Eh bien, Messieurs, Nous préférons la mort. Car le Roi de France ne fait pas tirer sur le peuple de Paris. (in: Mémoires de Polignac- confirmé in: Minutes du procès de la veuve Capet, et par Napoléon Bonaparte)
Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir Roi, qu'il se doit de songer tout entier au bonheur de ses concitoyens.
Dernière lettre de Louis XVI
20 Janvier 1793
Je demande un délai de trois jours pour pouvoir me préparer à paraître devant la présence de Dieu. Je demande pour cela de pouvoir voir librement la personne que j'indiquerai aux commissaires de la Commune, et que cette personne soit à l'abri de toutte inquiétude et de toutte crainte pour cet acte de charité qu'elle remplira auprès de moi. Je demande d'estre délivré de la surveillance perpétuelle que le Conseil Général a établi depuis quelques jours.
Je demande dans cet intervalle à pouvoir voir ma famille quand je le demanderai et sans témoins. Je désirerois bien que la Convention Nationale s'occupat tout de suite du sort de ma famille, et qu'elle lui permit de se retirer librement et convenablement où elle le juge utile à propos.
Je recommende à la bienfaisance de la Nation touttes les personnes qui m'étoient attachés, il y en a beaucoup qui avoient mis toutes leur fortune dans leurs charges, et qui n'aient plus d'appointements doivent estre dans le besoin, et mesme de celles qui ne vivoient que de leurs appointements. Dans les pensionnaires il y a beaucoup de vieillards de femmes et d'enfants qui n'avoient que cela pour vivre. A la Cour du Temple le janvier 1793.
Signé : LOUIS.
Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.