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EAN : 978B0CWMCQ7BC
248 pages
Lux Éditeur (04/04/2024)
4.02/5   21 notes
Résumé :
Né d’un père analphabète et d’une mère peu scolarisée, Jean-Philippe Pleau a grandi à Drummondville, rue Duplessis, dans une famille ouvrière. Les circonstances de sa vie lui ont cependant permis de poursuivre des études universitaires en sociologie et de devenir animateur de radio. Il est aujourd’hui étranger au monde d’où il vient, sans vraiment appartenir à celui dans lequel il a abouti. Rue Duplessis est l’histoire de cette déchirure sociale. Un récit émouvant o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Littérature québécoise

Jean-Philippe Pleau est un animateur à la radio de Radio-Canada. Dans ce roman autobiographique, il nous raconte son enfance dans une famille ouvrière, avec des parents peu éduqués mais très aimants qui lui ont permis de poursuivre ses études jusqu'à la maîtrise. En vieillissant, Jean-Philippe sent une différence entre lui, ses parents, et ses amis d'autrefois. Il raconte, il réfléchit, … sur ce qu'il était et ce qu'il est devenu.

J'écoute souvent son émission radiophonique. C'est un sociologue qui philosophe et vulgarise bien sa pensée. le livre est intéressant mais, je trouve que c'est parfois redondant. On revient souvent sur la même chose : Cet homme qui vient d'un milieu pauvre, n'ayant pas toute la culture générale qu'il voudrait, mais étant quand même très éduqué. J'aurais aimé davantage de récits de ses années d'études et de ses rapports avec ses collègues étudiants.

Ça reste un bon livre.
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Jean-Philippe Pleau, Rue Duplessis - Ma petite noirceur - 2024 -

Journal de lecture - 20-21 mai 2024 -

« Né d'un père analphabète et d'une mère peu scolarisée, Jean-Philippe Pleau a grandi à Drummondville, rue Duplessis, dans une famille ouvrière. Les circonstances de sa vie lui ont cependant permis de poursuivre des études universitaires en sociologie et de devenir animateur de radio. Il est aujourd'hui étranger au monde d'où il vient, sans vraiment appartenir à celui dans lequel il a abouti. Rue Duplessis est l'histoire de cette déchirure sociale. Un récit émouvant où Jean-Philippe Pleau raconte sa migration intérieure, parfois violente, souvent étonnante, jamais banale. le roman d'une vie qui se lit comme une lettre d'amour adressée à ses parents: un amour séparé par une distance de classe. » ( Les libraires )

Voilà un « roman (mettons) » bien touchant qui me rappelle beaucoup de ces croyances qui circulaient dans mon enfance, la présence de « maniaques » entre autres. Émouvant aussi par ce dualisme et cet écartèlement intérieurs qui habitent l'auteur tout au long de sa mutation vers une autre classe sociale, mais qui je crois, continueront de vivre en lui toute sa vie. Qui est-il, l'ancien ou le nouveau Jean-Philippe ? Les deux j'en suis certaine, ou alors ce troisième fait de la réconciliation de ces deux parts en lui qui en font ou feront un être unique, pleinement accordé ? Je sors de cette réflexion riche d'un peu plus d'humanité il me semble sans que je sache trop pourquoi. Je sais seulement que ce livre aura des résonances en moi qui se transformeront peut-être en gestes nouveaux… qui sait !
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J'avais beaucoup d'attentes face à cette lecture car je suis aussi de Drummondville et suis aussi originaire de la classe ouvrière.
Cependant, je n'ai pas senti de connexion avec "le roman (mettons)" ni avec les personnages. le lien émotif entre l'auteur et le lecteur ne s'est pas construit. Pourtant, les points d'ancrage étaient nombreux.
Sans doute que c'est plus un essai qu'un "roman (mettons)".

La connexion radiophonique que l'auteur dans son rôle d'animateur entretient avec ses auditeurs est, elle, plus soutenue par l'émotion. La voix, l'accent, la rhétorique, c'est porteur de sens et d'émotion.

Comme le médium est un composant essentiel du message, le médium radiophonique sied mieux à ce roman que le médium écrit. En livre audio, ce serait sans aucun doute beaucoup mieux réussi.
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critiques presse (2)
LaPresse
12 avril 2024
Auteur, réalisateur, animateur, Pleau raconte son parcours de transfuge de classe dans le courageux Rue Duplessis : ma petite noirceur [...]. C’est un récit dur, implacable, sans fard ni faux-fuyants, de la pauvreté économique, culturelle et intellectuelle du milieu ouvrier dont il est issu. Un portrait sans compromis, tout sauf édulcoré, de son enfance meurtrie par l’intimidation, de sa jeunesse malheureuse à Drummondville, et de sa migration sociale par l’éducation.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
12 avril 2024
Dans «Rue Duplessis», Jean-Philippe Pleau fait le récit du passage de son milieu d’origine à un statut plutôt enviable dans «le monde bourgeois».
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
" Il y a une vérité qui ne se voit pas sur les photos. C'est pour cela que j'écris : décrire le passé visible sur les clichés, oui, mais surtout l'autre que l'on devine hors champ et qui n'est pas moins important, même devenu inconscient."
p.49
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Nos histoires familiales nous déterminent et nous façonnent. Ne pas le voir revient à se maquiller les jours de grande fatigue.
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Je suis un gâteau Duncan Hines sur lequel on a crissé un glaçage aux truffes.
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