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Critique de maliroland


De nouveau un livre au féminin non réservé aux femmes bien sûr mais dédié : pour chaque maman dont la vie ne tient qu'à un fil. Et pour celles qui essaient désespérément de devenir mères.

Pour le fil, cela m'échappe et pour les pères, le désespoir existe aussi.

P 11, la première page du récit, ne peut être comprise qu'après avoir presque tout lu. J'ai toujours une réserve pour ce stratagème où on ne comprend que bien après.

Premier chapitre. Septembre. le jardin des Lovely.

Les Lovely invitent les voisins. Whitney la maîtresse de maison hurle comme une dératée contre son fils Xavier sans avoir pris garde à ne pas être entendue. Elle est cuite aux yeux des murmures des gentils voisins.

Histoire et construction.

Les murmures se relaient en de plus ou moins courts chapitres tous intitulés, Whitney, Mara, Rebecca et Blair, soit les quatre voisines, personnages principaux. Les hommes n'ont pas voix au chapitre. Citons les néanmoins. Jacob, Albert, Ben et Aiden.

Les murmures optent pour une lecture addictive façon thriller. Xavier, 10 ans, le fils de Whitney est dans le coma suite à une chute de la fenêtre de sa chambre du troisième étage. Accident, suicide défenestration maternelle ou autres, entre tout cela mon coeur balance comme les voisines qui supputent.

Les personnages.

- Whitney une mère pas maternelle et un brin addict au sexe.
- Blair, s'est laissée enfermer bobonne à la maison.
- Rebecca, la jeunette de l'histoire qui devra changer de géniteur afin de ne pas s'enferrer dans ses fausses couches.
- Mara. L'ancienne de service. Un fils handicapé rejeté par le père. Rejette en représailles le père et ne joue pas les pompiers de service. Et faisons l'impasse sur l'avion.

Les hommes.
Je vous laisse découvrir la superficie d'un livre non au masculin.

En somme.

Une histoire triste.
Des femmes plutôt malheureuses et représentatives. Des femmes non maternelles cela existe. Des femmes à l'ancienne il y en aura d'autres plus tard, Des femmes s'enfermant elles mêmes il y en a moult. Pour Rebecca, je ne sais pas.
Des hommes sans profondeur car ce n'est pas l'objet du livre.
Une écriture de qualité sans originalité excessive.
Un style qui capte l'attention.

La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer.
Ce n'est pas possible au risque de spoiler et Ashley, tu ne pouvais trouver une autre fin ?
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