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4.12/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bron , le 21/01/1956
Biographie :

Gérard Coquet est un romancier français.

Il devient expert-comptable stagiaire dans un cabinet de la région lyonnaise. L'envie de créer le pousse à reprendre l'entreprise familiale de location de linge, de la développer et de la vendre au bout de vingt ans.

Parallèlement, il exerce pendant onze ans les fonctions de juge auprès du tribunal de commerce de Lyon. Il termine son mandat par une garde à vue, une mise en examen et un non-lieu en correctionnelle.

Pendant toute cette période, il participe à la vie d'un groupe musical style folk, musique californienne, ballades irlandaise, country. De cette aventure, un recueil est paru en 2005, regroupant une petite partie du répertoire.

Gérard Coquet a été couronné lauréat du Prix Plume de Glace 2012 de Serre-Chevalier pour son roman "Malfront, les fantômes de la combe" et, au mois de septembre 2012, il a reçu le 1er Prix Centaure Noir de Noisy-le-Roi.

En 2022, il a publié avec Ian Manook le roman "Souviens-toi de Sarah", sous le pseudonyme collectif de Page Comann.

En dehors de l'écriture, il se passionne pour la sculpture (moulage) et la peinture.

son site : http://www.gerard-coquet.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063285275030
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L'année dernière, nous avions eu le plaisir de vous faire découvrir le procédé qui avait accompagné l'écriture de "Souviens-toi de Sarah" de Page Comann, désormais disponible au format poche aux éditions M+ Éditions Aujourd'hui, nous avons la joie de vous proposer de retrouver Gérard COQUET et IAN Manook Officiel alias Page COMANN qui vous présentent la création de leur nouveau roman écrit à quatre mains : "Outaouais" Des côtes déchiquetées d'Irlande jusqu'aux immensités enneigées du Québec, le vent de l'Outaouais souffle ses tempêtes et ses blizzards. Les hommes se révèlent plus violents encore que la nature la plus sauvage. Larguez les amarres et chaussez les raquettes. L'Outaouais vous attend. L'amour et la mort aussi. Une écriture d'une irrésistible puissance romanesque #ianmanook #pagecomann #roman #Enquête #OUTAOUAIS #QUEBEC

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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
D'un mouvement de menton, le mini Al Capone ordonne à son pote le crapaud de disparaître et d'emporter le joint sur lequel ils tirent. Ciara s'avance vers lui et désigne la porte.
_ Sharon est là ?
_ J'sais pas.
_ Je répète : Sharon est là ?
_ Hé ! T'es lourde, toi ! J't'ai dit : j'sais...
Une claque dévisse la tête du morveux et l'expédie le cul par terre. Stupéfait, il écarquille les yeux en se frottant la joue.
_ Quand tu auras fini de compter les chandelles, tu répondras à ma question, sinon je te pète les dents. Sharon est là ?
_ Non... Y a juste ma grand-mère, Mam Beth.
_ C'est bien ! Au fait, quand Mam Beth t'appelle, elle te siffle ? C'est quoi ton prénom ?
Pas de réponse. Nouvelle baffe.
_ P'tain t'es folle ?
_ Ouais, on me le dit souvent. Ton prénom ?
_ Stan.
_ Et bien voilà ! Tu sais ce qu'on va faire, Stan On va voir Mam Beth pour qu'elle nous donne des nouvelles de Sharon. Si tout se passe bien, j'oublierai ta partie de fumette avec ton pote.
Ciara aide Stan à se relever.
_

