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Critiques de Sara Pennypacker (363)
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Pax et le petit soldat

Une petite pépite. La couverture m’avait tout de suite charmée lorsque je l’avais vu chez mon libraire mais je ne l’avais pas pris. Et puis, j’ai commencé à lire des chroniques plus qu’élogieuses à son sujet. Comment résister plus longtemps ?



L’histoire est celle de Pax et Peter, un renard et un garçon qui sont inséparables depuis que le jeune humain a recueilli le petit renardeau. Une amitié hors du commun qui va être bouleverser lorsque la guerre frappe à leur porte. Forcé d’abandonner Pax, Peter se retrouve bientôt face aux conséquences de son acte, tandis que le renard est confronté à l’inconnu de la nature et de ses règles.



Un déchirement qui pourtant va tout au long du roman apporté beaucoup aux deux amis, et c’est avant tout cela qui m’a le plus charmé dans l’histoire. L’auteur aurait pu rester sur un côté très dramatique et larmoyant, et pourtant on assiste avec émerveillement à des métamorphoses touchantes et pleine d’espoir. Tout n’est pas rose pour autant. Peter doit faire face à beaucoup de choses. Le décès de sa mère dont il se sent responsable, l’abandon de Pax, la guerre qui approche, la peur de devenir un homme violent comme son père et son grand-père… Le jeune garçon de douze ans porte beaucoup de choses sur ses épaules mais malgré tout cela, il reste cette étincelle de vie et d’espoir qui ne le quitte jamais. Sa maturité à de nombreuses reprises est comme un coup de poing à la vie. Il se montre impatient, et on sent la colère gronder en lui de temps à autre, mais à côté de cela, il y a ce petit bonhomme qui est presque un homme et qui se montre déterminé, passionné, et d’une bonté envers les autres qui touche sans le moindre doute.



Peter est comparé à un soldat, que ce soit dans le titre ou à certain moment du roman, et je trouve qu’en un sens, la métaphore est vraiment bien trouvé. Il ne sera pas confronté à tout ce qu’un soldat peut expérimenter mais il part en guerre : contre lui, contre les choix qu’on lui impose, contre la vie. J’ai d’ailleurs énormément apprécié sa rencontre avec Vola, une ancienne militaire avec qui la vie n’a pas été tendre. Elle est l’incarnation de l’après guerre en quelque sorte mais aussi cette présence maternelle et rassurante qui a tant fait défaut à notre héros humain. Elle lui apprendra beaucoup mais Peter fera aussi de même.



A côté de cela, nous avons aussi l’histoire de Pax, ce renard attendrissant et émouvant qui se retrouve perdu et abandonné. Des chapitres tendres et naïfs avec ce côté animal sans être sauvage. Une douceur et une innocence qui contraste beaucoup avec le reste. Ne pas s’attacher à Pax est impossible, et j’ai tremblé pour lui du début à la fin. Il va pourtant lui aussi évoluer, apprendre et prendre les choses en main pour retrouver son jeune humain. Le lien qui unit les deux êtres est magnifique et sans faille. Pure et magique en un certain sens. On ressent la tendresse de l’animal pour celui qui l’a sauvé et aimé, cette confiance presque aveugle même si Pax au fil de ses rencontres découvre certaines choses. J’ai aussi énormément apprécié son périple et son évolution. Un petit amour de renard.



La fin m’a laissé cependant sur ma faim. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur la suite, ne serait-ce qu’une page ou deux. Il y a un côté abrupte qui m’a décontenancée. Un peu comme si les deux êtres avaient vécu tout cela pour en arrivé à cette fin sans réelle conclusion. Cette dernière est pourtant parfaite aussi. Je ne voyais pas trop d’autre alternative et elle est tout à fait avec l’esprit du roman. Je pense que c’est surtout dû au fait que je me suis tellement attachée aux deux jeunes héros que j’aurais aimé poursuivre avec eux plus longtemps malgré cette note d’espoir et de maturité.



Un très joli roman dont les illustrations rendent encore plus doux ces deux parcours initiatiques. Je suivrais l’auteur avec grand plaisir.

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Pax et le petit soldat

Ce roman d'aventures écrit par Sara Pennypacker, dans la collection jeunesse de Gallimard est une belle découverte, une pépite que Clémence ma petite fille m'a proposée de lire un jour.

Elle rêve d'apprivoiser un renard.

En attendant ce jour!

Elle se coiffe volontiers d'un grand bonnet, sorte de camouflage représentant un goupil plus vrai que nature.

Elle accumule tout ce qui évoque les renards, dessins, livres, dessus de théière, vêtements, que sais-je encore.





