Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 15/09/1900
Mort(e) à : New York , le 05/06/1981
Né(e) à : Paris , le 15/09/1900
Mort(e) à : New York , le 05/06/1981
Biographie :
Élie Munk est un rabbin orthodoxe français, d'origine allemande.
Sa mère décède lorsqu'il a onze ans. Son père, un négociant en cuir, décide de retourner à Berlin où il a de la famille. Élie Munk étudie au séminaire rabbinique Hildesheimer de Berlin, où il reçoit son diplôme de rabbin en 1925.
Il devient docteur en philosophie de l'Université de Berlin en 1926. Sa thèse traite de "La philosophie dans les œuvres de Victor Hugo".
Élie Munk épouse Fanny Goldberger, fille de Nathan Goldberger, le président de la communauté orthodoxe de Nuremberg. Ils sont parents de sept enfants.
Il est rabbin à Ansbach, en Bavière, de 1927 à 1937. Il quitte l'Allemagne, en 1937. Il doit se présenter, au stade de Colombes, en Hauts-de-Seine, le 6 septembre 1939. En juin 1940, la famille Munk se réfugie d'abord à Nice, puis finalement en Suisse, où elle vit jusqu'à la fin de la guerre.
Après la guerre, en août 1945, et jusqu'à sa retraite, il demeure à la tête de la synagogue Adas Yereim, aussi appelée Synagogue de la rue Cadet, à Paris.
En 1973, il se retire à New York, près de sa famille.
Auteur prolifique de réputation internationale, il termine, à l'age de 28 ans, son premier ouvrage, qui restera un classique, "Le Monde des Prières".
+ Voir plusÉlie Munk est un rabbin orthodoxe français, d'origine allemande.
Sa mère décède lorsqu'il a onze ans. Son père, un négociant en cuir, décide de retourner à Berlin où il a de la famille. Élie Munk étudie au séminaire rabbinique Hildesheimer de Berlin, où il reçoit son diplôme de rabbin en 1925.
Il devient docteur en philosophie de l'Université de Berlin en 1926. Sa thèse traite de "La philosophie dans les œuvres de Victor Hugo".
Élie Munk épouse Fanny Goldberger, fille de Nathan Goldberger, le président de la communauté orthodoxe de Nuremberg. Ils sont parents de sept enfants.
Il est rabbin à Ansbach, en Bavière, de 1927 à 1937. Il quitte l'Allemagne, en 1937. Il doit se présenter, au stade de Colombes, en Hauts-de-Seine, le 6 septembre 1939. En juin 1940, la famille Munk se réfugie d'abord à Nice, puis finalement en Suisse, où elle vit jusqu'à la fin de la guerre.
Après la guerre, en août 1945, et jusqu'à sa retraite, il demeure à la tête de la synagogue Adas Yereim, aussi appelée Synagogue de la rue Cadet, à Paris.
En 1973, il se retire à New York, près de sa famille.
Auteur prolifique de réputation internationale, il termine, à l'age de 28 ans, son premier ouvrage, qui restera un classique, "Le Monde des Prières".
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
étiquettes
Citations et extraits (1)
Ajouter une citation
ברא Il créa :
... Dès le début de son commentaire de la Torah, un de nos plus grands maîtres, Na'hmanide, fait état d'une "force dynamique", déjà mentionnée par Platon, et qui constitue le facteur intermédiaire entre l'esprit et la matière. Cet élément primaire que les philosophes grecs appelaient "hylê", revient souvent dans les considérations des penseurs juifs. C'est une force amorphe, indéterminée, confuse, que la Bible désigne sous le terme de Tohou (verset 2) et dont les caractéristiques ne sont pas certaines (S. Munk, Guide, II-13), mais dont la propriété essentielle est le pouvoir de conférer la forme à l'être en puissance pour qu'il devienne l'être en acte. Ce même facteur apparaît dans la Cabale lurianique (Isaac Luria, XVI°s) sous forme de lumière divine émanée de l'Infini dans l'espace. Elle se compose d'une infinité de points isolés et s'épanche sous une forme "atomisée". Ce monde des lumières punctiformes (olam ha-nequdoth) est, pour Luria, le monde de la confusion (olam ha-tohu). Cette force de rayonnement occupe le même rang que le Hylê des philosophes. Il s'agit dans les deux cas de la même force constructive de la matière dont les caractéristiques semblent échapper à la continuité générale des lois naturelles. Toujours est-il que la création ex nihilo comprend, selon la doctrine juive, l'action d'un facteur qui se situe entre le néant et la substance ...
p. 5 sur Genèse I-1.
... Dès le début de son commentaire de la Torah, un de nos plus grands maîtres, Na'hmanide, fait état d'une "force dynamique", déjà mentionnée par Platon, et qui constitue le facteur intermédiaire entre l'esprit et la matière. Cet élément primaire que les philosophes grecs appelaient "hylê", revient souvent dans les considérations des penseurs juifs. C'est une force amorphe, indéterminée, confuse, que la Bible désigne sous le terme de Tohou (verset 2) et dont les caractéristiques ne sont pas certaines (S. Munk, Guide, II-13), mais dont la propriété essentielle est le pouvoir de conférer la forme à l'être en puissance pour qu'il devienne l'être en acte. Ce même facteur apparaît dans la Cabale lurianique (Isaac Luria, XVI°s) sous forme de lumière divine émanée de l'Infini dans l'espace. Elle se compose d'une infinité de points isolés et s'épanche sous une forme "atomisée". Ce monde des lumières punctiformes (olam ha-nequdoth) est, pour Luria, le monde de la confusion (olam ha-tohu). Cette force de rayonnement occupe le même rang que le Hylê des philosophes. Il s'agit dans les deux cas de la même force constructive de la matière dont les caractéristiques semblent échapper à la continuité générale des lois naturelles. Toujours est-il que la création ex nihilo comprend, selon la doctrine juive, l'action d'un facteur qui se situe entre le néant et la substance ...
p. 5 sur Genèse I-1.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Elie Munk (10)Voir plus
Quiz
Voir plus
Des écrivains aux prénoms rares
Première question, facile: quel était le prénom de l’immense romancier Balzac ?
Eustache
Honoré
Maximilien
20 questions
110 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur110 lecteurs ont répondu