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Critique de Tandarica


Peur bleue et rires jaunes, voici un livre bien noir avec de nombreux inserts de taches rouges. Telle est la nouvelle chromatique littéraire de l'infatigable et de l'inégalable Thierry Moral. Bien que partie avec l'idée en tête de lire une nouvelle par soir, j'ai finalement dévoré le livre en une seule nuit, nécessairement blanche !

Le couteau, à l'instar de cette superbe couverture qui met bien en valeur le recueil, et comme indiqué par la quatrième de couverture, est présent dès la première nouvelle (St Valentin), dont j'ai admiré la chute avec ce jeu de mot hautement suggestif : « Décidée, Alice [celle du pays des merveilles ?] empoigne le couteau et s'avance vers la salle « à vivre », mais plus pour longtemps » (p. 25).

Je ne connaissais pas le terme français pour désigner le « Solen Vagina ». Peut-être que vous si ! Dans la deuxième nouvelle j'ai fait connaissance donc avec ces couteaux-là (« authentique[s] arme[s] de pêcheur », p. 33).

Les sept autres nouvelles sont de la même veine et il serait dommage de ne pas les lire, tout comme il serait dommage pour moi de vous en dire davantage.

C'est coquasse, cynique à souhait et la langue y est bien pendue, tant celle du narrateur-auteur que celle des badauds (« phrases tantôt indignées, tantôt assassines », p. 35).

Bravo et merci pour ce cadeau de surcroît de bon augure (j'ai de nouveau pu analyser l'excellent travail des éditions Nombre 7) !
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