Chelsea : - Salut...
Jasmine : - Laisse-les t'admirer. On ne parle pas aux intouchables.
Il n'y a pas si longtemps, j'étais aussi une "intouchable"... Pour la première fois de ma vie les gens m'appelaient par mon nom. La profession de mon père, chasseur de fantômes, a surtout réussi à chasser toutes mes chances d'avoir une vie sociale normale. Au fil des ans, l'entreprise ne se révéla pas si rentable. Mes parents se disputaient sans arrêt au sujet de l'argent. La passion de mon père pour les fantômes l'empêchait d'avoir un métier normal. Et maman aurait aimé que le diplôme d'ingénieur de papa serve à quelque chose. Alors ils ont divorcé. Ca fait trois ans maintenant. Et depuis... j'ai lâché l'uniforme de travail, entre autre. Et puis un jour, Jasmine a remarqué mon sac vintage (enfin, Emmaüs) pendant le cours d'anglais et tout a changé...
Maman dit qu'une vie ne peut vraiment être comprise qu'en marche arrière....
Je t’en prie, ne me juge pas à cause de ma famille. Je ne l’ai pas fait pour toi. .
C’est mon rêve avec cette boite. Aider les gens à se protéger du monde paranormal.
Dans la vie, on choisit ses croyances... Moi, j'ai choisi de ne pas croire au fantômes.
J'ai toujours baigné dedans... Ai-je pour autant vu des choses soi-disant étranges ou anormales? Bien sûr... mais les enfants ont une imagination débordante.
C'est ça le truc, avec les parents. Ils veulent connaître la vérité, mais ne peuvent pas l'entendre.
Je ne devrais peut-être pas user de violence. Il y en a eu assez et je dois me fier à mon instinct désormais. La violence n’a jamais rien arrangé.
J’ignore si on est connus ou pas, tous les deux mais d’après les adultes, tout changera un jour, comme par magie, et on se fichera bien de ce que pensent les autres.
C’est ça le truc, avec les parents. Ils veulent connaître la vérité, mais ne peuvent pas l’entendre.
Même si à la Nouvelle-Orléans, les fantômes et le vaudou font partie de notre culture, les gens du quartier pensent qu’il est fou. Ce n’est pas facile de prendre sa défense.