulièrement l’un d’eux : Ysabeau, la mère vampire de Matthew. Femme charismatique et peu commode, elle se révèle au fil des pages et j’ai vraiment eu un gros coup de cœur pour cette figure. J’espère la revoir dans le tome suivant !



Vous vous en doutez, la relation amicale puis amoureuse entre Diana et Matthew est un élément important de l’intrigue. C’est vrai qu’elle prend un peu de place mais je l’ai trouvée mature (merci de ne pas nous avoir offert une énième amourette niaiseuse) et intimement liée à l’ensemble de l’histoire, donc à mon goût, elle n’empiète pas sur le reste et est bien dosée. J’émets tout de même une petite réserve avec l’utilisation du vouvoiement entre les deux héros sur 99% du texte. Je veux bien que Matthew soit un vampire millénaire donc forcément un peu vieux jeu, mais quand même, quand tu passes certaines étapes dans l’intimité, y a un moment où le « vous » n’est plus d’actualité… mais c’est peut-être moi qui ne suis pas assez vieux jeu, pour le coup !



Juste un dernier petit mot au sujet de la forme : c’est simple, j’ai adoré ! La grande majorité des chapitres sont écrits du point de vue de Diana (un joli petit « je » qui accentue le côté immersif déjà bien présent), je regrette simplement qu’il n’y en ait pas eu plus du côté de Matthew (seulement deux ou trois lui sont consacrés, et encore, pour lui, Deborah Harkness prend un peu de distance et utilise la troisième personne du singulier). Peut-être le deuxième tome est-il plus équilibré de ce côté-là ?

Inutile de répéter que de mon côté, les longues descriptions très détaillées, pouvant paraître inutiles, m’ont beaucoup plu et me semblent, au contraire, très importantes pour bien mettre en place un univers complet et précis. C’est grâce à elles que, je pense, j’ai pris autant de plaisir à suivre les aventures de Diana qui est devenue, au fil des pages, une héroïne amie.





Le Livre perdu des sortilèges est un texte dense et riche, aussi bien dans le fond que dans la forme. L’auteure offre un premier tome intelligent, va assez loin dans ses explications/théories/hypothèses fantastiques et ne prend pas ses lecteurs pour des abrutis ; merci ! De l’imaginaire comme je l’aime. Je conseille donc fortement et lirai sans aucun doute le tome suivant (et les autres titres de Deborah Harkness, une auteure à suivre) !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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L'école de la nuit

Ayant envie de connaître la suite des aventures de Diana et Matthew rapidement, je me suis lancée dans la lecture du second tome. Lire deux pavés d’affilé n’est pas vraiment ce que j’affectionne mais la curiosité était trop grande.



J’ai un ressenti cependant assez mitigé pour L’école de la nuit. Dans sa globalité, je dirai que j’ai passé un bon moment, mais dans le détail plus de la moitié du volume ont été difficile à digérer. Il y a tellement de détails, de description et de moments presque inutiles que j’ai bien cru que l’histoire ne décollerait jamais. Il a bien fallu que j’arrive à plus de la moitié du second tome pour que je trouve un intérêt réel aux périples de nos deux héros… Et croyez-moi, c’est long. L’auteur se perd très souvent dans du superflu pour moi. Alors, oui, on ne peut pas dire que le contexte ne soit pas ultra détaillé, mais à vouloir trop en faire… Fort heureusement, j’ai appris à lire en diagonale les passages qui n’apportaient rien et à me concentrer sur l’essentiel.



Je ne suis, à la base, pas vraiment fan du « passé », surtout quand notre héroïne est une femme. La société est tellement oppressante, dénigrante et misogyne qu’il est difficile d’appréhender sereinement ce qu’il se passe. L’auteur a cependant réussi à nous faire ressentir cela sans pour autant brider Diana. Et là, j’avoue que c’était joliment tourné. Un bon point. Et quand enfin les choses se pimentent entre la chasse au manuscrit, les pouvoirs de Diana, et les dangers qui rôdent, je n’ai pas pu lâcher le roman.



