La regrettée Nami Sano tire vraiment bien parti de son surprenant mélange d'ambiances, en faisant jongler son oeuvre entre son côté un peu décalé, le sérieux de son intrigue puisque l'on parle quand même du meurtre de la mère de nos héros, ses éléments un petit peu glauques (coucou Karen), et même un petit côté oscillant entre le touchant et le cruel via les époux Sonoyama qui donnent tant d'amour à leur fils adoptif sans savoir ce qui se trame dans leur dos. Migi & Dali confirme ainsi être une oeuvre unique en son genre, dont on a facilement envie de découvrir la suite !




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Lu suite à une recommandation et je dois dire que l'histoire ne m'a pas vraiment convaincue.



On va suivre l'histoire de Migi et Dali, deux jumeaux, qui sont adoptés par un vieux couple sous un seul enfant nommé Hitori.

Les deux garçons vont tour à tour prendre le rôle d'Hitori et jouer l'enfant parfait tout en menant une quête qui est tout autre : démasquer le meurtrier de leur mère.



C'est assez tiré par les cheveux. Les situations sont toutes plus improbables les unes que les autres et les enfants ne ressemblent pas à des enfants et ont vraiment un côté psychopathe désagréable.

Migi et Dali est une petite curiosité des éditions Komiku, un éditeur qui aime surprendre leur lectorat avec des titres pour le moins atypiques.



C'est en tout cas le cas pour Migi et Dali, un thriller légèrement fou qui joue sur le thème de la gémellité avec deux garçons sortis tout droit du Village des damnés.



Hitori est une petite tête blonde, bien élevé, qui vient d'être adopté par un couple sans enfants, la famille, Sonoyama qui vit tranquille dans une banlieue pavillonnaire. Le cliché du gentil couple un peu agé et déjà gaga de leur enfant adoptif... Sauf que Hitorie possède un secret : il n'est pas seul et partage secrètement son quotidien avec son frère jumeau.Très secrétement car les deux enfants font tout pour éviter qu'on les voit ensemble. De plus, ils semblent être animés par un sombre dessein.



Assez creepy au départ, Migi et Dali est un début de série qui vous met tranquillement mal à l'aise avec un douceureux mélange d'humour absurde et de personnages inquiétants. Les deux (anti)héros sont plutôt sinistres. Ils s'infiltrent dans le foyer familial en jouant sur leur complicité afin de perçer les secret du couple. Il y a un petit côté Parasite dans ce titre avec ce huit-clos au coeur d'un foyer tranquille.



Tout le frisson provient des personnages de Migi et Dali, des jumeaux qui possèdent une étroite complicité ainsi qu'une souplesse à toute épreuve qui leur permet d'intervertir leur rôles facilement comme on peut le constater avec le passage du repas. Le dessin tout en sobriété de la regrettée mangaka Nami Sano accentue le suspense de certains planches comme la porte verouillé avec d'être rompue de manière comique avec les cabrioles étranges des jumeaux. Ces derniers manipulent leur entourage mais ne sont pas non plus des sadiques.



Leur but est dévoilé en fin de volume et apporte plus d'épaisseur à ce thriller désopilant et inquiétant en même temps.



Pour autant, force est de reconnaitre qu'il faut tout de même apprécier le climat d'étrangeté de ce titre avec les réactions un peu niaises du couple, l'attitude froide et calculatrice des jumeaux qui les rendent facilement antipathiques. Petit bémol, toutefois avec la première de couverture qui n'est vraiment pas engageante. Ce n'est pas la faute de Komikku qui fait un bon travail éditorial mais cette jaquette un peu froide et dérengeante ne pousse pas vraiment à la lecture. Il faut franchir le pas.



Si Migi et Dali peut rebuter dans un premier temps, son suspense , bien maîtrisé, et le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond finit par vous happer. En attendant, le tome 2 confirmera ou pas l'intéret de ce titre qui peut s'avérer être un thriller plutôt surprenant de par son savoureux mélange d'humour absurde et d'atmosphère oppressante.