Suivre les pas de ce garçon m'a semblé une chose bien naturelle, mais ce roman d'aventures est plus dans l'esprit de l'appel de la forêt de Jack London, que de la bande dessinée "le vilain méchant loup" qui tourne en bourrique un renard.





Que Peter le héros de ce roman d'aventures, souhaite apprivoiser un animal de compagnie, n'est-ce pas, ce que souhaite bien des enfants.

Quand on apprend le décès de sa maman, nous savons, que nous irons à la rencontre d'une histoire singulière. Peter a 7 ans, et le psychologue le trouve rongé par les remords, sidéré, perdu dans un mutisme qui le plombait.





"Si peu de temps après avoir vu le cercueil de sa mère s'enfoncer sous la terre, il avait ressenti un besoin irrépressible d'enterrer le cadavre d'un petit renard écrasé par une voiture. Recherchant un endroit adapté il avait trouvé le terrier, trois corps inanimés, froids et raides de renardeaux et une petite boule de poils chaude qui respirait encore. Il a mis Pax dans la poche de son pull, l'a ramené à la maison et a dit à son père page 61 :

-- je vais le garder."





Un vrai défi attends le jeune Peter. Il lui faut sauver un jeune renardeau, puis l'instruire, et malgré ses capacités de plus en plus spectaculaires, Pax devenant rapidement un renard adulte, il devra naturellement s'imposer pour être respecté.





On assiste avec émerveillement à cette métamorphose touchante et pleine d'espoir.

Après leur séparation imposée par le père de Peter, à cause des hommes et de leurs guerres, Pax devra faire l'expérience de la solitude, et de la survie dans un milieu qu'il ne connaît pas.

Il rencontre d'autres renards mais il découvre étrangement cette odeur, sur lui, qui n'est pas celle de ses congénères mais celle des humains.





Dans le langage animal, traduit en italique, les uns et les autres lui disent, "oh mais tu sens les humains", ou bien "des humains ne font pas cela".

Après sa rencontre avec le vieux renard il va se faire deux amis Avorton et Hérissée.

Apprendre comment vivent les renards est un long apprentissage surtout quand ils cherchent à se nourrir. Sa lente éducation dans le monde des canidés, est l'oeuvre de la fauve Hérissée, la renarde l'accompagne jusqu'au bout de ses tentatives, pour imiter ses gestes, il finira par croquer son premier petit mulot ; devenu un chasseur il se rendra compte que "son odeur d'humain a disparu".







Les deux amis Peter et Pax se croisent et se recroisent souvent de loin à travers les récits que dessine Sara Pennypacker, chacun s'accomplira sur le chemin pour lequel il est prédestiné.

L'amitié entre Pax et Peter ne fera que se renforcer et se justifier établissant un pont entre deux mondes.



La nature considérée comme le monde sauvage et l'autre si peu civilisé au regard du déroulement de la guerre, exhument beaucoup de symboles. En deuxième lecture ce livre si attachant, est un vrai livre d'écoute et d'éducation sur la nature, sans parti pris et sans masquer les réalités des uns et des autres dans une langue simple, sensible et émouvante.

Une très belle réussite.
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Pax et le petit soldat

Un magnifique récit sur l'amitié entre un jeune garçon et un petit renard qui vont s'adopter mutuellement.

Alors que le pays dans lequel vivent les deux personnages est en guerre, l'auteur décide d'appeler le renard Pax, la paix.

C'est ce même conflit qui va les amener à se séparer à leur insu.

Ils vivront des aventures plus ou moins heureuses, c'est la guerre, et feront des rencontres amicales ou étranges au gré de leur errance. La mort et la peur rôdent à chaque recoin de leur existence.

Le renard, personnifié ne cesse de vouloir retrouver Peter qu'il nomme "Mon garçon", il en est de même pour le jeune homme.

C'est un récit émouvant, sensible, pas du tout mièvre, qui prend aux tripes. Un roman jeunesse à ne pas rater qui peut convenir aussi à ceux qui ont gardé leur âme d'enfant.
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Pax et le petit soldat

Une jolie histoire pour enfant de 10 ans et + et pour… adulte aussi, ayant encore l'âme d'enfant. Peter va s'enfuir de chez son grand-père pour rejoindre Pax que son père, qui s'est porté volontaire à la guerre, l'a forcé à abandonner dans la forêt, à 500 kilomètres de là. Pax est un renard et ils sont unis depuis leurs plus jeunes âges, après la mort de leurs mères. Lors de son parcours, il sera blessé et recueilli par une dame qui vit isolée. Leurs échanges les aideront l'un et l'autre. Les chapitres sont alternés par les deux héros qui ne désespèrent pas de se retrouver.
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Pax : Le chemin du retour

J’ai mis un petit moment avant de me décider à lire la suite de Pax et le petit soldat. Le roman avait été un coup de cœur pour moi, et j’avais un peu peur que sa suite ne soit pas à la hauteur, et la conclusion de la saga soit une déception. Et pourtant, j’avais envie de savoir ce qu’il était advenu de nos deux petits héros. Donc j’ai fini par me lancer.