Le voyage dans le temps à l’époque élisabéthaine nous réserve de plus de nombreuses surprises. Personnages célèbres et histoire se mêlent à l’intrigue. Je ne suis pas assez calée pour savoir si cela tenait la route mais franchement je m’y serais crue et c’est le principale. Sans compter que nous rencontrons de nouveaux protagonistes fort sympathiques. Entre la famille et les amis de Matthew et les nouvelles amitiés de Diana, j’ai été enchantée. On retrouve d’ailleurs le thème de la famille qui est si cher à l’auteur. Pour ma part, j’adore complètement. Et la façon dont les relations entre les personnes, de sang ou de cœur, sont traitées sont touchantes et vraies. C’est un plaisir. Philippe, le père de Matthew, tout comme Glassgallow, son neveu, ont été de véritables soleil. Si le côté glacial est la première chose que l’on remarque chez eux, il n’en reste pas mois que comme Ysabeau, ils sont avant tout des membres d’un clan soudé et aimant.



Qui dit voyage dans le temps, dit aussi questionnement. Les découvertes de nos héros sont aussi intéressantes que les répercutions que vont avoir leurs actions. J’ai aimé les voir se questionner et appréhender le passé avec leur vision du présent. Que ferions-nous si nous étions à leur place ? La question ultime. Changeriez-vous un détail de l’histoire qui pourrait éviter des désastres ? Mais à quel prix ? Cela n’apporterait-il pas plus de mauvaises choses ? Ce n’est pas non plus l’essentiel du tome mais j’aime que l’idée soit évoquée. Tout comme la science. Si l’auteur nous prouve qu’elle maitrise l’histoire, il n’en reste pas moins qu’elle donne aussi la belle part à la science. Un mélange avec le côté surnaturel qui est très agréable.



J’ai cependant le sentiment que nous n’avons pas appris grand-chose dans L’école de la nuit. Matthew et Diana se sont faits des alliés, ont découvert quelques secrets, revus des êtres chers perdus à jamais… Mais leur quête ne semble pas vraiment avancer. Ils ont des idées qui n’ont pas encore véritablement d’ancrage. Si pour moi le premier tome présentait l’univers et la trame, le second a surtout pour but de préparer le troisième. Il a plus des allures de bonus, notamment pour les interactions avec certains personnages, que de tome à part entière. J’avoue, par contre, qu’au niveau de Matthew et Diana, leur relation fait une grande avancée à plusieurs niveaux. J’ai notamment beaucoup aimé les voir entourés des leurs avec Annie et Jack, deux enfants qui présagent que le couple sont faits pour être parents. Reste à savoir si l’auteur leur accordera ce privilège… En route pour le dernier tome.

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Le Noeud de la sorcière

J'ai assez vite enchaîné avec le dernier tome de la trilogie et cela, malgré son "petit" volume. J'avais tellement envie de savoir comment l'histoire de Diana et Matthew allait se finir que les quelques 600 pages ne m'ont même pas fait peur. Et si le second tome avait souffert de quelques lenteurs, j'avoue qu'ici, j'étais été prise dans l'histoire du début à la fin. Même les moments "tranquilles" étaient agréables à suivre et je suis plus que satisfaite de cette fin.



De retour à notre époque, les deux amoureux doivent malheureusement faire face à de nombreux problèmes. Entre la prise de conscience qu'ils ne reverront plus leurs amis du passé, les jumeaux, la mort d'Emilie, la Congrégation et le retour de Benjamin... les familles Bishop et Clairmont ont de quoi faire. C'est presque si j'en regretterai le XVIème siècle (je dis bien "presque"). Baldwin n'aide pas non plus. L'aîné de la fratrie est toujours aussi obtus et autoritaire ce qui ajoute des tensions supplémentaires. Il n'y a pourtant pas de sentiment d'oppression. Chose assez surprenante mais l'auteur parvient à nous faire sentir les dangers et l'éminence de la fin tout en mettant en place un schéma de reconstruction et de préparation. J'ai d'ailleurs trouvé, encore plus ici, qu'il y avait la formation d'une sorte de cocon dans le sens où les héros se forment des cercles d'amis et proches pour les soutenir dans leurs batailles. On se sent, d'une certaine façon, plus "protégé".



