Rien n'est plus difficile que de réconforter quelqu'un. Souvent, on voudrait être ailleurs, on ne sait pas comment réagir. Pourtant, les voies de la consolation peuvent être très simples et très belles.
Anne-Dauphine Julliand est autrice et réalisatrice. Il y a quelques années, elle a perdu ses deux filles, emportée à quelques années de distance par une maladie rare. Dans cette vidéo, elle nous montre comment consoler, et comment être consolé.e
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"Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie."
Thaïs est privée de tout. Elle ne bouge pas, elle ne parle pas, elle n'entend pas, elle ne chante pas, elle ne rit pas, elle ne voit pas. Elle ne pleure même pas. Mais elle aime. Elle ne fait que cela, de toutes ses forces. A travers ses blessures, ses infirmités, ses défaillances.
"Maintenant je sais. Je sais avec une certitude inébranlable qu'un jour nous gravirons ce sommet haut perché. Tous ensemble. Bien au-délà des nuages."
Un sourire jamais feint qui vient de loin, du fond de sa belle âme. (...) Ça n'est pas un sourire à pleines dent; Thaïs ne peut pas, ses traits ne sont pas assez mobiles pour cela. Non, c'est un sourire à plein coeur.
Les enfants ont cette faculté de rebondir après les larmes. Parce qu'ils ne se projettent pas dans l'avenir ; ils vivent pleinement l'instant présent.
"Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut plus ajouter de jours à la vie"
on ne cherche pas de la compassion mais de la compréhension et d'être vu de la même manière qu'avant pour toujours exister de la même manière
quelqu un a dit que la vie etait une succession de separations . Depuis la naissancejusqu a la mort ,des separations physiques, d autres psychologiques , des separations temporaires, d autres definitives, des separations en demi teintes, d autres radicales, des separations douces, d autres violentes, des eloignements , des emancipations, des arrachements, des dechirments.
Quelque soit la nuit, le jour se lève. Il me faudra du temps pour remonter la pente et reprendre espoir, mais j'y arriverai.
comme je regrette ce petit pied qui tournait. c'était la singularité de Thais. Je m'y étais attachée.Désormais, il ne tourne plus parcequ'elle ne marche plus. Plus du tout.