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Citations de Giulia Enders (204)


Quand nous transpirons pendant un footing, nous ne remarquons rien non plus de la fête donnée dans nos baskets, où les bactéries célèbrent dans la joie ce changement climatique.
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J' en conviens, un rot ou un pet n'ont peut-être rien de très raffiné, mais sachez-le : les mouvements qui les induisent sont aussi élégants que ceux d'une danseuse étoile.
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[...] une odeur est capable de faire naître un sentiment d'attirance - les toxoplasmes le savent, tout comme les cochons truffiers. Pour une truie, la truffe dégage la même odeur qu'un beau cochon mâle - et si ce cochon torride s'est caché sous terre, alors ni une, ni deux, la truie creuse pour trouver enfin le cochon de ses rêves... à moins que ce ne soit qu'un champignon dépourvu de toute sensualité qu'elle laissera, déçue, à son éleveur. Personnellement, je trouve que le prix élevé des truffes est tout à fait justifié quand on pense à la frustration de la truie découvrant l'antithèse de son prince charmant.
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Côté vaisselle, maintenant : les éponges de cuisine sont chaudes, humides et pleines de délicieuses choses à manger – le paradis pour n’importe quel microbe qui passerait par là. Si je vous montrais à quoi ressemble une éponge vue au microscope… Les éponges de cuisine sont là pour enlever le plus gros. Ensuite, on rince les couverts et les assiettes à l’eau claire. Même mise en garde pour les torchons toujours humides. En général, ils ont plus pour effet de répartir uniformément les bactéries que de sécher la vaisselle. Les éponges et les torchons doivent être essorés au maximum et avoir la possibilité de sécher – sans quoi ils deviendront le pays de Cocagne des bactéries.
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Nous jugeons le cœur indispensable à la vie parce qu’il permet au sang de circuler dans tout notre corps, et nous admirons le cerveau parce qu’il est capable de former des pensées étonnantes à chaque seconde. Pour ce qui est de l’intestin, en revanche, la plupart d’entre nous pensent qu’il n’est bon qu’à se vider. Le reste du temps, il feignante sans doute, pendouille inutilement dans le ventre et lâche peut-être un pet de temps à autre. Compétences particulières ? Aucune, à ce qu’on croit savoir. Il faut le dire : nous le sous-estimons et, pour être franc, il nous fait même honte. L’intestin, ça craint.
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Toute personne qui souffre d'états anxieux ou dépressifs devrait garder à l'esprit qu'un ventre mal en point peut être aussi à l'origine d'humeurs noires.
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“Prendre une bouffée d’air” revient donc à prendre une bouchée d’air, à avaler de la nourriture sous forme gazeuse. Une partie non négligeable de notre poids est induite par les atomes inspirés – et non par le saucisson-beurre. D’ailleurs, les plantes tirent la plus grande part de leur poids non pas de la terre, mais de l’air ! Cela étant, loin de moi l'idée de lancer un nouveau régime alimentaire...
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[...] nous faisons face aujourd’hui à une offre de fruits qui, sans globalisation ni transports aériens, n’existerait nulle part sur la planète. En hiver, les ananas des zones tropicales voisinent sur nos étals avec les fraises fraîches des serres hollandaises et quelques figues séchées du Maroc. Ce que nous faisons entrer dans la catégorie d’une intolérance alimentaire, ce n’est donc peut-être que la réaction tout à fait saine d’un corps qui, en l’espace d’une génération, a dû s’adapter à une alimentation telle qu’elle n’a encore jamais existé.
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Si les mauvaises graisses peuvent avoir des effets néfastes, les bonnes graisses, elles, sont capables de faire des miracles. Dépenser quelques euros de plus pour s'offrir une bouteille de véritable huile d'olive pressée à froid (vierge extra), c'est donner à son morceau de baguette l'occasion de barboter dans un bain bienfaisant pour le cœur et les vaisseaux.