Car le credo est toujours le même : "Réfléchis et reste en vie". Un très bon précepte que Philippe a appris à Diana et qui prend tout son sens ici. La jeune femme prend sa destinée en main, tout comme sa vie. Elle mûrit ses actions et s'ouvre aux autres. Prenant de nombreux risques en se confiant et en demandant de l'aide, c'est aussi une manière d'assumer enfin qui elle est et surtout qu'elle ne peut pas gérer seule ce qui l'attend. Un point très positif qui se développe d'ailleurs dans tout le tome. Diana est celle qui évolue le plus à tous les niveaux. Elle ne perd pas de son indépendance et son caractère est loin de se ramollir, mais elle apprend aussi à relativiser et à se reposer sur les autres. Matthew n'est pas en reste. Il n'est pas celui qui change le plus mais on voit qu'il fait confiance à Diana, il se montre un chouia moins possessif. Il faut dire que sa femme ne le ménage pas et qu'il a tout intérêt à évoluer un peu. On redécouvre aussi son côté paternel. On voit souvent les vampires comme des êtres solitaires mais avec ceux du Livre des sortilèges, c'est tout l'opposé. Ils ont besoin d'un clan, d'une meute et c'est quelque chose que j'adore.



Au niveau des autres personnages, rien à redire. J'aime beaucoup la dynamique qui s'installe et les relations étroites qui se tissent. Le retour d'un personnage que je ne pensais jamais revoir a été une surprise d'ailleurs. [spoiler]Jack[/spoiler] me manquait et je suis très heureuse de le revoir. Son histoire n'avait pas trouvé de fin selon moi dans le tome deux et l'auteur a très bien su jouer son coup. Baldwin, pour revenir au frère revêche, a fini par devenir plus intéressant. Je n'attendais rien de lui et encore une fois, ce fut une surprise. C'est un protagoniste plus complexe qu'il n'y parait et qui a un sens de l'humour bien caché. Mais j'ai fini par l'apprécier, ce que je ne croyais pas possible du tout. Et pour fini, un mot sur Knox. Cette ordure nous révèle ses secrets et deux choses ressortent. La première est que je ne le croyais pas si puissant que cela... Je le voyais comme un raté. Il l'est à bien des niveaux mais je ne sais pas, il y avait comme quelque chose qui sonnait faux. La seconde est que ses motifs ne sont pas particulièrement développés. Pour un méchant... il n'était pas tellement convainquant. Benjamin, au contraire, était horrifiant au possible.



Un petit mot sur le livre de la Vie, pour finir, qui est tout de même au centre de cette trilogie. Un objet convoité pour de mauvaises raisons et qui finit par faire un pied de nez à beaucoup de monde. Il soulève aussi des points qui trouvent écho dans notre vie. Ce racisme latent que l'on voit tous les jours. Le fait de ne pas accepter les différences des autres et se croire supérieur à eux. Mais aussi de l'espoir. Avec de l'acceptation et l'amour que l'on porte aux autres malgré tout. Accepter de changer un peu, savoir renoncer, se remettre en question mais toujours se battre pour les causes auxquelles on croit. L'auteur dénonce mais ne nous laisse pas dans la pénombre. Un très bon équilibre.



Ce dernier tome est donc très bien mené. Tout s'enchaîne très bien. On alterne entre des moments calmes et d'autres où la tension est palpable jusqu'au dénouement qui nous laisse un peu en apnée. Pour ma part, j'ai trouvé que chaque question avait sa conclusion. Il est facile d'imaginer ce qu'il va arriver aux personnages et je n'ai pas du tout été frustrée. Ce qui est un gros point positif. Tout n'est pas rose, et il y aura encore des combats à mener mais je fais confiance à nos héros pour relever les prochains défis qui se présenteront à eux.

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Le Livre perdu des sortilèges

《 Au commencement était la peur et le désir. 》





Envoûtant, magique (évidemment !) et addictif à souhait.





Voilà une histoire que je voulais lire depuis longtemps déjà, mais qui - comme beaucoup d'autres dans ma PAL, malheureusement - , avait tendance à se laisser écraser par les tonnes d'autres titres ajoutés au fur et à mesure de mes nouvelles découvertes, sans jamais parvenir à remonter suffisamment la pente... Bref, on connaît tous le problème ^^



C'est donc là que je remercie sincèrement Srafina pour avoir su me convaincre d'en faire une lecture commune, bien qu'il ne fallait pas me pousser beaucoup non plus... mais sans ça, je l'avoue, la trilogie - unique à ce jour - de Déborah Harkness aurait probablement continué à prendre la poussière pendant encore des siècles !