Bof, je n'ai pas été très convaincue par le scénario. Certaines scènes où les jumeaux changent de place à table par exemple sont tirées par les cheveux. Et les jumeaux sont vraiment perchés. Tout comme le couple qui les accueille.

En fait on ne comprend qu'à la fin quel sera l'objectif de la série... tout un tome pour mettre en place, c'est un peu long.

L’histoire se déroule en 1990 dans le village d’Origon. Un village qui, en apparences, semble particulièrement paisible et sans le moindre problème. Pourtant, les villageois qui s’y trouvent sont loin de se douter des événements qui vont suivre…



Très rapidement, nous découvrons l’un des personnages principaux, Hitori. Un jeune garçon de 13 ans, fraîchement adopté par un couple plutôt âgé. Les deux époux n’ont malheureusement pas pu concevoir d’enfants, c’est donc tout naturellement qu’ils se sont redirigés vers l’adoption et ainsi, accueillir le jeune Hitori.



Après un bref accueil, il est grand temps de faire découvrir la nouvelle demeure de leur fils et plus précisément, sa chambre. Une chambre avec une décoration plutôt enfantine mais qui ne semble pas déranger Hitori qui demande à se retrouver seul afin d’aménager sa chambre à sa guise.



Ceci n’est pourtant qu’une excuse. Aussitôt ses nouveaux parents partis, Hitori se dirige vers un carton. Celui-ci est plutôt imposant et lourd et pour cause : il cache en réalité un jeune homme, mais pas n’importe lequel…


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Il faudra vraiment attendre la suite pour mieux voir ce que Migi & Dali a vraiment sous le coude. mais dans l'immédiat, on a un premier tome qui fait bien le job: le concept assez originale st bien posé, le mélange d'éléments humoristiques, intrigants voire plus inquiétants fonctionne, le rendu visuel est fort bien travaillé... Il faut juste accrocher à ce type d'atmosphère assez décalée, mais si c'est le cas il y a de quoi être très curieux de découvrir la suite !
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En lisant ce premier tome, on se sent happer par une atmosphère sombre, à l’instar du film “Esther” (dont je dois toujours voir le second opus...). Tout du long, le lecteur sait que quelque-chose cloche avec ces gamins, contrairement à leur nouvel entourage. Outre le fait qu’ils soient deux derrière l’identité d’ Hitori, nos anti-héros sont également déterminés à mener à bien leur mission ; une quête les poussant à fouiller toute la maison, à établir des plans, prendre des notes, ... mais il nous faut attendre la fin pour comprendre !

Nami Sano titille ainsi la curiosité du public. Qui sont ces deux orphelins ? Pourquoi cacher cet état de fait ? Quelles sont exactement leurs intentions envers ces nouveaux parents déjà d’un certain âge ? Sauf qu’on n’a pas trop le temps de s’interroger car les situations délicates sont légions dans ce premier tome. Un enfant à table pour dîner, l’autre dessous avec le chien guettant une main nourricière. Une fois Migi, une fois Dali (jeu de mots japonais avec les termes “droite” et gauche” se disant respectivement “Migi” et “Hidari” - pour rappel les R japonais sonnent comme des L).

Si le style graphique n’est pas innovant dans le genre, il reste toutefois appréciable, mettant en avant le scénario alambiqué qui continue d’intriguer jusqu’à la fin. On suit incrédule face à certaines scènes où les deux garçons sont dans la pièce avec des adultes qui n’y voient que du feu. Crédible ? Peut-être... Captivant ? Sûrement. Même quand, à la fin, un brin de réponse s’impose, la mission des jumeaux restent au cœur de nos questions. Alors, forcément, on attend la suite avec impatience !

Voilà qui s’annonce prometteur en ce début d’année chez Komikku ! Ce thriller à suspense nous plonge à la fois dans le doute et les théories, mais également dans un amour/haine des personnages principaux qui amplifie l’intérêt pour cette lecture. Si la série continue sur sa lancée, il serait judicieux de s’attendre au pire, pour notre plus grand plaisir ! Affaire à suivre...
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