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Veiller sur elle

Un livre chaudement recommandé par mon libraire, pour lequel j'ai pourtant mis un peu de temps à me lancer.

Pourquoi ne l'ai-je pas lu plus tôt?

Il y a de très nombreux résumés, il est donc inutile que j'en ajoute davantage sur le contenu.

Foncez, partez vers l'Italie en compagnie de Mimo, découvrez Pietra Alba, retrouvez Mimo et Viola, ne les lâchez pas.



Bonne lecture!
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La langue des choses cachées

Un tout petit livre, très court, mais si fort. Si dense. Si vaste.

Le livre refermé, cette langue des choses cachées résonne encore dans ma tête. Je l'entends, elle me hante. Parce qu'elle vient, je crois, de la nuit, du fond des âges.



L'écriture de Cécile Coulon est d'une poésie magnifique.

Elle s'écoute et se ressent, se vit, plus qu'elle ne se lit. Comme une musique sacrée qui emporte le coeur et fait frémir l'âme. Une vibration intense, vive et intemporelle.

Le prologue... c'est... la suite pour violoncelle seul n°1 de Bach ! Je ferme les yeux et je l'entends... Ce prologue, waouh, quelle fulgurance, quelle profondeur !



Dans beaucoup d'avis de lecteurs ou de critiques de presse, j'ai lu que ce récit était un conte ou une fable, que la 𝘮𝘦̀𝘳𝘦 et le 𝘧𝘪𝘭𝘴 étaient guérisseurs, que le prêtre représentait la normalité. Je ne sais pas trop en fait. Ce qui est sûr, c'est que seuls les noms - mère - et - fils - sont écrits en italique dans le texte. Le prêtre, l'homme (ou la brute) aux épaules rouges, la femme au fusil, et tous les autres personnages n'ont pas cette distinction. Et l'enfant (il y en a deux), reste - l'enfant - Donc pas sûre que le prêtre symbolise quelque chose de plus que les autres. La religion peut-être, aussi vieille que le monde ou presque...

Je cherche, et j'avoue que le flou demeure. Comme si l'auteur avait souhaité cacher son intention autant que les choses de cette langue.

Dans ce petit coffret à tiroirs secrets, j'entrevois, moi, une sorte de parabole, d'allégorie de la vie-mort-vie (et d'ailleurs, je ne sais pourquoi cette histoire m'a ramenée au livre de Clarissa Pinkola Estés, Femmes qui courent avec les loups). La 𝘮𝘦̀𝘳𝘦 pourrait être alors une grande prêtresse ou une déesse plus qu'une guérisseuse, ou la mort elle-même, ou la vie, ou plutôt les deux à la fois. Et le 𝘧𝘪𝘭𝘴, son autre visage, son autre polarité.

Féminin/masculin - Vieillesse/jeunesse.

Chacun détient une puissance incommensurable, illimitée.

L'un comme l'autre retirent la vie autant qu'ils la préservent.

L'un comme l'autre entendent et comprennent cette langue des choses cachées, non seulement les non-dits, les terribles secrets, la violence tue (du verbe taire...) et subie (particulièrement celle des hommes sur les femmes) mais aussi l'indicible qui échappe à la majorité de l'humanité.

Le fond du Puits, ce village sombre et glacé enchâssé entre deux collines, représenterait l'humanité toute entière, de ses premiers pas à aujourd'hui, percluse de douleurs, étranglée depuis toujours par sa haine, son avidité et sa violence.

Nous sommes et serons toujours des bipèdes bipolaires. Lumière et ombre...



Alors oui ce petit récit est sombre, mais l'écriture de Cécile Coulon l'inonde de sa lumière. L'équilibre est là, cet équilibre que 𝘮𝘦̀𝘳𝘦 et 𝘧𝘪𝘭𝘴 veulent donner au monde, au présent et au passé.

Et si je ne devais donner qu'un seul mot pour le décrire, ce serait :

M A G I S T R A L.



...



Mais bon, je cherche encore.

ET je crois que je vais le relire dans la foulée, pour essayer de trouver ma réponse, ma compréhension de la langue des choses cachées...





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La vraie vie

Un livre fort et dur. Les images sont bien choisies et on est totalement pris dans ce livre. Sous l'influence d'un père sombre et violent et d'une mère effacée, larvaire.

Deux enfants, deux réactions et constructions différentes.

La relation entre l'héroïne et son voisin reste profondément dérangeante.
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