Grand bien lui a pris, car au final si je devais avoir un regret, ce serait seulement celui de ne pas m'y être intéressée davantage beaucoup plus tôt...



《 Un petit livre peut contenir un grand secret. 》



C'est donc, vous l'aurez deviné, avec un plaisir non feint - et décuplé à l'idée de nos futures discussions ;) - que je me suis laissée embarquer dans ce fabuleux conte moderne aux allures fantastiques.

Et j'ai adoré !!



Avec plus de 250 critiques rien que sur ce site, il ne me reste pourtant plus grand-chose de neuf à dire... mais tant pis, qu'à cela ne tienne !



《 Celui qui ne peut plus s'émerveiller ne vaut pas mieux qu'un mort. 》



L'atmosphère ensorcelante de ce bouquin m'a plu d'entrée, et pour cause...

Déjà fan à l'époque de la série TV "Charmed", et ayant plus récemment affectionné les sagas "Harry Potter" et "Twilight" entre autres, je ne pouvais que me fondre allégrement dans ce récit qui m'offrait à nouveau tout ce qui m'attire le plus dans ce genre de littérature... Des sorcières, des vampires, des démons, et citrouille (!) sur le gâteau ; au coeur de l'intrigue, un amour interdit. J'étais comblée (encore mon côté "fleur bleue" j'imagine...).



De plus, j'ai apprécié les nombreuses références et explications historiques et scientifiques qui jalonnent le livre - même si parfois elles m'ont plus perdue que réellement guidée...

(Apprendre par la suite que l'auteure était en fait professeur d'histoire à l'université de Californie du Sud ne m'a finalement pas étonnée outre mesure ^^)



Les personnages m'ont rapidement charmée également, malgré les petits défauts ou manies de chacun. Ils virevoltaient aisément sous la plume méticuleuse de la romancière américaine.

Le style très plaisant et les dialogues souvent passionnés provoquent une palpitante connexion ; nous enchaînant encore plus à notre lecture.





《 - (...) La «normalité», c’est une fable que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confrontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf «normal».

Rien de ce qu’il pouvait dire n’ébranlerait ma conviction : il était dangereux d’être une créature dans un monde dominé par les humains. 》





Après cela, il était juste impensable / inimaginable / inconcevable de ne pas prolonger le plaisir de plus belle...

De facto, pour notre plus grand bonheur, Srafina et moi sommes d'ores et déjà plongées dans le 2ème opus nommé "L'École de la nuit".



À tout bientôt donc ! =)







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Le Livre perdu des sortilèges

Il est des livres dont le charme vous ensorcèle, des livres dont l’écriture vous envoûte, des livres qui sont un sortilège à l’état pur… Celui-ci en fait partie…



Lorsque j’ai tourné la dernière page, la première pensée qui a traversé mon esprit a été « Ouahh, faire d’un genre impur de la littérature au sens noble de terme… Bravo… »



Deborah Harkness nous a offert, pour son premier ouvrage, un véritable pied de nez au genre vampirique.



L’intrigue est complexe, véritable toile d’araignée qui nous emprisonne, puzzle dont les pièces se mettent en place une à une au fil du récit. Le travail de recherche, indispensable pour en faire un roman aussi fin est indéniable, tant sur les lieux, les sciences, l’alchimie, la littérature, et j’en passe.



L’univers qu’elle crée est profond, et va bien au-delà du simple monde où cohabitent créatures surnaturelles et humains. Non, des codes sont érigés, les implications sont sous-pesées, rien n’est laissé au hasard. C’est l’un des romans du genre les plus aboutis qu’il m’ait été donné de lire.


Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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L'école de la nuit

Si j'ai été entièrement captivée par le tome 1, cela n'a pas été le cas de celui ci. L'histoire est moins captivante, meme si elle reste très intéressante. Les personnages sont hauts en couleur et sont quasi tous emprunt d'une loyauté a toutes épreuves.

