P'tit Cab Les récits d'OBANA - Artisan de l'étrange
Certains soirs, il m’arrive de m’énerver sans raisons particulière, et quand l’aube arrive, n’en pouvant plus, je cours jusqu'à la nationale, vers cette route qui à travers champs et montagnes, file en direction de la ville tumultueuse, laissant derrière elle ce village cerné par la mort !!
Défaite après défaite, les humains payent leur tribut de sang à l’envahisseur.
- Dis, on n’a pas l’air un peu louches, avec nos pelles ?
- Il suffit d’avoir l’air naturel. Si on se conduit comme des personnes qui vont aider quelqu’un a creuser, personne ne remarquera rien.
Vivre, ce n’est pas respirer, c’est agir.
Sans fermeté, sans force, il était impossible de survivre ni de préserver son intégrité physique. Tirer parti de son intelligence et de ses capacités physiques pour survivre, voilà ce qui importait, même pour une fille.
Sotoba est un village très ancien et aujourd’hui ses morts commencent à refaire surface.
Le peuple peut tenir debout sans le roi, mais le roi, lui, ne peut pas tenir debout sans le peuple. Il en a bien trop besoin.
Quand on n’attend rien, on n’est jamais déçu. Mais dès qu’on espère et que cet espoir est déçu, on est d’autant plus désespéré. Or prier, c’est espérer. C’est pourquoi Risai n’avait jamais prié auparavant.
Nous ne sommes pas des marionnettes vouées à perpétuer un nom ! Chacun de nous possède sa liberté de pensée, et le droit de vivre comme il l’entend !
La réalité du monde, les autres, tout ça m'importe peu. Je veux pouvoir vivre la tête haute, forte et résolue.