Nous suivons de façon alternative Pax et Peter. J’ai beaucoup aimé cette alternance de narrateur, d’autant plus qu’au fur et à mesure, leurs chemins se rapprochent de plus en plus. Après les tragiques événements que nos deux héros avaient vécus, il était extrêmement intéressant de voir comment l’homme et l’animal avaient poursuivi leurs vies.



Pax est l’image même de la résilience. Le jeune renard a continué sa vie, a fondé une famille, a grandi. Il se souvient toujours de son garçon et de sa vie avec lui, mais c’est quelque chose qu’il garde comme souvenir sans le faire souffrir, même après « l’abandon » de Peter. Le voir devenir père était une chose vraiment magique tout comme le lien qui se crée avec sa petite renarde lors de leur périple. On sent l’amour inconditionnel, les difficultés de devoir élever un enfant, les petits moments de joie et de fierté, mais aussi la peur qui rode continuellement.



Le jeune garçon, lui… n’a pas eu la même capacité à rebondir. Après avoir perdu ses parents et Pax, Peter se renferme sur lui-même et chercher même à éviter toutes attaches. Pour lui, se lier est maintenant synonyme de souffrance, et à treize ans, on ne veut pas souffrir. Rongé par les regrets, on le voit s’endurcir, rejeter petit à petit ceux qui l’entourent. C’est très difficile à voir et en même temps très réaliste. Son cheminement à travers le roman est d’autant plus vibrant. L’Homme ne peut pas vivre seul, et on a beau vouloir s’endurcir, on croise toujours quelqu’un capable de fissurer notre carapace. Mais c’est un processus et un apprentissage long.



A travers les conséquences de la guerre, qui ont pollué et ravagé le monde de nos deux héros, nous voyons comment chacun arrive à avancer. Reconstruire (et se reconstruire) pour l’un, vivre pour le second. Le récit est poignant, autant par la simplicité que dégage Pax, que par la tempête qui agite Peter. La nature reste au centre de leurs parcours et on y voit encore une ode à ce qui nous entoure. C’est beau à bien des niveaux. Si les monstruosités des hommes ne sont pas cachées, l’auteur nous montre aussi combien nous sommes capables de faire le bien, et je trouve que c’est un message d’autant plus important.



Je vous l’avoue j’ai attendu très longtemps de voir leurs chemins se recroiser, car pour moi, c’était une évidence. L’un comme l’autre devait se revoir pour vraiment aller de l’avant. Les choix de Sara Pennypacker m’ont surprise et en même temps, je les ai trouvés parfaits. La rédemption comme le pardon viennent à un moment clé et sous une forme inattendue. Mais c’est aussi toute la magie de la vie.



Le chemin du retour a donc été une excellente lecture. Dévoré en une soirée, je ne regrette pas d’avoir enfin sauté le pas pour découvrir la conclusion de cette histoire poignante et merveilleuse.

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Pax et le petit soldat

Peter a 12 ans quand la guerre éclate. Orphelin de mère, il vit seul avec son père et Pax, un renard qu'il a sauvé quand celui-ci était tout petit. Son père qui doit s'enrôler pour la guerre, emmène Peter chez son grand-père à 500 kilomètres de là et abandonne Pax dans une forêt. Mais Peter n'accepte pas cette décision ; il fuit le lendemain de son arrivée. Alors qu'il revient sur ses pas, il se blesse et trouve refuge chez Vola, une femme étrange qui le soigne. Au fil des jours, Peter et Vola apprennent à mieux se connaître et tous deux vont s'entraider à aller mieux. Pendant ce temps, Pax qui n'a jamais connu autre chose qu'une maison, va découvrir la nature et rencontrer Hérissée, une jeune renarde farouche, son jeune frère Avorton et Gris, un vieux renard plein de sagesse. Mais en temps de guerre, la nature recèle bien des dangers. Pax réussira-t-il à s'en sortir seul ? Retrouvera-t-il Peter ?



J'ai emprunté un peu par hasard ce roman à la médiathèque de ma commune, attirée par la couverture montrant un renard contemplant l'horizon. Aimant beaucoup les histoires d'animaux et notamment celles de renards, animaux que je trouve mystérieux et attachants, j'ai tenté l'aventure avec ce roman jeunesse.

