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4.21/5 (sur 96 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Illustratrice le jour, couturière la nuit. Justicière pendant les pauses, .Anaïs Goldemberg se présente : "Je m'appelle Anaïs Goldemberg et je suis illustratrice pour des éditeurs jeunesse. Ma bibliographie recense une trentaine d'albums remplis de créatures velues et de gentils monstres.
Des tubes de gouache et de fins pinceaux s'éparpillent autour de ma table à dessin. Si j'arrive parfois à concocter des recettes ensorcelantes dans ma marmite, je n'ai pas encore réussi à m'envoler sur mon aspirateur.
Depuis 2004, ces sorcières trottent dans mes carnets de croquis et me font imaginer des histoires bien à elles. Elles ont déjà connu deux parutions." Diplômée en arts appliqués, je donne des cours de peinture, de dessin et d'initiation à l'Histoire de l'Art à l'école primaire.

Ses blogs : http://gouacherocks.blogspot.fr/ et http://potsdepeinture.blogspot.fr/
Ultrabook : http://anaisgoldemberg.ultra-book.com/
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Source : Ulule http://potsdepeinture.blogspot.fr/
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Proverbe : Le petit arbre a sa place au soleil, tout autant que les grands sapins.

Éphémérides,
Mars.
Les jours rallongent de quatre minutes, à la louche.
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Méditation de l'arbre
Quand la vie agitée dans la forêt le permet, chaque sorcière prend le temps de se recentrer tout en laissant son esprit s'évader grâce à un moment de méditation forestière. Pour faire de même. Voici quelques indications.
Tenez vous debout. Les pieds bien posés au sol. Détendez-vous avec de longues respirations puis. Petit à petit. Imaginez qu'à chaque expiration vos pieds développent des racines. Ces dernières poussent profondément. Dans toutes les directions. En se ramifiant de plus en plus. Pendant ce temps. Imaginez que des branches jaillissent de votre tête et de vos bras. Elles grandissent et s'épanouissent vers le ciel. Tiens. Vous êtes devenu un arbre !
Une fois que vous vous sentez à la fois bien enraciné dans le sol. Et déployé vers le soleil. Répétez-vous une pensée positive (celle qui vous parle le plus). Profitez encore un peu de ce moment d'équilibre. Puis. Toujours en respirant calmement. Retrouvez la mobilité de votre corps. Vous êtes maintenant un arbre qui marche.**

** Note de Jaloustine : Vous repérerez facilement une sorcière sortant d'une méditation de l'arbre aux petits rameaux qui lui sortent des oreilles.
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Les sorcières se regardèrent. Elles savaient bien que les monstres existaient : Grogragrou avait un jour élu domicile chez elles et n’avait pas quitté la maison depuis. Mais cette grande boule de poils n’avait jamais été un danger pour qui que ce soit (à part pour les petits biscuits fourrés).
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A l'ombre de ses nombreux toits s'étalait un vaste jardin rempli de buissons touffus, d'arbres tordus et de potagers ébouriffés. Dans l'un de ces derniers, si l'on suivait un sillon de terre humide où les dernières pommes de terre de l'année étincelaient telles des pépites d'or, on arrivait à une cabane un peu bancale. Rien de plus banal qu'une cabane dans un jardin, vous diriez-vous. Et vous auriez raisin, si ce n'est que cette cabane-là avait l'air aussi peu ordinaire que possible.
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Il y avait là une certaine foule, et les sorcières comprirent rapidement l’intérêt d’une bonne organisation. Vous aviez peut-être remarqué que « l’organisation » n’était pas leur point fort. Oh, bien sûr, elles étaient enthousiastes : elles tracèrent avec entrain des emplois du temps alambiqués et des cartes encore plus complexes recouverts de flèches phosphorescentes et de mots qui se soulignaient tout seul (personne n’y comprenait quoi que ce soit).
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Gardiennes des savoirs enfermés dans les replis de l'écorce des chênes millénaires, arpenteuses des sentiers forestiers oubliés de tous, protectrices des bois et de leurs habitants, ama trices de trombones à coulisse en temps normal, il était bien difficile de résumer en quelques mots des sorcières aussi spéciales. Mais cet été suffocant avait le mérite de simplifier les choses, et nous pouvions ainsi limiter la présentation de ces demoiselles au strict minimum : les sorcières étaient des créatures qui DETESTAIENT la chaleur.
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Vous êtes parti en vadrouille dans les bois, à la recherche d’un champignon rare ou d’une clairière où faire un petit somme. Problème : vous vous êtes totalement perdu, et votre carte de la forêt est restée à la maison. Voici quelques gestes utiles :
- Grimpez à un arbre pour repérer le terrain
- Enfourchez votre balai et prenez de la hauteur
- Paniquez (même si cela ne résout pas le problème)
- Retrouvez une file de petits cailloux blancs abandonnés : ils mènent en général quelque part
- Suivez un cours d’eau jusqu’à ce que vous arriviez à un endroit reconnaissable
- Hurlez, pour le cas où l’on vous entendrait (cela défoule)
- Ne faites surtout pas de feu
- Attendez la nuit pour vous repérer grâce aux étoiles
- Sifflez : si vous ne savez pas le faire, vous avez le temps de vous entraîner !
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Les sorcières devinèrent immédiatement que c'était là le dernier cadeau de l'Hiver. Devant un spectacle aussi beau, elles oublièrent leurs inquiétudes et leur fatigue et se perdirent dans la contemplation de leur lumineuse forêt.
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Avez-vous déjà parcouru d’anciens souterrains, des routes primitives oubliées de tous, où la pénombre enveloppe les murs de mystère et où les bruits les plus infimes donnent l’impression de réveiller les sombres créatures qui pourraient y dormir, bien loin du fracas du monde ? Avez-vous déjà arpenté ces chemins où il vaut mieux être aussi discret qu’un grain de sable, aussi silencieux qu’une ombre ? Non ? Bon, de toutes façons vous n’auriez alors rien vu de comparable à la bousculade des sorcières, alors qu’elles fuyaient à travers les tunnels.
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Les bizarreries racinaires.

Ce serait trop facile de résumer les racines à "la partie souterraine de la plante". En regardant autour de nous, on se rend compte que certaines plantes ont des racines aériennes, c'est à dire hors-sol. Par exemple, le lierre se sert de ses racines comme ventouses, pour s'accrocher à un support (comme un tronc, un mur ou... une sorcière endormie). Le gui, lui, se colle à une branche, avant de plonger ses petites racines dans le bois de son hôte. Certains arbres ont à leur pied de curieuses excroissances qui se dressent hors du sol : il s'agit de pneumatophores, des racines échappées du sol leur servant à capter l'air et à faire trébucher les sorcières maladroites.
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