Néanmoins , j'ai surtout trouvé que l'intrigue n'avancait pas beaucoup. Meme si ce roman est fantastique , il a un coté historique plus qu'intéressant. Moi qui aime le fantasy et les romans historiques je suis comblée avec de tel roman.. et j'avoue que c'est sans doute cela qui sauve ce tome 2 a mes yeux.

Il me faudra maintenant etre patiente pour attaquer le tome 3... car ma bibliothèque ne s'était pas rendu compte que ces romans appartenaient a une trilogie.. il ne lui reste plus qu'a faire l'acquisition du tome 3 :)
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Le Livre perdu des sortilèges

Soyons clair, j’ai lu ce livre plus par curiosité que par envie, c’est le titre qui une fois encore a fait mouche. Ce n’est pas du tout le genre de livre que j’apprécie de coutume.



Le côté historique, les mystères autour de ce livre perdu, ce monde des 3 créatures qui convoitent ce fameux livre, oui c’était très intéressant.



La course à la sorcière, palpitant, j’ai beaucoup aimé la maison des sorcières… mais chut ne rien dévoiler… c’est donc la magie, la sorcellerie, les pouvoirs, qui ont captivé mon attention.



Le côté vampire ne m’attire pas du tout, mais celui-ci a rencontré une masse de personnage vécu plusieurs siècles, alors quand il se met à raconter ça devient intéressant.



Sinon dans l’ensemble, ça se lit bien, même si parfois des passages sont de trop ou pas assez à mon goût.



Une lecture que je qualifie de légère mais captivante pour le mystère et l’historique.

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Le Livre perdu des sortilèges

Une très belle découverte. Un univers passionnant et original. Une excellente lecture.



Diana Bishop est historienne et chercheuse. Elle exerce à la prestigieuse université d'Oxford .

Un jour, elle repère un étrange manuscrit dans le catalogue de la bibliothèque. Elle est loin de se douter que cet emprunt va entraîner une modification profonde de son univers et de sa destinée.



Vieux manuscrits poussiéreux, bâtiments anciens et somptueux, créatures surnaturelles, voyage à travers l'Europe. Deborah Harkness nous mène à travers une fresque de personnages, de lieux et de situations à couper le souffle.

Diana Bishop est une sorcière, mise au ban de la société car elle ne maîtrise pas ses pouvoirs. Sa rencontre avec Mattew, vampire issu d'une lignée connue et respectée ne plaît pas aux membres des 3 sociétés de créatures surnaturelles qui évoluent incognito dans le monde des humains.

Handicapée par son incapacité à utiliser sa magie de façon efficiente, elle est pourchassée par un groupe de sorciers et suivie par les Démons qui tous veulent mettre la main sur le manuscrit et la puissance qu'il promet.



J'ai adoré cette saga et en particulier la plume de l'auteure. Deborah Harkness fait partie de ces écrivains qui savent susciter l'intérêt du lecteur sur les longues descriptions. Elle prend le temps de détailler aussi bien les châteaux que les personnages sans que le rythme du récit n'en soit amoindri.

Historienne de formation, l'auteure nous conduit également à travers les époques au gré des souvenirs des immortels. Elle prend le temps de nous immerger et il est très difficile de lâcher le roman. J'étais happée du début à la fin.



Un roman et une saga que je recommande vivement.
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Le Livre perdu des sortilèges

Premier tome d'une trilogie, Le livre perdu des sortilèges nous fait découvrir un univers passionnant, mélangeant un monde fantastique, historique, alchimique et scientifique, tout cela bien documenté. C'est un excellent cocktail de différents styles de littérature.

Le début est un peu lent, mais bien vite on se laisse emporter dans les aventures de Diana et de Matthew ainsi que de leurs proches. 

Une universitaire, Diana Bishop à la recherche d'anciens manuscrits sur l'alchimie est mise en présence de l'Ashmole 782, ancien manuscrit (palimpseste) convoité par trois factions de créatures : les sorciers, les vampires et les démons. Et c'est là que tout commence :

- sa rencontre avec le séduisant vampire Mattew Clermont,

- la chasse aux sorcières par ses propres congénères, 

- et surtout la découverte de ses propres pouvoirs de sorcière qu'elle avait mis en dormance après la mort de ses parents.

Elle doit se les réapproprier et les maîtriser et tout cela n'est pas une mince affaire surtout quand elle a en face d'elle le séduisant Mattew Clermont.