D'ailleurs, je m'interroge car ce livre est-il vraiment destiné à un jeune lectorat ? Certes, l'histoire avec ces animaux touchera probablement les plus jeunes mais il y a quand même beaucoup de violence (celle de la guerre) et certains passages sont très tristes. J'ai même sauté un chapitre pour lire plus vite (cela ne m'arrive jamais !) pour savoir si le renardeau allait s'en sortir. J'avais une vraie boule au ventre.

La fin du roman a été pour moi assez inattendue mais émouvante, je n'en dirai pas plus pour préserver le suspense.

J'ai apprécié aussi la construction du roman qui fait alterner dans chaque chapitre un coup le petit garçon et un coup le renard.

Certaines scènes ne paraissent pas très réalistes, je pense qu'il faut parfois laisser aller son imagination et accepter aussi un certain flou dans les détails de l'histoire (on ne sait pas où ni quand se passe l'action).

Ce roman m'a fait penser à "Cheval de guerre" de M. Morpurgo que j'avais trouvé vraiment émouvant, deux histoires d'amitié magnifiques entre des hommes et des animaux par temps de guerre et aussi au film "Le renard et l'enfant" que j'aime beaucoup.

Pour conclure, je pense que cette histoire peut être lue par de jeunes lecteurs mais plutôt par des adolescents, pas avant la classe de 5ème-4ème par exemple.

Ce roman a été élu meilleur roman 2016 par un journal américain à juste titre selon moi.
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Pax : Le chemin du retour

"Pax et le petit soldat" avait été un très beau coup de cœur. Avec sa suite "Le chemin du retour", Sara Pennypacker vient de m'offrir à nouveau un merveilleux moment de lecture.



Nous retrouvons Pax et Peter un an après et bien des choses ont changé. La guerre étant terminée, il est temps de penser à la reconstruction du pays, à commencer par la dépollution des rivières. Peter, en plein deuil, éprouve le besoin de tout quitter, s'engage pour un mois en tant que Soldat de l'eau, non loin de l'endroit où il a vu son père et son renard pour la dernière fois. Pax, quant à lui, a fondé sa famille mais avec l'arrivée de ces nouveaux petits soldats, il part à la recherche d'un nouveau foyer loin de ce qu'il croit être un danger pour les siens. Les chemins qu'emprunteront le garçon et le renard les destineront à se revoir.



On retrouve ici la même trame que dans le tome précédent : d'un chapitre à un autre, la narration alterne entre les points de vue de Pax et Peter, tous deux très très attachants, nous permettant d'éprouver tour à tour leurs ressentiments. Entre l'un plein de regrets et de culpabilité et l'autre plein d'inquiétude pour les siens, le récit regorge d'émotions très diverses. Il y a évidemment beaucoup d'amour, mais aussi de la tristesse, de l'incompréhension, de la honte et plein de courage. Et rien de tout cela ne nous laisse indifférents.



La nature, avec ses forêts et ses rivières, a gardé sa place entière dans l'histoire. C'est elle d'ailleurs qui instille l'ambiance générale, à la fois poétique et sauvage.



Dans "Pax et le petit soldat", l'autrice évoquait les effets destructeurs que les guerres des hommes avaient sur elle. Ici, elle évoque un autre sujet tout aussi délicat qu'est la pollution et ses conséquences désastreuses sur la faune et la flore.



Sara Pennypacker, avec sa plume toujours aussi charmante et doucereuse, a su une nouvelle fois raconter une très belle histoire, tout en tendresse et sensibilité, en harmonie avec la nature, dans laquelle il y est question de deuil, de reconstruction, de pardon, de responsabilité parentale, de confiance en soi et envers les autres, d'écologie.



Le dénouement est tellement beau et plein de belles émotions que je n'ai pu empêcher, pour reprendre les termes de Pax, quelques gouttes salées s'écouler de mes yeux.



Ce livre est une ode à l'amour et l'amitié, à la nature et la vie sauvage. Il m'a touchée en plein cœur.



Sublime.



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Pax et le petit soldat

Salué l'an dernier par le Publishers Weekly comme « meilleur roman jeunesse de l'année » — Pax et le petit soldat est indiscutablement un roman fort et percutant. Une fable humaniste autour de l'histoire d'amitie entre un enfant de 12 ans et son petit renard victimes de la folie des hommes. Les planches de Jon Klassen en noir et blanc qui viennent ponctuer le récit intensifie la tension dramatique si bien décrite par l'auteur. Un roman phare sur le thème de la guère et de l'humanisme se détecte dès les premières pages et il est certain que celui-ci en fait parti.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Pax et le petit soldat

La guerre est là.

Peter, 12 ans doit se séparer de son renard Pax, qu’il a élevé depuis sa naissance.

Pas de place pour cet animal sauvage chez son grand-père qui va l’accueillir pendant que son père ira se battre.

