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Critique de gill


Un grain de sable est venu troubler la bonace sérénité qui, entre rééditions, reprises et nouveautés, semblait s'être emparée du monde de la BD.
Mais un trou, un immense vide intersidéral s'était formé à l'endroit même du kiosque où dans le temps jadis paraissait chaque semaine mon journal préféré.
Comme le disait si bien madame Rosa, la nostalgie n'est plus ce qu'elle était.
Elle aurait pu tout aussi bien ajouter que la science-fiction aussi était en train de muter.
Argh ! le vilain mutant que voilà ...
Un grain de sable, gros comme comme la théorie du Glitch : le vrai serait la périphérie du faux !
Voilà de quoi être tout retourné.
Un vieil ami un peu barré est de retour.
Il a ramené avec lui un nouveau monde dans lequel il va falloir vivre ...
Jerry Frissen est le rédacteur en chef d'un come-back tant attendu qu'on avait failli l'oublier.
Il plane au dessus de lui l'ombre des grands qui avaient bricolé la machine à rêver, notamment celle de l'ange tutélaire à la cravate et aux chaussettes rouges.
Ils sont tellement forts ces baby-boomers, qu'en quelques numéros bien sentis, ils ont passé le relais à une génération qui a envie d'en découdre, qui semble devoir faire aussi bien.
La machine à rêver is back !
Chapitre 10 : "La mécanique du grain de sable".
Otto Maddox présente les films de l'inquiétude !
Déjà, on sent que ça va bien se passer ...
Gregory Panaccione nous fait visiter un appartement avec vue sur mer.
Ouaouu !
Oui, oui, très sympa ... pourtant je continue de trouver ça étrange.
Mais tout cela, c'était avant le drame, avant qu'Alan Moore nous révèle que "l'industrie de la bande-dessinée a toujours été entre les mains de conservateurs rapaces".
Le grain de sable, encore le grain de sable, toujours le grain de sable ... ça n'en finira donc jamais !
La contre-culture est de retour ... de la BD, des articles, des interviews, du beau et du glauque, du bien pensé et du n'importe-quoi, du coloré criard et du noir et blanc, beaucoup de nouveautés et un peu de charmantes vieilleries ... comme cet homme au téléphone que Dionnet et Margerin auraient rencontré.
Mais peut-on leur faire confiance ?
La science-fiction a décidé de ne plus être raisonnable, de ne plus cocher les cases dans lesquelles on a tenté de la cantonner.
Le grain de sable, toujours le grain de sable ... et la folie qui va avec.
La machine à rêver is back.
C'est le retour de "Métal Hurlant", chapitre 10 ...
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