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Un petit pet par-ci par là, c'est très bon pour la santé. Nous sommes des être vivants, et nous hébergeons dans nos entrailles un petit peuple dont le travail assidu produit tout un tas de choses. La terre supporte bien nos gaz d'échappement ; [...]. Et pour ceux qui se targuent dignement de ne jamais avoir de flatulences, sachez-le : un mauvais péteur est aussi un mauvais hôte qui laisse ses bactéries mourir de faim.
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C'est quand nous sommes détendus qu'il (notre intestin grêle) travaille le mieux...Quand il s'agit de digestion, le paisible lecteur de romans-fleuves est plus efficace que le PDG hyperactif .
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Quoi ? Cet organe connu [notre intestin] pour produire des petits tas nauséabonds et émettre des prouts dignes d'une corne de brume ? Oui, c'est bien à lui qu'on doit aujourd'hui une reconsidération de nos acquis dans la recherche : petit à petit, on remet prudemment en question la suprématie du cerveau.
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Pour beaucoup, une pomme par jour ne pose aucun problème - s'il n'y avait pas aussi le ketchup sur les frites, le yaourt sucré aux fruits et la soupe en brique qui, tous, contiennent du fructose. Ou encore certaines tomates, spécialement cultivées pour développer une forte proportion de fructose. Pour couronner le tout, nous faisons face aujourd'hui à une offre de fruits qui, sans globalisation ni transports aériens, n'existeraient nulle part sur la planète. En hiver, les ananas des zones tropicales voisinent sur nos étals avec les fraises fraîches des serres hollandaises et quelques figues séchées du Maroc. Ce que nous faisons entrer dans la catégorie d'une intolérance alimentaire, ce n'est donc peut-être que la réaction tout à fait saine d'un corps qui, en l'espace d'une génération, a dû s'adapter à une alimentation telle qu'elle n'a encore jamais existé.
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Pour que les graisses nocives et dangereuses soient neutralisées, il faut d’abord que le cœur pompe dans le corps tout ce qui lui a été livré et que les gouttelettes de graisse atterrissent par hasard dans un vaisseau sanguin du foie. Comme il y a beaucoup de sang dans le foie, la probabilité d’une telle rencontre est élevée – mais avant cela, le cœur et les vaisseaux sont exposés sans protection à ce que McDonald’s & Co. auront pu acheter à bas prix.
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Toute personne qui souffre d'états anxieux ou dépressifs devrait garder à l'esprit qu'un ventre mal en point peut aussi être à l'origine d'humeurs noires.
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Le monde est bien plus passionnant quand on ne voit pas seulement de lui ce qu'il daigne nous montrer, mais aussi ce qu'il nous cache.
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Nous ne devrions donc pas toujours chercher la cause de nos maux dans notre tête ou dans ce qui se passe dans notre vie, car nous sommes plus que cela…
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L'hygiène fondée sur la peur vise à tout éliminer, tout exterminer. On ne sait pas très bien ce qu'on veut éradiquer, mais on pense en tous cas à quelque chose de méchant, de nuisible. De fait, quand nous faisons le ménage de cette façon, nous éliminons tout : le mauvais comme le bon. Cette conception de la propreté ne peut pas être judicieuse, car plus les standards d'hygiène sont élevés dans un pays, plus il y a d'allergies et de maladies auto-immunes. Il y a trente ans, une personne sur dix était allergique à quelque chose - aujourd'hui, c'est une sur trois.
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Il y a dans notre ventre - et non dans notre cerveau - une assemblée de bactéries qui, quand elle a été mise au régime les trois jours précédents, votera à l'unanimité un réapprovisionnement en hamburger. Et elle le fait avec tant de tact et de délicatesse que nous ne pouvons pratiquement rien lui refuser.
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Conclusion n° 1 : c'est vrai, en position accroupie, le canal intestinal est droit comme une autoroute et tout ce qui y circule va droit au but.
Conclusion n° 2 : il y a des gens sympas qui avalent des substances fluorescentes et se font radiographier pendant qu'ils font caca, tout ça pour servir la science.
Deux résultats qui, à mon avis, ne devraient laisser personne indifférent.
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