Une décision est une action intentionnelle dont le but est de faire face à un changement en choisissant entre au moins deux solutions possibles. Les mauvaises décisions sont généralement liées à deux types de facteurs : soit une insuffisance des informations de départ (négligence du déclaratif), soit un manque de méthode (négligence du procédural). Au fond, nous pourrions comparer l'action décisionnelle à un saut d'obstacles qui nécessite un effort répété, un entraînement, du courage et bien sûr une envie d'arriver au but auquel la décision doit permettre d'accéder. Mais souvent, on se laisse aller à la facilité et à l'évitement : c'est le mythe de l'intuition, de la spontanéité, véritable fuite de l'action décisionnelle. « Allons-y, on verra bien », ou encore « ça passe ou ça casse », « l’intendance suivra ».
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Le mouvement, presque le zapping, semble devenir une finalité en soi : il faut bouger pour bouger.On préfère ainsi la diversité, la nouveauté à l'approfondissement.
Pour véritablement comprendre notre vie quotidienne, des comportements les plus simples aux plus complexes, des plus personnels aux plus collectifs, des plus routiniers aux plus exceptionnels, il est au contraire indispensable de prendre en compte ces trois dimensions fondamentales que sont le penser, le faire, le ressentir.