Les oubliées sont une BD qui s’ouvre sur Lou, une jeune fille en camping avec sa mère. Tout se passe pour le mieux, jusqu’à ce qu’une créature extraterrestre apparaisse et enlève cette dernière. Lou aurait connu le même sort sans l’intervention salvatrice de Will, un homme au lourd passé…
Merci à Babelio et aux éditions Kinaye pour ce service presse. Le titre et le résumé de cette bande dessinée m’ont tout de suite attirée : un quadra bourru amené par la force des évènements à faire équipe avec une adolescente, c’est une base classique, mais qui me plaît beaucoup.
Malheureusement, je crains de ne pouvoir adresser le même compliment à l’œuvre dans son ensemble. Il n’y a rien. Vous lisez le résumé, vous avez lu la BD, hormis le dénouement qui coule néanmoins de source. Les protagonistes sont des archétypes non développés (l’homme brisé et la gamine qui fonce tête baissée, voilà toute leur personnalité), et l’intrigue, un scénario bateau qui va à l’essentiel sans répondre à aucune question (sur l’origine des créatures, notamment).
Les villageois auraient pu être intéressants, en proie à un conflit moral entre leur prospérité et le prix à payer pour la conserver, mais là aussi, c’est survolé et, à une exception peu notable près, trop manichéen.
Quant aux illustrations, elles sont vives et colorées, pas désagréables à regarder, mais pas non plus fantastiques au point de faire perdre de vue la faiblesse de l’histoire. Ce n’est même pas que c’est mauvais, c’est juste… désespérément creux.
Je remercie tout de même une nouvelle fois Babelio et les éditions Kinaye, et je regrette sincèrement de ne pas avoir réussi à trouver du positif à relever dans ce service presse.
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