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3.51/5 (sur 90 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1961
Biographie :

Frédérique Niobey vit près de Fougères où elle a pratiqué le métier d’enseignante jusqu’en 2002.

Depuis, après une soutenance de mémoire consacré aux ateliers d’écriture « Écrire juste, juste écrire », elle écrit et anime régulièrement des ateliers d’écriture au Centre Hospitalier Psychiatrique Guillaume Régnier à Rennes et à Fougères (Atelier subventionné par la DRAC) ou avec des adolescents à Lorient ou des jeunes d’I.M.E à Dol.

Elle intervient très régulièrement dans des salons de livre Jeunesse et dans des classes auprès des lecteurs de ses textes.

Loeïza, paru en 2001 aux Éditions du Rouergue, est son premier roman.

Source : /www.etrangeslectures.fr
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Bibliographie de Frédérique Niobey   (7)Voir plus

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Retour sur la résidence d?auteur et les actions des bibliothèques en faveur des publics éloignés de l?écrit en Pays de Morlaix dans le cadre du Pacte d?Avenir 2014 pour la Bretagne. Diffusion de quelques extraits du film À la lettre de Marianne Bressy - Hélène Fouéré, directrice de la Médiathèque Per-Jakez-Hélias de Landerneau ; - Sébastien Portier, responsable Culture Animation au Centre Hospitalier de Lanmeur ; - Frédérique Niobey, écrivain. - Christelle Kerebel, Jeanine Kervella, Dominique Pestel, articipantes aux ateliers d?écriture menés à la Médiathèque de Lesneven Table ronde du vendredi 21 novembre 2014 - à l'occasion des Rencontres "Le livre, la lecture et la littérature demain?..." organisées par Livre et lecture en Bretagne et la Bibliothèque des Champs Libres à Rennes. Plus d'infos sur http://lalecturedemain.wordpress.com

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Tu étais avec qui? Pas avec ce black, dis-moi, pas avec lui?

On pose moins de questions aux garçons.

Tu peux dire noir, maman. Edmond est noir, oui, profondément, d'un beau noir mat, qui fait frémir. Tu peux dire noir. N'aie pas peur de ce mot. N'aie pas peur du noir. Mais maman, tu peux dire aussi Edmond.
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Les tournesols sont jaunes, leurs tiges vertes, le ciel est bleu. Edmond est noir, je suis blanche, il n'y a plus que ces couleurs franches, il n'y a plus rien d'autre. Il n'y a plus de tours, il n'y a plus de boîtes aux lettres défoncées, il n'y a plus de crasse, il n'y a plus de graffitis obscènes, ni d'insultes, ni de crachats. Il n'y a plus les filles et les garçons, la ligne invisible qui les sépare et leurs trajets différents. Tout se déploie en grand, en frais, en clair. Nous marchons. Garde ma main dans la tienne.
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- Alors, tu l'as lu?
ça y est. Loeïza. Coincée avec elle sous l'abribus.
- Votre Rimbaud? Non.
- Ah!
Mouchée Loeïza. Ne sait plus quoi dire. Elle s'attendait sans doute à un commentaire de texte.
- Je pensais que ça pouvait t'intéresser. Moi, à ton âge...
- Voilà le bus.
Ouf! Juste à temps. Un peu plus et on avait droit aux souvenirs d'avant-guerre. Ils sont pénibles, les vieux, avec leur temps.
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Marcher sans entendre les pas, les mots de l’écran résonnent, ricochent, ils jouent à l’intérieur, véritable partie de flipper, ils rebondissent, c’est reparti, ça va faire tilt. Qu’est-ce qu’elle dit ? Pas grand-chose. Elle a tapé mon nom, quand même, ça veut dire qu’elle m’a pas oublié, je me demandais des fois, elle n’a pas oublié mon nom.
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Qu'est-ce qui remue comme ça, tout au fond ? Qu'est-ce qui se soulève, qu'elle sent venir ? Quelque chose comme une vague enfoncée loin. Retenue depuis longtemps. Qui s'ouvre un passage. Qui remonte. Comme une marée, une grande marée, un raz-de-marée. Et ça sort par les yeux. Ca coule. Ca y est. Ca coule et ça soulage.
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C'est drôle, tu ne trouves pas? Quoi? Qu'on soit frère et soeur, on ne se ressemble pas vraiment. Et là tu dis ta super phrase. Tu dis, si, on se ressemble, on est tous les deux des colis en poste restante avec marqué dessus "Attention fragile" et personne autour de nous ne sait lire l'adresse ni l'étiquette.
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On entend partout qu’il faut faire quelque chose pour la jeunesse. C’est nous la jeunesse. Ils n’ont qu’à commencer par nous écouter. Justement. Quoi ? Je ne crois pas qu’ils ont envie de nous entendre. Sois jeune et tais-toi ! C’est tout ce qu’ils nous demandent.
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- Ecoute, écoute ça!
Nadia pose un CD dans le lecteur.
- Céline Dion, merci, j'ai déjà donné.
- Non, non, écoute. ça s'appelle Mano Solo.
La musique vient.
"Et je taille ma route, plus rien ne me dégoûte
Poussé par mon instinct, je trace ma vie."
- Alors?
- Y'a du progrès!
- Arrête, c'est génial!
- Il a plus de chance que moi avec mon Bach.
- Qui?
- Ton amoureux. C'est lui qui t'a fait découvrir ça, non?
- Comment tu le sais?
- A te regarder quand tu écoutes.
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Je travaille tout un été pour me payer ma guitare, et ce soir, tu vois, je joue là, dans ton stade, je piétine ta pelouse et je t'emmerde, mon père.
Je sors enfin tous ces sons qui n'ont pas droit de cité, à la maison tu imposes, arrête un peu ta musique. Tu vas même plus loin.

Un soir à table, les choses familiales se passent toujours à table, tu souris étrangement, on mange et dans ma tête tourne cette question, mais c'est quoi ce sourire ?
Au dessert tu dis, je vais vous lire un truc.
Un signal se déclenche, ça clignote rouge en urgence, ta main va chercher sous tes fesses et ça explose dans ma tête. J'ai un cahier, un peu journal intime, j'y écris des chansons, pas des grands textes mais mes textes, et tu tiens mon cahier dans ton mauvais sourire.
T'as pas le droit, t'as pas le droit.
Benjie a des talents cachés, écoutez.
Non, t'as pas le droit, t'as pas le droit.
Tu commences à lire et tout s'arrête. Je n'entends rien, j'entends tout. C'est insupportable. Mes mots à moi, dans ta bouche. Tu les prends, tu les mâches, tu les écrases entre tes dents, tu baves dessus, tu les recraches tout sales et tout piteux. Je les reçois dans la gueule, boomerang en pleine tronche, coup de poing, KO.
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Et les mains de Nina battent, longues, souples sur la peau du djembé, toum, toum, toum.

"écoute, Flora, toum toum, toum, c'est notre coeur qui bat
C'est l'appel du toit, c'est l'appel du groupe
Toum, toum, toum, c'est notre message dans la nuit
Tu entends, Flora ?" (p.114)
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