Citations de Gwen de Bonneval (31)
GILGAMESH : Tu te sens un peu perdu, Enkidu, mais ne t'inquiète pas, s'habituer au luxe n'est pas l'épreuve la plus difficile à surmonter.
COURTEPOINTE : Lui qui avait choisi de soigner plutôt que de tuer, on dit qu'il a mis fin à ses jours en ingurgitant sa propre médecine.
Un petit détour
Ces derniers temps, Valfred arborait un sourire quasi permanent. Il n'était pas peu fier de ses nouvelles dents du commerce qui avaient avantageusement remplacé les trois naturelles qu'il lui restait.
_ Ça a tout de même un avantage qu'elles soient lointaines tes contrées, ça nous éloigne des pillards et de ceux qui nous traquent...
_Le danger n'en est pas moins grand : on sait ce que l'on quitte, pas ce que l'on va trouver.
UTANAPISHTIM : L'être humain, quel qu'il soit, est fauché comme un roseau de cannaie. Bâtissons-nous des maisons pour toujours ? Scellons-nous des engagements pour toujours ? Partage-t-on un patrimoine pour toujours ? La haine se maintient-elle ici-bas pour toujours ? Le fleuve monte-t-il en crue pour toujours ?
Tous les joueurs de mandoline sont des gars épatants, je trouve. Mais ce cuistot chinois était un petit gars vraiment épatant.
Il pouvait rester assis derrière la remise à gratouiller jusqu'à ce qu'on soit mûr pour chialer à la mort.
P.14 Le vent du sud-est
Chapi Chapo Patato
Chapo Chapi Patapi
Biribibi Rabada dada
Dada dada !!
GILGAMESH : Maintenant que j'ai vu ton visage, tavernière, puissé-je ne pas voir en face celui de la mort, que je redoute tant.
LA TAVERNIÈRE : Où cours-tu ainsi, Gilgamesh ? La vie-sans-fin que tu poursuis, tu ne la trouveras pas. Lorsque les dieux ont créé les hommes, ils leur ont légué la mort, gardant pour eux seuls l'immortalité. Toi, Gilgamesh, remplis-toi le ventre, chaque jour, chaque nuit, réjouis-toi. Chaque jour, chaque nuit, fais la fête, danse et joue de la musique. Baigne-toi, lave-toi, revêts des habits propres. Contemple l'enfant qui te tient par la main et rends heureuse la femme blottie contre toi car telle est l'unique perspective réservée aux hommes.
ENKIDU : Quels genre de liens unissent les êtres humains ? Les femmes attendent-elles vraiment que les hommes se comportent comme Gilgamesh ?
LA FEMME : Secoue-moi donc cet homme pour qu'il se réveille. Qu'il rebrousse chemin et retourne en paix jusque chez lui !
UTANAPISHTIM : Les hommes sont déloyaux, il le sera aussi envers toi.
L'HOMME-SCORPION : Pourquoi as-tu accompli un aussi long et difficile parcours pour venir jusqu'à nous ? Je veux savoir les raisons de ton voyage.
GILGAMESH : Moi, je m'appelle Gilgamesh, je suis venu d'Uruk, la demeure d'Anu. La mort s'est abattue sur mon ami Enkidu, et viendra me frapper à mon tour, c'est la peur de la mort qui a guidé mes pas.
Jalle mourut le 1er novembre, juste avant le déjeuner, ce qui était franchement impertinent.
P 163
Le bruant des neiges
Olsen était capable aussi de flairer le grand large.
Il pouvait déterminer la position du bateau simplement en goûtant l'eau de mer. À ce qu'il disait.
P..239
GUILLAUME : A dire vrai je ne suis pas d'ici. Ces morts ne sont pas les miens. Mais ces crimes n'en sont pas moins atroces !
Une violente envie d'entreprendre une tournée de visite envahit Herbert.
Ce genre de choses peut vous tomber dessus n'importe quand dans l'année, mais choisit le plus souvent l'hiver, quand l'obscurité bloque toute perspective aussi bien dans la tête des bonhommes que dehors.
p.59
- Ignores-tu qu'une femme puisse être courtisée et respectée ? Chanter l'amour te dispense-t-il de toute courtoisie dans le réel, Monsieur le jongleur ?
- Troubadour... Je ne suis jongleur qu'avec les mots, ils me servent aussi de lance pour désarçonner les chevaliers.
- Que dois-je faire Docteur ?
- Remplissez vous !
Sois toujours le premier à dire bonjour.
Messire, messire, un sarrasin dans une charriote du diable !
Il y a des choses qui ne sont belles que parce qu'on ne peut les posséder.