_ Non... Y a juste ma grand-mère,
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_ Bajrami est peut-être de la Sigurimi, mais il appartient à la race de ceux qui aiment coucher avec le diable. Il respecte la Loi du Kanun quand ça l'arrange. N'oublie pas que la trêve que ton père a signée avec son clan lui a coûté la vie.
_ Et qu'est-ce que tu en sais ? Ça, c'est oncle Pashe qui te l'a mis dans la tête ! Grand-mère Kerria n'est pas de cet avis ! Si j'ai bonne mémoire, c'est toi qui a insisté pour que cette bessa continue. Si tu n'en voulais pas, pourquoi avoir demandé à Pashe de la valider ?
_ Pour que ton frère ai le temps de grandir en paix.
Ajkuna dévisage sa mère. Cette histoire de reprise de sang , de bessa de promesses données ou reprises, l'agace au plus haut point. Ici, les femmes ne comptent pas, sauf à se transformer en homme pour tuer et mourir à leur tour.
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Et qu'est-ce qu'il racontait le camarade Khrouchtchev ?
Le cordonnier prend une profonde inspiration et décline, marteau levé au ciel :
_ « Ne vous inquiétez pas à propos de votre pain. Chez nous les rats mangent à eux seuls autant de blé que le peuple albanais peut en consommer ! » Résultat, depuis que le Parti a viré les Soviétiques, on crève de faim et si ça continue, on devra se bouffer les mains.
_ Tu vois , Ibrahim, tu fais toujours de la politique.
_ Non c'est pas de la politique, c'est de l'hypoglycémie.
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Foutre le camp ou mourir ?
Son périple au Pays des Aigle se termine là, en queue de poisson, entre des caisses cloutées. Que sont devenus ses rêves politiques ? Comment expliquer aux camarades du PCOF que leur égérie, la reine de la phrase assassine, la pourfendeuse d'idéologies frileuses, s'est recroquevillée à l'arrière d'un camion bâché pour fuir ? Que le régime hoxhaïste qu'ils vénèrent tant n'est qu'une illusion. Qu'elle doit sa survie à des trafiquants de femmes, de drogue ou d'armes ! Osera-t-elle leur avouer que sa trouille l'a poussée à prier Dieu pour sortir de ce merdier ?
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Ciara repose le bouquin de Kadaré.
La nuit s'épaissit autour de la maison d'Augrhus. La gorge nouée, elle reprend sa lecture. L'Albanie lui offre de nouveaux paysages, la dureté de ses montagnes, la beauté de ses torrents, l'aridité des terres non cultivées qui cernent les Kulla (maisons) frappées d'une mort à rembourser.
Ici, tout au fond du pays de Moorland, c'est la même chose : tout a un prix. La solitude d'une vie n'est souvent que la suite logique de choix ratés, et dans ce domaine, elle peut se vanter d'être médaillée olympique.
Jameson ? Non... Ça suffit.
La brume décrite dans les pages d'Avril Brisé est comparable à celle que les dieux celtes imposent à l'Irlande. Le froid est le même. Celui des âmes qu'un soleil furtif de novembre n'a pas le temps de réchauffer.
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Une rafale la gifle d'un peu de pluie et Ciara ferme les yeux. Quand elle les rouvre, l'eau, par ses reflets sur les pavés double le volume des maisons autour de la place. Pour elle, parce qu'elle est irlandaise, la pluie est un état d'âme. De l'impressionnisme, à l'état pur. Turner devenu fou. Dans les tableaux du peintre, la pluie est au service du mouvement, l'accélère, exagère le vide. Monet et Picasso sont nés de la pluie de Turner. Lorsque l'eau s'insinue dans l'échancrure de son pull, Ciara sent son corps retrécir pour l'inviter à se faufiler entre les gouttes. Sur le trottoir d'en face, l'averse gomme les vitrines des pubs. Les réverbères se tordent dans ses reflets. Alors , elle s'imagine dans un décor de polar, avec la pluie comme seul indice pour souligner le drame.
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_ Encore occupés à m'estourbir des truites ? grogne le gars en guise de bonjour.
_ Salut James, marmonne Mannan sans quitter ses mouches des yeux. Ces poissons t'appartiennent ? Depuis quand ?
_ Depuis toujours et ça remonte à plusieurs vies, à une époque où les étrangers servaient d'appâts... C'était le bon temps !
_ Ton hospitalité réchauffe le cœur !
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_ On referme demande ? demande James.
_ On y va.
Zack tire une autre pelle de la charette et se crache dans les mains. Il sait que le bruit de la terre sur le cercueil de sa fille lui résonnera dans les oreilles jusqu'à la fin de ses jours.
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_ Ouù veux-tu en venir, Zack ?
_ Je veux t'expliquer que je me suis battu avec, et contre, une structure que j'ai créée. J'ai participé à la gestion du système en espérant le voir évoluer vers la négociation, pas vers la violence. J'ai échoué. Après le cessez-le-feu de 1997, j'espérais pourtant que les choses rentreraient dans l'ordre...
_ L'ordre ? Quel ordre ?Vous n'avez su gérer les conflits qu'à coup de flingues ! Vos actions ? Vos exploits ? Des réponses merdiques à des provocations merdiques !
_ C'est pas faux.
_ Tu as raison, McCoy... L'histoire se répète et ta fille est morte, elle aussi, pour ces raisons merdiques.
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Doyle, plus blanc qu'un bidet, attend au volant, garé devant Bouge, ordonne-t-elle.
L'escogriffe met son clignotant, regarde à droite puis à gauche et démarre à la vitesse d'une limace, pendant qu'elle actionne le gyrophare et la sirène.
_ Putain, Doyle ! Grouille-toi ! T'as quoi comme infos ?
_ Un tracteur a réussi à extirper la bagnole de Casey du marécage. C'est une ancienne tourbière et le gros a eu un sacré coup de bol. Il a atterri dix mètres après la zone de drainage.
_ Il n'a rien ?
_ De la boue jusqu'aux oreilles, mais rien de cassé.
_ Et les deux corps retrouvés vers Lissoughter ,
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