Le livre démarre sur cette scène terrible. Cet abandon qui ne veut pas dire son nom.

Cet abandon auquel Pax ne croira jamais et auquel Peter ne se résignera pas.

Ces deux-là se retrouveront, il ne peut en être autrement.



Enorme coup de cœur pour ce livre qui aborde des sujets graves et universels (la guerre, le deuil, la culpabilité) d’une façon à la fois simple et limpide, avec une force peu commune.

J’ai souvent eu besoin de pauses dans ma lecture pour digérer ce que je venais de lire, pour m’en imprégner…

Ne vous arrêtez pas à l’étiquette « jeunesse »…

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Pax et le petit soldat

Un roman jeunesse émouvant porté par deux personnages principaux attachants, un petit garçon et un renard, qui se vouent un amour indéfectible et qui essaient de se retrouver après avoir été séparés.



On suit leurs aventures, on observe leur apprentissage en milieu inconnu, on souffre de leurs blessures et leur peine, on conserve l'espoir de retrouvailles, on admire leur courage ainsi que la ténacité du jeune garçon.

On apprend quantité de choses sur les renards et leur mode de vie.



La guerre s'invite tout au long de ce conte, avec ses conséquences néfastes sur la nature, le monde animal et les êtres humains. C'est écrit avec délicatesse mais cela peut tout de même être un peu difficile à soutenir pour un jeune public, notamment lorsque cela touche les animaux : un terrain miné qui emporte un cerf, un vieux renard, la patte d'un renard etc... L'écriture est assez immersive, on vit les scènes. Du coup, il ressort de cette lecture une certaine tristesse, alors que de nombreux passages ne suscitent pas ce sentiment.



Les thèmes abordés directement et indirectement apportent de la densité à ce roman qui suscitera sans doute des questions de la part des très jeunes lecteurs, lesquelles mériteront un éclairage comme les troubles post traumatiques par exemple. Un roman qui peut être support pédagogique pour les parents je pense et qui permettra sans doute des échanges avec leur enfant autour de cet ouvrage.



En résumé, un roman touchant qui présente de nombreux intérêts, outre le plaisir de lecture.
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Pax et le petit soldat

Littérature jeunesse.

J'ai trouvé ce livre tout à fait fréquentable, une jolie fable avec un renard (encore ! ) dont les pensées nous sont accessibles.

Il y a beaucoup de thèmes : famille, relation avec les animaux, guerre, amitié, transmission...

Il m'est assez difficile de juger objectivement la portée des réflexions induites par la lecture de ce conte chez un jeune esprit mais je crois que cela peut initier une discussion intéressante sur tous les sujets cités.
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Pax et le petit soldat

Un roman qui constitue une très belle histoire sur un petit garçon qui a apprivoisé un renard. Mais la guerre s'immisce et va changer leur vie.



Peter a recueilli un petit renard: il l'a élevé depuis qu'il était tout-petit. Mais son père l'a obligé à l'abandonner:

il s'est engagé, car c'était son devoir - disait-il - et il était également de son devoir à lui de faire des sacrifices.



Peter a pourtant immédiatement des regrets. de retour chez lui, Peter fugue: il repart aussitôt à la recherche de son renard avec qui il a tissé des liens indéfectibles.



Peter veut à tout prix retrouver son renard, Pax. Il l'a vu grandir, et il a passé tant de temps à jouer avec lui...C'est le début d'une longue quête qui lui demandera courage et détermination... et il fera surtout preuve d'une très grande loyauté.



Quant à Pax, il va lui aussi faire la rencontre de la guerre ...mais également de la vie sauvage: d'autres renards avec qui il apprend à vivre. Toutefois ce n'est pas évident: à plusieurs reprises, le lecteur se demande s'il va s'en sortir, savoir chasser, échapper aux méfaits de la guerre...



***



Le livre montre tour à tour ce que vit chacun d'eux: Peter ou son renard.



Le lecteur apprend à connaître davantage Peter: le jeune garçon a perdu sa mère quelque temps avant d'apprivoiser son petit renard, Pax.

Du coup, le lecteur comprend mieux le profond attachement qui les lie l'un à l'autre.



Peter va aussi faire une rencontre importante, celle d'une femme qui lui apporte beaucoup en le soignant et en le guidant dans sa quête: elle le remet sur les rails, en quelque sorte.

Vola est devenue un peu sauvage elle aussi... Elle a fait partie de l'armée et elle a de la peine à se le pardonner. Elle aussi va beaucoup progresser au contact du jeune garçon.