Le premier tome est excellent, le style et l'écriture de Deborah Harkness nous emporte dans un monde de magie et d'ombres, avec les problèmes de pouvoir et d'acceptation de changement dans l'establishment des créatures. Ce que ne veulent surtout pas ceux qui détiennent les rênes.

Avec Angie, ma copinaute de Babelio, nous avons entamé cette trilogie avec entrain, pour moi c'était une relecture, je l'avais lu déjà il y a quelques années, mais ne l'ayant pas terminé, il me restait le tome 3, je l'ai rédécouvert et je dois dire que lors d'une relecture, un tas d'événements prennent bien leur place. Les sentiments des uns et des autres sont plus claires.

Nous allons bientôt continuer avec le tome 2, et il nous tarde déjà de retrouver nos héros.

Merci pour nos échanges Angie, ce fut un excellent moment que nous allons nous empresser de prolonger ;-)

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Le Livre perdu des sortilèges

Diana Bishop est une historienne de renom, spécialiste des manuscrits alchimiques. Ses recherches la conduisent à fréquenter assidument la bibliothèque d’Oxford. Mais cette jeune trentenaire est également une sorcière, issue d’une longue lignée de sorciers et sorcières puissants. Sans l’avoir voulu, elle désamorce le sortilège empêchant quiconque de retrouver et de consulter l’Ashmole 782, un livre d’alchimie qui semble être bien plus que cela. Mais Diana a renoncé à l’utilisation de la magie à la mort de ses parents, au grand désespoir de sa tante Sarah qui l’a élevée depuis ses 7 ans. Elle rend donc sans le consulter le manuscrit et s’empresse d’oublier toute cette histoire.

Sauf que cette histoire ne se laisse pas oublier : dès le lendemain, la bibliothèque d’Oxford comprend un nombre invraisemblable de sorcières, vampires et démons, les 3 races qui se partagent le monde avec les humains qui ignorent jusqu’à leur existence. Dont un certain Matthew Clairmont, chercheur renommé en biologie et génétique depuis quelques années et vampire depuis bien plus longtemps. La tradition veut que les créatures ne se mélangent pas entre elles et que chacun trouve appui et favorise sa race d’origine. Oui mais voilà : les sorciers semblent bien menaçants, cherchant des secrets que Diana ne connait pas, tandis que Clairmont, avec son charme énigmatique bien français et son machisme d’un autre temps, parait prêt à soutenir Diana dans sa quête.



Cette histoire fantaisiste est plutôt bien menée. Elle est racontée par Diana, à la première personne, invitant le lecteur à s’immerger dans son monde. Il y a peu de temps morts (mais beaucoup de répétitions) : entre actions et découvertes, la quête de ce qu’est l’Ashmole nous entraine en Angleterre, en France et aux Etats-Unis. Les vampires s’occupent d’ADN et de génétique, cherchant à découvrir le secret de leur origine tout en sauvant le « fantastique » de ce monde, et les sorcières font du Yoga entre 2 potions magiques. L’auteure nous réserve des surprises, ses personnages secondaires sont réussis, et les dialogues ou situations ne sont pas dénués d’humour (j’ai personnellement adoré la maison des sorcières, avec ses capacités à changer de forme, à garder les secrets et à abriter les fantômes !). Le récit nous transporte facilement et on ne voit pas passer le temps.

Je dois quand même avouer que j’ai acheté ce livre pour de mauvaises raisons. J’avais envie d’un livre fantastique agréable et simple à lire, qui ne s’étire pas dans des suites sans fin (et donc en un seul volume), et qui laisse de côté vampires, loups garous et autres joyeusetés des triangles amoureux adolescents (je n’ai rien contre, je n’en ai pas lu, je n’ai juste pas envie de m’y plonger… préférant rester sur les bons souvenirs que je dois à Bram Stocker et Anne Rice!). J’étais de plus séduite par l’accroche du livre : « au commencement étaient la peur et le désir », association d’émotions qui paraissait ma foi plutôt intéressante. Mais si le personnage principal a passé le cap des 30 ans, je me suis plantée sur le reste : le livre perdu des sortilèges semble être, après vérification, le premier tome d’une trilogie dont le dernier tome n’est pas encore écrit, et il était évident, au bout de quelques pages, que je n’allais pas échapper aux clichés habituels du ténébreux vampire romantique.

