D’abord, il y eut le noir et le silence.
Le monde s’était réduit à une immense boîte sombre que quelqu’un déplaçait sans précaution. Le currūs qui nous transportait était plongé dans la pénombre : pas de fenêtre et aucune lumière interne pour nous rassurer. Malgré sa flottaison à près d’un mètre du sol, il s’élevait de temps à autre, comme pour éviter un obstacle. Cela arrivait de plus en plus souvent au fur et à mesure que l’on se rapprochait de la Zone.