***



Comme Peter a apprivoisé Pax, Peter et Vola apprennent à se connaître. L'un et l'autre s'apprivoisent peu à peu et s'aident mutuellement à se pardonner leurs erreurs passés ou à apaiser leur culpabilité... celle qui existe face à la disparition d'êtres chers ou à la perte d'autres personnes - comment à la guerre tout simplement -.



Quant à Vola, j'ai beaucoup aimé sa façon de vivre en lien avec la nature (en soignant Peter à l'aide de terre/d'argile, d'arnica et de consoude par exemple). Sa créativité est remarquable également, puisqu'elle est capable de donner vie à des marionnettes, de les mettre en scène - pédagogue, elle apprend aussi à Peter à se servir du bois comme d'un matériau en lui permettant de devenir presque un véritable artisan - lui apprenant à développer aussi son sens esthétique et sa créativité -.



***



mais revenons aux deux héros de cette histoire:



Peter et Pax grandissent chacun de leur côté, et tout le roman converge vers le moment où ils vont se retrouver...

le récit reste ouvert vers l'avenir: la porte reste grande ouverte... même après un départ pour continuer à grandir et à poursuivre sa vie.



***



Au cours de cette histoire, le lecteur voit l'évolution de chacun au cours du récit: le garçon qui acquiert plus de maturité, et qui fait preuve d'un grand courage, et d'une ténacité remarquable.

Pax apprend à vivre au contact de la nature et à s'en sortir

dans un milieu naturel qu'il ne connaissait pas.



J'aime aussi l'analyse sensible des sentiments et cette notion d'action juste qui parcourt le roman d'un bout à l'autre.



Un roman très fort, attachant, courageux, et qui fait appel à la loyauté de ses sentiments envers ceux qu'on aime profondément.



Un grand roman, que je n'ai pu quitter longtemps... et que j'ai lu d'une traite.



Challenge Guerre des Clans (Romans Ados)

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Pax et le petit soldat

La guerre est sur le point d'arriver quand Peter doit quitter Pax, le renard qu'il a recueilli voilà quelques années. Orphelin de mère, abandonné par son père qui choisit de s'engager, Peter est laissé aux soins d'un grand père acariâtre. Mais le jeune garçon ne peut se résoudre à vivre loin de son ami Pax...

Dans ce roman d'aventures, les voix de Pax et de Peter alternent, pour offrir au lecteur une belle histoire d'amitié et de loyauté. Sara Pennypacker plonge le lecteur dans l'ambiance pesante de la guerre, ses conséquences sur l'environnement, son impact psychologique sur les gens.

Roman initiatique, d'aventure, d'amitié; Conte écologique, philosophique qui donne envie de prendre un peu de recul, de hauteur sur la vie humaine, ses travers et ses folies...

Les passages dans la forêt, à l'atmosphère envoûtante, m'ont particulièrement charmé.

Un roman jeunesse émouvant qui m'a beaucoup plu et que je recommande vivement.

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Le Château des papayes

J’ai fini ce livre depuis samedi et je dois vous avouer qu’il m’a fallu énormément de temps pour l’assimiler et savoir comment j’allais écrire ma chronique …

L’assimilation est désormais faite ! Pas la chronique … J’irai donc au feeling et droit au but !

Ce roman fut une de mes plus belles lectures 2021.

C’est une ode aux papayes, une ode à la différence, une ode à l’amitié, une ode à l’acceptation de soi, une ode à l’amitié, une ode à la découverte et une ode à l’enfance. Mais pas de cette ode où vous devez réfléchir pour savoir le pourquoi du comment … Celle dont les contours sont faits de « si » et de cette naïveté magique que l’on a quand on est gamin.

Cette histoire, c’est celle de Ware, un rêveur, un solitaire, un créateur, …

Cette histoire, c’est celle de Jolène, une débrouillarde, terre à terre, courageuse, …

A eux 2 ? Un duo de choc, un terrain vague et une église à moitié démolie, une plantation de papayes et un château, et surtout surtout leur force de vouloir aider les autres, embellir le quotidien et se battre pour une cause loin d’être perdue !

Je vais m’arrêter là sinon je risque de tout vous raconter et, vous m’en voyez désolée, mais les mots ici sont loin d’être aussi fort que ce que je ressens envers ce bouquin !

Alors ? Tu as toujours rêvé d’être chevalier ou de faire pousser des papayes ? Rejoins-nous !
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Pax et le petit soldat

Un garçon, un renard apprivoisé – inséparables, mais pourtant brutalement arrachés l’un à l’autre par une guerre… Parviendront-ils à se retrouver sains et saufs ? La route est parsemée de dangers, mais aussi de rencontres inattendues !



