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4.23/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre au département de philosophie, Emilie Hache est membre du laboratoire Sophiapol de l'Université Paris Ouest - La Défense. Elle est également Chercheuse associée au Groupe d'Études constructiviste (GECo), Université libre de Bruxelles, et participe au projet de recherche Athena (Alliance nationale des sciences humaines et sociales) dans le groupe de travail Environnement.

Ses recherches portent sur les questions écologiques et sur la philosophie pragmatique. Elle est notamment l’auteure de Ce à quoi nous tenons. Propositions pour une écologie pragmatique (La Découverte, 2011).


Source : http://dep-philo.u-paris10.fr
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Le monde que nous habitons n'est pas composé que de populations, d'activités économiques, de terres habitables et d'espaces inexplorés : il est aussi tissé de récits. Face à la crise écologique, nous devons fabriquer de nouveaux imaginaires, plaident les auteurs d'un livre collectif radical et inventif dirigé par la philosophe Émilie Hache : "De l'univers clos au monde infini".


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Pour reprendre les termes de I'une d'entre elles, c'est la même société qui valorise une culture de guerre dans laquelle les femmes peuvent être violées, insultées, agressées, aussi bien chez elles que dans la rue, c'est la même culture qui entretient un rapport de destruction à l'égard de la nature et de haine envers les femmes, c'est donc cette culture dans son ensemble qu'il s'agit de changer.
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Oui, nous sommes hystériques, quand il est question de vie et de mort, en particulier la mienne et celle de mes enfants, je suis hystérique, et si les hommes ne le sont pas, c'est qu'ils ont un problème !
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Emilie Hache
S'exercer à penser de manière complexe et indisciplinée est le travail d'une vie, nous devrions avoir la même exigence et la même attention à l'égard de nos sentirs, nous indiquant le chemin vers une pensée située, ancrée dans nos corps et dans la terre et en cela encore plus complexe et vivante. Mettons notre plaisir et notre jouissance au service d'un devenir terrestre et non de sa destruction.
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Emilie Hache
Ce qui vient à l'esprit quand je pense à notre époque, c'est effectivement à cet "accélérationnisme" comme expérience propre de la modernité qui envahit tout, notre corps comme nos pensées.
Cette accélération me semble toucher autant nos vies propres que la vie intellectuelle et notre capacité de penser, en raison du flux d'informations, parutions d'articles, de livres, que l'on n'est plus en capacité d'absorber.
De toute évidence, il nous faut inventer des espaces de repos, des modes de vie alternatifs, pour ne pas se laisse écraser par ce temps fou du capitalisme, cette intrusion de l'intime, cette saturation du temps de la vie et du temps de la pensée.
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Au travers de fictions, de narrations non fictionnelles, de poésies, ou encore de théalogies, ces femmes vont reconstituer, mille fois et sous mille formes, un des récits au fondement de notre culture qui est celui de la séparation du sacré et du monde, et de l'émergence qui en résulte d'un dieu transcendant à l'origine de la destruction conjointe de la nature et des femmes - la nature devenant sa servante, et symétriquement, les femmes celles de l'homme créé à l'image de ce dieu mâle. (...) C'est au sein des religions patriarcales que les femmes, les corps et la nature ont été reléguées du côté de la matière et ont commencé à être dévalorisées ensemble.
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Giovanna Di Chiro insiste sur l'importance conjointe, au sein du mouvement de justice environnementale, de réinventer l'idée de nature, une nature décoloniale, radicalement opposée à celle de wilderness, et plus généralement, à celle sous-entendue dans le dualisme nature/culture. La nature revendiquée ici est une nature comprise comme communauté, humaine et non humaine, n'exceptant personne au-dessus d'elle ni ne réduisant personne à une version naturalisée de cette dernière, dont il s'agit de prendre soin quotidiennement, parce que c'est une question de vie et de mort pour tou-te-s les habitante-s de cette communauté.
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Comment envisager alors ce retour des préoccupations morales? On ne peut pas faire comme si elles étaient bienveillantes en soi, confondant ainsi morale et bonnes intentions alors que ces dernières font partie de ce qui a fait le plus de mal. De fait, elles peuvent servir aujourd'hui encore aux pires justifications, comme appeler à des efforts indifférenciés de tous en arguant que la crise écologique est la même pour tous, ou bien affirmer que la population humaine serait trop nombreuse, au nom de la défense de la nature. p.12
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[...] si l’on observe des non-humains, des fourmis par exemple, on ne pense pas apprendre quelque chose aux fourmis elles-mêmes. On entame plutôt cette recherche dans le but d’apprendre soi-même, ainsi qu'aux autres entomologistes et à tout amateur de fourmis et/ou de sciences, quelque chose à propos des fourmis. Il en va de même pour les sciences humaines : le sociologue n’apprend pas quelque chose aux personnes qu’il étudie, mais cherche plutôt à apprendre d’elle comme à dire ce qu’elles font. p.36
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Il nous faut alors cultiver une relation de “non-symétrie” avec Gaia : “La nature nous intéresse alors que nous n'intéressons pas la nature”. L’enjeu (moral) n’est pas de sauver la planète mais plutôt de nous protéger. Il s'agit de passer de l’idée que la Terre serait en danger à l’idée que c’est nous qui le sommes: si la planète est rendue inhabitable par notre faute, il y aura probablement évolution vers un régime qui sera plus favorable à la vie, mais pas obligatoirement à notre avantage. p.96
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Ce livre ne s'adresse pas quà un public académique, mais cherche à renouer avec la force de l'écoféminisme qui lui a valu d'intéresser et de concerner un public hétérogène.
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