Chapitre 6 :
Ethan
«… Là, il commence sérieusement à me les briser. Je m’approche tout près de son visage pour qu’il comprenne bien ma façon de penser.
– J’ai pas du mal avec les femmes. Elles sont le mal. Ce sont des garces et c’est tout. Et si tu crois que tu vas m’impressionner avec ton sermon à la con, t’as frappé à la mauvaise porte.
Je commence à partir mais je me ravise, me replaçant de nouveau à quelques centimètres de son visage.
– Et cette fille est débile ! Terrorisée, tu parles ! C’est un leurre, et vous êtes tous tombés dans le panneau parce qu’elle a un joli cul !
Ce con se met à rigoler.
– Je peux savoir ce qu’il y a de drôle ?
– Tu as regardé son cul ? C’est une grande première. Depuis quand ça t’intéresse, ce genre de chose ?
Putain, je vais lui péter ses dents blanches s’il continue de se foutre de ma gueule.
– Tu me fais chier, Matt ! Je suis venu ici pour me reposer et je vous ai embarqués avec moi pour être sympa. Mais si c’est pour me casser les couilles, on va repartir fissa et rentrer chacun de son côté ! OK ?
Il fait un pas en arrière et lève les mains devant lui en signe d’apaisement.
– C’est bon, calme-toi. Je t’emmerderai plus avec ça. Mais avec les gars, on te demande juste, à défaut d’être gentil avec elle, de ne pas lui dire de vacheries. Si tu pouvais l’éviter, ce serait encore mieux. Parce que, si elle ne te plaît pas, nous on la trouve très mignonne. Donc si tu pouvais faire en sorte qu’elle ne nous mette pas tous dans le même panier que toi, ça nous arrangerait.
– J’ai jamais dit qu’elle me plaisait pas.
Je ferme les yeux. Au moment où les mots sortent de ma bouche, je sais que j’ai fait une connerie. Mais c’est trop tard. Matt les a bien entendus. …»
Il ne s'est pas seulement lancé dans une vengeance personnelle... de nombreuses autres personnes veulent l'arrêter. De l'autre, cela rend les choses encore plus énormes, plus dangereuses. J'ai l'impression d'être dans un film. Sauf que les balles sont réelles.
Chapitre 4 :
Lena
«… – …
– On te comprend. On a juste abandonné l’idée que tu partages ta vie avec l’un d’eux.
– Alors ça, jamais ! Ça n’arrivera jamais ! Hors de question ! Tu peux oublier tout de suite !
Il tend sa main vers moi.
– Voilà, c’est ce que j’essaye de t’expliquer.
Merde. Je suis un monstre en fait.
– Et ils arrivent quand ?
– Demain.
Cool. Je déteste les hommes et cinq modèles sûrement bien machos vont débarquer et envahir mon espace. Ça va être sympa cette cohabitation. J’ai hâte.
Quand je vous disais que c’était une journée de merde… …»
On va faire un marché tous les deux. Tu vas continuer d'être cette personne empathique et douce et moi je vais m'occuper des "pensées malsaines". Ça te convient ?