Tels sont les ingrédients principaux de ce très joli roman publié il y a deux ans et salué unanimement par la critique. Je suis vraiment ravie de voir qu’un roman comme Pax et le petite soldat peut susciter un tel engouement : il s’agit d’un beau texte exigeant, raconté à deux voix par les deux protagonistes – et, loin des « page turners » qui caracolent en tête des ventes, avec un rythme à la fois intense et assez lent, ponctué de souvenirs et prenant le temps de nous montrer comment Peter et Pax se transforment au cours de leurs périples respectifs… Nous n’avons pas boudé notre plaisir : ces deux personnages sont irrésistiblement attachants, impossible de ne pas éprouver un élan de tendresse en apprenant à les connaître ! L’intrigue est passionnante. L’écriture est sublime et souvent bouleversante.



À travers le destin de Pax et de Peter, Sara Pennypacker évoque des thèmes universels : la perte d’un proche, la culpabilité, le doute, la solitude, l’expérience à la fois enthousiasmante et douloureuse de grandir, la difficulté de trouver sa voie par rapport à ses parents, l’émancipation, l’épreuve mêlée d’exaltation du retour à la vie sauvage…



J’ai trouvé géniale l’idée d’évoquer la guerre de la perspective d’un enfant et d’un animal. On n’apprend quasiment rien des ressorts de cette guerre particulière, mais on observe son déroulement et ses conséquences immédiates et durables d’un regard innocent, à hauteur d’enfant. Là où une fresque sur l’horreur de la guerre serait difficilement supportable par de jeunes lecteurs, Pax et le petit soldat nous la raconte de façon impressionniste, à travers le ressenti de ses petits héros. Ce livre est un vibrant hymne à la paix qui a résonné fortement chez nous tous.



En même temps, ce livre est étrangement empreint d’une douceur réconfortante, à l’image des illustrations sans pareille de Jon Klassen. L’amitié indéfectible que partagent le garçon et le renard, la façon dont ils apprivoisent la nouvelle situation, leur détermination et la bienveillance qu’ils suscitent, font souffler sur cette lecture un vent d’optimisme.



(Lu à voix haute en octobre/novembre 2018)
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Dans le berceau de l'ennemi

Voila une tres belle histoire d'amour qui vaut la peine d'etre lue.L'amour,il faut y croire malgré les circonstances,malgre l'epoque dans laquelle on vit,malgre les mauvais tours du destin,malgre les autres et malgré la mechancete des hommes.

L'auteure nous emmene dans un lebensborn,a travers l'Allemagne et a travers les destins des différentes femmes ou filles que l'on rencontre.Histoire tres dure qu'ont endure volontairement ou non ces femmes prises au piege de leur sentiment,de leur conviction ou de leur histoire d'amour.

C'est un livre plein d'espoir,d'emotions qui m'a souvent fait venir les larmes aux yeux,je le recommande vivement,car tant qu'il y a de l'amour,il y a de l'espoir.



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Dans le berceau de l'ennemi

J’avais entendu beaucoup de bien sur ce livre et je l’avais mis dans ma pile de livres à lire depuis longtemps. C’est chose faite maintenant et je dois dire que j’ai été plutôt déçue par ce roman. Même si je sais que c’est une fiction, je suis toujours agacée quand l’auteur prend des libertés avec la chronologie. L’action débute en septembre 1941, à ce moment précis, si à l’Est, les allemands ont commencé à exterminer les Juifs, le camp d’extermination situé à côté du camp principal d’Auschwitz est à peine élaboré, la « Solution finale » n’a pas encore été décidée et donc l’ami de Cyrla, Isaac ne peut pas lui dire (comme il le fait) que les nazis ont commencé à gazer des familles entières à Auschwitz. Cette grossière erreur chronologique m’a alors amené à poursuivre ma lecture avec plus de méfiance et je n’ai pas réussi à adhérer à cette histoire de cousine échangée et qui part dans un Lebensborn au départ pour se cacher et poursuivre une grossesse qu’elle démarre à peine, alors que les responsables du site attendent une jeune fille à la grossesse déjà avancée. Ce que j’ai trouvé étonnant, c’est qu’aucun médecin ne la reçoit à son arrivée ! Un simple contrôle et c’était la fin pour Cyrla. Là-dessus, Sara Young ajoute une histoire d’amour entre Cyrla et l’amant allemand de sa cousine à laquelle je n’ai pas adhéré. Sans compter la fin abrupte qui nous est balancée en deux trois coups de cuillère à pot. Bref, une grosse déception !
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Dans le berceau de l'ennemi

