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3.91/5 (sur 182 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Maquoketa, Iowa, USA
Biographie :

Heidi Cullinan est une auteur americaine de romance, né a Maquoketa dans l'Iowa.

Elle a toujours apprécié les bonnes histoires d'amour, pourvu qu'elles finissent bien. Fière d'habiter le premier état du Midwest à permettre une pleine égalité dans le mariage, Heidi est une avocate active des droits LGBT. Elle écrit des romances positives avec des personnages LGBT qui luttent contre des probabilités insurmontables, parce qu'elle croit qu'on ne peut jamais être trop heureux, après tout.


Homepage : https://www.heidicullinan.com/
facebook : https://www.facebook.com/heidicullinan
goodreads : https://www.goodreads.com/author/show/3173295.Heidi_Cullinan

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Bibliographie de Heidi Cullinan   (11)Voir plus

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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque des autistes citent la télé et des films comme je le faisais lorsque j’étais petit, cela s’appelle ‘écholalie’. Je n’ai plus d’écholalie maintenant. Lorsque je m’exprime, ce sont mes propres mots à cent pour cent. Certains autistes, eux, n’arrivent jamais à s’empêcher de répéter soit la télé, soit les films, soit ce que la personne en face d’eux vient de dire. À cause de la pieuvre qu’ils ont dans le cerveau. Les gens ne devraient pas rire ou afficher des expressions impolies face aux autistes lorsqu’ils répètent. Certains ne peuvent pas s’en empêcher et ceux qui y parviennent doivent vraiment prendre sur eux pour le faire. Encore aujourd’hui, il m’est difficile de ne pas citer les Blues Brothers tout le temps. Lorsque je regarde ce film, cela devient presque impossible de résister.
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Lorsqu’on souffre d’une maladie invisible, ce n’est pas elle qui pose le plus de problèmes. Ce sont les autres personnes, avec qui on finit par batailler à chaque nouveau jour qui se lève. Cela me prit beaucoup de temps pour le comprendre, parce que pour être honnête, j’ai ignoré pendant des années que j’étais malade. Lorsque je regarde en arrière, je me rends compte que je souffre de cette dépression depuis le collège, et que l’anxiété a commencé au lycée. À moins qu’elles ne soient entremêlées l’une à l’autre depuis le début, et que je n’aie noté ces ressentis plus spécifiquement qu’à ces moments-là. C’est le problème avec la dépression et l’anxiété. Elles sont exclusivement dans votre tête. Les gens qui n’en souffrent pas pensent que cela signifie que l’on peut effacer les sentiments négatifs à l’instant même où on réalise leur existence. Mais seuls nous, qui vivons avec des problèmes de santé mentale, savons que cela signifie que nos démons ne prennent jamais de jours de congé.
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La nuit où je confessai à Emmet que ma dépression avait empiré, je restai éveillé un long moment à observer le plafond tout en pensant aux tapis roulants. Emmet était la troisième personne à me le suggérer. Trois personnes pour me dire que les tapis roulants étaient la parfaite réponse à mon problème, et les trois fois, j’avais souri et hoché la tête au lieu de répondre « je déteste ces putains de tapis roulants ». Je ne me serais jamais adressé aussi grossièrement à Emmet parce que ça l’aurait bouleversé, mais c’est avec lui que j’avais été le plus tenté de balancer la vérité. Je voulais lui dire que les tapis roulants me rendaient dingue. Ils n’allaient nulle part, et je les maudissais pour ça. C’était toute ma vie : rester sur place en ressassant les mêmes merdes. Je n’avais pas besoin qu’un équipement sportif me le rappelle.
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L’autisme est comme un océan pour moi. Les petites choses me bouleversent. Les sensations, les contacts. Tout le monde peut lire les expressions faciales mais j’en suis incapable. Tout le monde sait comment regarder les gens dans les yeux, mais pas moi. Les autistes sont les seuls qui doivent avoir des cours spéciaux et des chartes de reconnaissance des expressions faciales pour comprendre ce que les gens veulent et disent. Lorsque tu es autiste, tout le monde se comporte comme si tu n’étais pas un véritable être humain. Je suis en colère contre ma famille parce qu’ils ont dit que j’étais un vrai humain mais lorsque j’ai dit que j’étais ton petit ami, ils ont dit que je ne pouvais pas l’être. Alors ils ont menti. Je ne suis pas un véritable être humain.
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Le propriétaire du dépôt-vente avait de si longues jambes et une foulée si impressionnante que je dus courir pour le suivre.
— Quel est votre nom ? demandai-je en tournant à un angle pour aller vers l’est de la ville.
— Emanuel. Mais on n’est pas dans La Petite Maison dans la prairie, alors ne vous avisez pas de me donner un surnom ridicule.
— Quoi ?
— Mes amis m’appellent El. Vous êtes du genre à péter un câble si je vous emmène dans un bar gay ?
— Non.
Je n’étais jamais allé dans un tel endroit, mais je n’étais pas opposé à l’idée.
— Mais je ne danserai pas.
Il rit.
— Extra. On sera deux.
Au bout de la rue se trouvait le Couvre-feu. Ce n’était pas le seul bar homosexuel du quartier des Lumières, mais c’était le plus bruyant.
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Il comprenait que sa mère était malade, que l'accumulation compulsive était une atteinte psychologique, qui s'expliquait par un deuil inachevé ou autre blocage mental davantage que par un vulgaire consumérisme ou de la sentimentalité.
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-Les interdictions de fumer de cette ville me donneraient presque envie d'arrêter.
El sortit un paquet de cigarettes de la poche de sa chemise et me sourit en s'asseyant.
-Presque.
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-Tu te caches de la vie. Tu n'as pas de plaisir, pas de famille, pas de passion. Tu vends les choses des autres, mais tu finiras avec un cancer et tu me briseras le cœur.
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-Tu sais ce qu'on dit des acteurs. Ils rient pour qu'on ne les voient pas pleurer.
- Je ne suis pas malheureux non plus. Résigné plutôt. La vie est comme elle est. On ne peut pas la changer, on ne peut pas abandonner la partie.
Mais tu peux éviter d'avoir à jouer trop souvent
- Bien sûr que si, on peut la changer. On peut faire mieux. Il faut trouver les mots justes, planter les bonnes fleurs.
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Emmet avait plus de mal à s'adapter à la vie indépendante. Sa singularité m'avait plu des notre rencontre, mais j'appris au cours de cette première semaine que c'était complètement différent de vivre avec toutes
les bizarreries d'Emmet au quotidien.
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