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3.71/5 (sur 171 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 19/04/1985
Biographie :

AnnaLinden Weller, dont les œuvres sont publiées sous le nom Arkady Martine, est une romancière et nouvelliste américaine de science-fiction.

Elle a obtenu un baccalauréat universitaire ès lettres en études religieuses à l'Université de Chicago en 2007, un master en études arméniennes classiques à l'Université d'Oxford en 2013 et un philosophiæ doctor en histoire médiévale byzantine, globale et comparative, à l'Université Rutgers en 2014.

Elle a été professeure adjointe temporaire d'histoire à l'Université Saint-Thomas de 2014 à 2015 et chercheuse postdoctorale à l'Université d'Uppsala de 2015 à 2017.

Elle a publié des écrits sur le thème de l'histoire arménienne byzantine et médiévale. "Un souvenir nommé empire" ("A Memory Called Empire", 2019), le premier tome de la série "Teixcalaan", a obtenu le Prix Hugo du meilleur roman 2020.

site officiel : https://www.arkadymartine.net/
Twitter : https://twitter.com/ArkadyMartine
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A Memory Called Empire by Arkady Martine | Review


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Engendrer un enfant avec son propre corps plutôt qu’à l’aide d’un utérus artificiel était une débauche de ressources que la station ne pouvait tout simplement pas de permettre : des femmes mouraient de cette manière ou détruisaient soit leur métabolisme soit leur plancher pelvien, alors qu’elle étaient des personnes capables de travailler. Mahit avait reçu son implant contraceptif à neuf ans. Quand elle avait appris que, parfois, des Teixcalaanlitzlim portaient leurs propres enfants à l’intérieur de leur corps, cela lui avait fait le même effet que l’eau se répandant d’un de ces bols de fleurs dans le restaurant sur Place Centre Neuf. Elle trouvait à la fois choquant et fascinant qu’on puisse avoir autant à gaspiller en toute décontraction.
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La Cité se soulève
Forte de mille points stellaires
Libérés, nous parlerons de visions non-éclipsées
Je suis une lance dans les mains du soleil.
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Arkady Martine
Trois Posidonie était devenue très gaie, entre le moment où elle avait eu une idée – qu’il lui restait encore à révéler – et celui où elle l’avait fait savoir. Mahit comprenait ça aussi. Le pouvoir d’avoir n’importe quel genre de plan, même complètement absurde ou impossible.
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De nouveau, les immensités de l’espace : le néant et les minuscules points brillants des étoiles. Ne tenez pas compte de la carte, oubliez-la. Aucune carte ne convient à ce qui s’est passé ici, le portail d’Anhamemat dans le secteur spatial de la station Lsel. Autour de la discontinuité qui marque l’existence du portail de saut — cette petite étendue invisible, l’endroit impénétrable aux regards comme aux instruments -, on trouve des épaves. Certains vaisseaux ont péri là, leurs pilotes aussi. Certains vaisseaux ont été tués là.
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Trois Posidonie n’avait encore jamais été débriefée par un officier de la Flotte teixcalaanlie, encore moins par une yaotlek. Il s’agissait là pour elle d’une nouveauté absolue. Elle trouvait cela moins effrayant qu’un debriefing par une ezuazuacat à moins de six heures de devenir impératrice. Face à Dix-neuf Herminette, difficile de ne pas faire pâle figure, même pour cette yaotlek qui semblait tout droit sortie d’un casting d’holodrame.
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« Selene. Basit ne t’aurait pas crue capable d’une telle impudence : cette porte n’est destinée qu’à une seule personne en vie. Toi. »
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« J’ai demandé au ministère de l’Information de m’envoyer un traducteur, précisa-t-elle lorsque le silence revint.
– Ce n’est pas d’un traducteur que vous avez besoin, réagit Douze Fusion, mais d’un tir de barrage destructif. Ce qui a produit ça ne devrait pas exister.
– Ah j’imagine qu’ils n’en pensent pas moins à notre sujet, dit Vingt Cigale avec une malveillance aussi sèche que du brillant d’étoile en évaporation. Peut-être devrions-nous essayer de leur parler pour voir s’ils ne voudraient pas plutôt autre chose de nous. A moins que vous n’appréciiez de voir des pilotes d’Écharde se dissoudre de l’intérieur, premier ikantlos.
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Je porte l’exil dans mon cœur. Il anime ma poésie et ma politique ; je n’en serai jamais libre, ayant vécu si longtemps hors de Teixcalaan. Je mesurerai à jamais la distance qui me sépare d’une personne restée dans le cœur du monde, la distance entre la personne que j’aurais été en y restant et celle que je suis devenue sous la pression de la frontière. Lorsque la Dix-Septième Légion, sortant du portail de saut dans de brillants vaisseaux dérobeurs d’étoiles, a rempli le ciel ebrekti de formes de chez moi, j’ai commencé par avoir peur. Une discontinuité profonde. Reconnaitre la peur dans la forme de son propre visage.
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La plus grande réussite architecturale de Basit Deniau est la maison dans laquelle il est mort.
Rose House se trouve dans le désert du Mojave, près de China Lake, lovée comme les pétales d’un cristal de gypse à l’ombre d’une dune, toute de verre trempé et de murs en stuc toujours plus incurvés, repliés sur eux-même. Un coeur labyrinthique, au battement électrique perpétuel. Deniau n’était pas le premier à mourir à l’intérieur. Désormais, il n’est plus le dernier.
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La poésie s’adresse aux désespérés, et aux gens ayant assez vécu pour avoir quelque chose à dire.
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur
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