Une belle histoire d’amour qui s’inscrit dans une thématique qui m’est chère : la deuxième guerre mondiale. L’essentiel de l’histoire se déroule dans un Lebensborn, en Allemagne. Cyrla, à moitié juive a pris l’identité de sa cousine, morte en avortant. Elle a du mal à s’y faire… mais elle n’a pas le choix. C’est ça, ou elle sait qu’elle sera envoyée dans un camp de la mort. Dans ce lieu, elle apprendra à connaître d’autres femmes, prises au piège elles aussi. Un livre rempli d’amour, d’espoir, qui domine sur les circonstances, sur l’époque. Une histoire touchante, vibrante… Une excellente lecture, que je recommande vivement.
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Le Château des papayes

Lorsque je vais en librairie jeunesse, je n'ai pas toujours d'idée sur ce que je cherche. J'aime flâner dans les rayons et laisser mes yeux être attirés par les couvertures exposées, ou par les couleurs et les graphismes des titres quand l'ouvrage est sur l'étagère.

Bref, c'est en général pour moi, une question de visuel !



C'est ce qui s'est produit avec "Le château des Papayes". Bien que la couverture soit relativement peu colorée, elle est suffisamment jolie et intrigante pour que je regarde rapidement la 4e de couverture et que ce roman reparte avec moi !



J'y ai découvert une histoire tendre et touchante, et deux personnages d'enfants aux caractères bien différents, Ware, qui ne supporte pas l'injustice et qui aimerait tant pouvoir appliquer le code de conduite des chevaliers et Jolène qui vit dans la vraie vie, qui est injuste et c'est comme ça.



Ces deux enfants vont se rencontrer et confronter leur vision du monde à celle de l'autre. Il y sera question d'un jardin, d'une église en ruine, de papayes, de douves et d'oiseaux, mais aussi de relations aux autres et à la famille.



Parce que je vis dans le monde des Bisounours, j'ai souffert avec chacun des enfants dans leurs relations avec leur proches. Je dis enfants, mais ils ont presque 12 ans.



C'est un beau roman, mais étrangement, je ne sais pas si il pourrait intéresser un enfant, alors que c'est de la littérature jeunesse !
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Pax : Le chemin du retour

Dans le roman qui précède, Peter a élevé un renard qu'il a recueilli. Mais il avait dû s'en séparer... Puis il avait tout fait pour retrouver Pax, son renard..

mais Pax avait réussi à vivre dans la nature et il était reparti en compagnie de sa nouvelle famille, une renarde appelée Hérissée et le frère de celle-ci, Avorton.



Peter a désormais tout perdu: son père, mort à la guerre, et sa mère, décédée lors d'un accident,

Pax a disparu lui aussi de la vie de Peter - qui décide de ne plus s'attacher à personne désormais, pour ne plus jamais souffrir.



Désormais, Peter s'enrôle et devient un membre d'un groupe qui a pour but de dépolluer l'eau. En effet, les soldats ont souillé l'eau des rivières et des étangs alentours.



Quant à Pax, il est devenu père de trois renardeaux avec Hérissée. Il apprend à faire face à ses nouvelles responsabilités: nourrir et veiller sur la sécurité et le bien-être des siens...



Comment Peter et pas pourraient-ils se retrouver maintenant? Et pourtant le lecteur est impatient d'assister à leurs retrouvailles....



Peter parviendra-t-il à reprendre confiance en lui? Quel rôle jouera donc Pax, le petit renard qui a bien grandi?

Et celui d'autres personnages du roman, comme Vola ou d'autres jeunes "soldats des eaux"?

Serait-il possible qu'il existe encore de l'amour même lorsque tout semble perdu?



Le livre met en scène tour à tour soit Peter, soit Pax -. le récit converge encore vers leur rencontre.



L'un et l'autre vont se lier à nouveau, avec des moments heureux qui va leur permettre de guérir de ce poison qui les a gagné:

- Peter qui ne veut plus avoir affaire à personne pour ne plus souffrir,

- Pax qui doit désormais faire face à des danger inconnus et préserver sa progéniture, de délicieux petits renardeaux inconscients des périls de la nature dans laquelle ils vivent...



La fin, inattendue, laisse néanmoins de l'espoir... même si tout n'est pas idéal avec cette pollution qui perdure après la guerre.

Comme lorsque Peter allume un grand feu qui détruit tout son passé - pour mieux se se reconstruire ensuite...

La fin va droit au coeur.



Un beau roman, rempli de sentiments forts.

Intense, comme l'amitié entre le garçon et le renard.



L'analyse des sentiments est toujours remplie de finesse... Il ne suffit pas de vivre seul pour ne plus souffrir, évidemment.

L'amour de la nature est toujours présent avec de beaux passages sur la beauté de la nature et le danger de la pollution des eaux - qui peut anéantir de jeunes animaux vivant une vie sauvage et libre.



Challenge Guerre des Clans (Romans Ados)

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Pax et le petit soldat

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Sara Young
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