Ensuite, j’ai lu ce livre pour de mauvaises raisons, m’attendant à tout instant à une rouerie bien méchante du vampire qui partage la vedette de l’histoire avec la sorcière, quelque chose qui mette du piment « psychologique » dans l’histoire. J’attends encore. Finalement, ce livre combinait tous les ingrédients pour me déplaire (je n’ai pas encore parlé de l’histoire d’amour gnan gnan).

Et bien, malgré tout ça, j’ai quand même passé un agréable moment de lecture qui, s’il ne sera pas inoubliable, a finalement atteint, à ma grande surprise, mon but premier : me distraire avec une histoire fantaisiste entre deux livres plus sérieux (même si je suis incapable de dire pourquoi). Et je ne lui en demandais pas plus !
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Le Livre perdu des sortilèges

Cela fait plusieurs jours (800 pages quand même!) que les amours hautement complexes et compromises (y a t-il des Roméo et Juliette parmi les créatures?) me tiennent en haleine. La très respectable Diana, historienne universitaire croise sur son chemin le ténébreux et livide Matthew. C’est le début d’aventures hautes en couleur, car quand l’on est sorcière, même si l’on est persuadée d’en être un piètre exemple, on ne s’acoquine pas impunément à un buveur de sang. La congrégation des créatures s’en émeut vivement : démons, vampires et magiciens se rejoignent pour s’opposer à cette idylle. Et pour récupérer un grimoire depuis longtemps égaré, enchanté, et qui contient de précieuses informations pour assurer la pérennité de ces communautés. Bien entendu, Diana est au centre de cette quête et sa pacifique vie de professeur risque fort de devenir extrêmement mouvementée. Bien des secrets vont faire surface au risque de mettre en jeu la sécurité de nombreuses êtres, et de bouleverser les coutumes ancestrales.



On se prend au jeu de l’intrigue et sauf incompatibilité majeure avec ce type de récit (on est clairement dans le registre de la fantasy urbaine) , il y a fort à parier que le lecteur ne pourra s’abstenir de tourner les pages jusqu’à la dernière.



Par contre, les amateurs de belles lettres risquent de ne pas y trouver leur compte. Le style est très banal, très descriptif et ne laisse aucune part à l’imagination du lecteur. C’est très scénaristique, pré-écrit pour réaliser un super long métrage en 3D avec effets spéciaux à chaque plan. Par ailleurs, doit-on y voir un reflet de l’insuffisance de l’auteur ou de celle du traducteur, on trouve des formulations peu adroites : «L’amateur de latte traînait autour des ordinateurs, écouteurs sur les oreilles, en fredonnant une musique impossible à entendre, étant donné que la prise pendait le long de ses jambes. Il les ôta» !!!!! (ses jambes?????) ou encore «Diana, dit Matthew d’un ton glacial en portant la main à l’ampoule à son cou.». Je cherche encore où est l’ampoule, et où est la main.



Il faut par ailleurs passer vite ou faire abstraction des hypothèses scientifiques et génétiques permettant d’expliquer les permutations possibles entre créatures. Ça ne tient pas la route une seconde.



C’est donc pour les amateurs du genre ou pour ceux qui ne connaissent pas ce type de littérature un récit certainement de bonne facture, mais je prendrais sans doute beaucoup plus de plaisir à le voir au cinéma dans une belle réalisation riche en artifices techniques.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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La force du temps

La Force du Temps est le 4ème tome de la saga All Souls dans un genre urban fantasy avec, dans cet opus, un focus particulier sur l'histoire des Etats-Unis et de la France au 18ème siècle.



Marcus est le fils vampire de Mattew, protagoniste principal de la trilogie originelle. Ses apparitions étaient plutôt rares dans les tomes précédents et son passé mystérieux. L'auteure s'intéresse donc aux événements qui ont précédé la mutation de Marcus en créature de la nuit et son adaptation à sa nouvelle condition. Dans le même temps, sa compagne, une humaine contemporaine de notre époque, se prépare à devenir vampire. Le récit est donc scindé en deux époques : Marcus et ses souvenirs du 18è siècle et le récit de la transformation de Phoebe.



