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Critique de jeunejane


Les faits se déroulent au Canada, à Toronto.
Nous remontons dans le temps en 1960 à Saint-Agnès, un institut dirigé par une soeur diabolique. Des jeunes filles enceintes arrivent pour abriter leur grossesse des regards et faire adopter leur enfant. Leurs parents veulent les cacher.
Elles vivent le martyre, conduisent leur grossesse à terme, s'attachent au bébé qui grandit en elle et le voient une dernière fois avant leur départ. le supplice !
Elles vont découvrir des secrets sur cette institution . Cela mènera deux d'entre elles jusqu'au drame.
Parmi elles, une jeune fille tricote des chaussons jaunes avec un petit message pour " Jane " sa petite fille qu'elle ne connaîtra jamais.
Bien plus tard, des jeunes filles viendront avorter clandestinement grâce au " réseau Jane " et devront demander le docteur Evelyn Taylor qui a bien sûr un lien avec l'institution de 1960 en réaction à celui-ci.
La légalisation de l'avortement arrivera très tard au Canada, en 1988. le docteur Evelyn Taylor, fondatrice du réseau Jane est bien fatiguée après toutes ces années de clandestinité.
Le dénouement du roman arrive et il est absolument surprenant quoique, si on fait bien attention à qui a tricoté les chaussons, il y a anguille sous roche.
En résumé, voici les trois femmes clés du récit :
- Angela qui découvre la lettre adressée à Nancy. Elle lutte pour avoir un enfant.
- Nancy qui entre en contact avec le docteur Evelyn Taylor, vit un avortement puis désire et a un enfant par la suite. Elle découvre le secret de son adoption et les fameux chaussons jaunes bien enfermés dans une boîte avec un code.
- le docteur Evelyn Taylor, à la tête du réseau Jane, qui permet des avortements clandestins, dont on devine le parcours avec les dernières surprises de la fin.
Heather Marshall fait le tour de la maternité non voulue, voulue, impossible des années 1960 à nos jours au Canada anglophone.
Les faits sont imaginés mais se rapprochent très fort de faits réels.
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