À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, Jacques Saussey vous présente son ouvrage "Ce qu'il faut de haine" aux éditions Fleuve.
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Note de musique : © mollat
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Nous sommes tous les étrangers de ceux qui ne sont pas comme nous.
- Quoi ?? Tu parles ? Mais pourquoi tu ne nous a jamais rien dit ?
La Vieille pose un regard d'un gris blanc sur lui.
- Ce n'est pas parce qu'une armoire est fermée qu'elle est vide... (...)
- En tout cas, c'est pas souvent qu'une bonne femme ouvre la bouche pour dire quelque chose d'intelligent ! (...)
- C'est parce qu'on n'a pas souvent en face de nous quelqu'un qui l'est assez pour comprendre.
Y a-t-il un bon âge pour mourir ?
On a tendance à penser qu'on part toujours trop tôt. En fait, il n'y a pas de vérité. On part quand le cercle se rompt, quand les fils qui nous relient au vivant se nécrosent et pourrissent, nous abandonnent à la pesanteur d'un corps vidé de son essence.
C'est tout.
Elle l'a entendu sourire. Elle a songé que c'est ce qui arrive quand on écoute bien la personne qui partage notre silence.
Un amour d’adolescent est-il mort à jamais ? N’y a-t-il pas des flammèches qui courent encore, sous la surface de la peau et des sentiments refroidis, jusqu’à ce qu’un souffle les réveille de leur engourdissement ?
C'est curieux comme, quand on a manifestement la preuve que tout va au plus mal, on peut garder quand même au plus profond de soi un déni de la plus cinglante évidence.
À peine le portail ouvert, elle se jette dans mes bras et éclate en sanglots. Mon petit... J'ai dix-neuf ans et j'ai encore droit à des "mon petit". Je suppose que toutes les mères du monde ont du mal à couper le cordon...
On a parfois besoin d'écrire les paroles que tout le monde ne peut écouter.
Elle désigna du menton le couple d'adolescents qui descendait vers le métro en prenant tout le trottoir, forçant les passants à s'écarter de leur chemin.
- Charmants, hein ?
(…)
- C'est la génération qui veut ça. Ils ne croient plus en rien. C'est ce qui les rend agressifs...
- David Courty était un solitaire. Je dirais même un farouche. Il ne s'entendait avec personne et, pour tout dire, il était même assez inquiétant parfois.
- De quelle manière ?
(…)
- Pour ses collègues féminines, notamment. Il avait souvent une attitude parfaitement équivoque, si vous voyez ce que je veux dire.
- Je vois très bien , merci, mais ce que je ne vois pas, c'est en quoi ça le différencie des trois quarts des mâles de cette planète.