J'avais beaucoup apprécié la trilogie originelle avec la mixité entre les créatures surnaturelles, sorcières, vampires et démons, plutôt remarquée lors de sa sortie. Ici, le roman se concentre sur les vampires. Marcus est un personnage attachant, on suit ses aventures, aux Etats-Unis, dans un contexte de guerre d'indépendance que je connaissais très peu. L'auteure est historienne et son talent de conteuse s'exprime pleinement dans la description des batailles et des politiques de l'époque. On croise le philosophe Thomas Paine, Le Général Lafayette, Franklin et plus tard, lors de son séjour à Paris, Marcus fera la connaissance du révolutionnaire Mara et de l'inventeur Guillotin. Un panel de célébrités appréciés par nos contemporains à des degrés différents…



Deborah Harkness sait captiver son lectorat sur plus de 700 pages. L'alternance des époques crée une dynamique. L'enfance de Marcus est marquée par un père vétéran de guerre, traumatisé et violent. Marcus s'engage alors dans l'armée pour fuir la ferme familiale et apprend la médecine au milieu des blessés et des cadavres. Il rencontre Mattew sur le champ de bataille. D'un père alcoolique et autoritaire, il tombe sous l'égide d'un vampire protecteur mais distant. Ces deux opposés forgeront un caractère rebelle et indépendant. Dans le même temps, la transformation de Phoebe apporte un point de vue différent sur la communauté des vampires. Enfin, j'ai beaucoup aimé les passages où Mattew et Diana, sa femme sorcière, se sentent démunis face aux comportements de leurs jumeaux Enfants-Lumières.



Deborah Harkness a su façonner un univers bien à elle où se côtoient différentes créatures. Elle a introduit sa propre mythologie dans les 3 premiers tomes et approfondit son univers dans celui-ci. Elle est, selon moi, à rapprocher d'Anne Rice pour avoir enrichi le monde de l'urban fantasy avec son concept innovant de la société des démons, bien loin de l'image classique que le lecteur a en tête. Toue comme l'auteure de Lestat le Vampire, elle apporte beaucoup de soin et de détails dans la descriptions des lieux et dans la création de personnages bien nuancés qui évoluent dans une fresque séduisante.



Le succès littéraire de la Saga All Souls n'a pas échappé à l'oeil des producteurs de série télé puisqu'une première saison (assez ratée à mon goût) est diffusée sur le petit écran.
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Le Noeud de la sorcière

Et voilà, le troisième tome de cette superbe saga conclut une histoire pleine d'action, de suspense et de sentiments.

Avec Angie, ma chère colectrice, on vient d’enchaîner les trois tomes et c'est un vrai régal.

On y voit Diana, jeune professeur universitaire spécialisée en histoire de l'alchimie, ignorante de ses dons et de son pouvoir de sorcière, se transformer au fil des trois tomes en une sorcière puissante pleine de ressource, une épouse, une mère.

On est transporté d'Angleterre, au domaine des Sept Tours (maison familiale des Clermont) en France, ainsi que dans les différents grands domaines que possèdent les Clermont à travers le monde, on se régale d'être dans de magnifiques bibliothèques mythiques, pleines de sublimes livres anciens, à la recherche du fameux livre de la vie.

Et tout cela ne se fait pas sans repos.

Et oui quand on est mariée au séduisant et ténébreux Matthew Clermont vampire de 1500 ans , on ne peut que transporter ses lecteurs à tout allure dans de fabuleuses aventures.

On y découvre donc Diana avec ses nouveaux pouvoirs de tisseuse, en future mère de jumeaux, surprotégée par une bande de vampires tous aussi protecteurs les uns que les autres… Et puis le passé refait surface, et nous apporte son lot de révélations.

La fureur sanguinaire que porte en lui Matthew a malheureusement été transmise à certains de ses enfants et les conséquences en sont terribles.

On vibre, on s'émeut à les suivre dans leurs multiples aventures



Cet univers mêlant magie et science est vraiment très réussi, les personnages sont bien construits et l'histoire très prenante. J'avais déjà eu un vrai coup de cœur pour le premier tome, les deux suites sont vraiment à la hauteur de ce que j'en attendais.
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