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Critique de Christophe_bj


le début du livre fait un résumé des deux premiers tomes et nous rappelle les personnages principaux. Ce n'est cependant qu'un aide-mémoire et il est indispensable d'avoir lu les deux premiers tomes de la trilogie avant de lire celui-ci. ● Les membres de l'expédition vers le Système de la Tortue se rendent compte que le saboteur est le masterbot de leur vaisseau. Ils se demandent comment leur IA a pu se mettre à leur nuire au point de tuer sept personnes malgré son code éthique. ● Les deux premiers tomes m'avaient beaucoup plu, mais j'avoue que j'ai été déçu par celui-ci. le jargon technique envahit le roman et ralentit l'action. ● Par exemple, était-il indispensable de s'étendre autant sur le décryptage du signal laser ? On sent que l'auteur s'est beaucoup amusé à créer ce langage, au point d'en faire une annexe, mais quant à moi j'aurais préféré qu'il passe beaucoup plus vite sur ces détails sans intérêt et sans véritable lien avec l'intrigue. ● L'auteur s'efforce de briser la monotonie de ces passages techniques par des plaisanteries niaises et assez ridicules dont le seul effet est de mettre en évidence sa maladresse, comme : « [J]'espère qu'on n'aura pas droit qu'aux cinq premières minutes de leur histoire ! — Rhoo… Tu imagines le teaser de fou ? » ● La fin aussi m'a beaucoup déçu, elle est beaucoup trop ouverte. On se dit : tout ça pour ça ? ● Les relations humaines et la sociologie des organisations pourraient être le plus intéressant, mais là encore (comme dans les premiers tomes du reste), je trouve qu'on reste un peu au ras des pâquerettes avec ce président de l'EPON qui est si « ancien monde » avec son comportement pour le moins viriliste. ● Malgré tout, c'est un roman qui se lit avec un certain plaisir car le fond de l'histoire, le contact avec une civilisation extraterrestre et ce qu'elle a pu introduire sur Terre, reste fascinant. ● Mais si l'on compare par exemple avec le chef-d'oeuvre de Liu Cixin, la trilogie du Problème à trois corps, on ne peut qu'être frappé par l'infériorité criante de celle de Pierre Raufast.
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