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4.01/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 10/01/1981
Biographie :

Marius William a toujours eu une passion pour les mots, mais jusqu’ici, celle-ci ne s’était manifestée qu’en l’écriture de récits de voyages et de critiques de musique et de cinéma – certes, personnelles - et de mails-fleuves à ses collègues sur des sujets aussi divers que la loi de finances ou la réduction de cotisations sociales Fillon.

"La Fin" (2020) est son premier (double) roman, à la fois plongée dans une âme tourmentée que critique sociétale (en particulier de l'Education Nationale), odyssée musicale et cinématographique, ou encore, pas de doute, une sacrée déclaration d'amour.

Les deux tomes, "La Malveillance" et "La Bienveillance", peuvent être lus comme un tout ou comme deux romans distincts, et dans l'ordre qu'il vous plaira.

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À la recherche du temps perdu, on y vient, du Marcel Proust breton en p’tit short, grand admirateur de Jean-Marie, lui aussi enfant du pays (mais plus par provoc que par conviction, Richard aimait bien provoquer et mettre son interlocuteur face à ses contradictions en affirmant tout et son contraire, ce qui marchait particulièrement bien avec la mère de William qui était d’accord avec sa famille de droite, alors qu’elle votait souvent extrême gauche et s’était même encartée à la CGT à la fin de sa carrière), grand amateur d’érotisme, tout comme Pierre, le dernier mari de Marie-Claude, papy Pierrot qui invita celui qu’il considérait comme son petit-fils boire une limonade au sommet de la tour de la porte Maillot vu de laquelle les personnes ressemblaient à des fourmis, William avait été impressionné par cette hauteur, Pierre qui possédait la bande du film Emmanuelle (William et Aline avaient visité d’ailleurs un des lieux de tournage au pied de la plus belle plage du monde aux Seychelles) et de Black Emmanuelle en Orient ; oui, Marcel Proust en p’tit short avait une madeleine bien à lui.

En fait, il en avait deux.

Tout d’abord la p’tite cigarette après le goûter, il avait en effet dès le plus jeune âge (sept ans) commencé à fumer, et avait depuis troqué la nicotine contre le whisky.

Il y avait ensuite Émilie, son premier grand amour, celle qui avait la cramouille accueillante, et il insistait plusieurs fois sur cette expression poétique en se resservant un énième verre de whisky digne de celui du capitaine Haddock.

Aline avait de l’humour et éclata de rire.
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(...) il se fait quasiment foutre dehors par l’harmonisatrice qui ne fout rien si ce n’est expliquer le barème, gueuler quand les moyennes par dossiers ne sont pas calculées par le correcteur et que c’est quand même pas elle qui va se taper le boulot hein, et distribuer des lots de copies supplémentaires aux correcteurs, les restes des copies, celles de ceux qui, malins, ne se présentent qu’à 13 heures le premier jour et émargent quand même, une fois tous leurs lots distribués aux pauvres neuneus arrivés à l’heure (alors, on commence chers collègues, à 9 h 48, l’ordre de mission indiquait 9 heures, après le p’tit discours de quinze minutes de l’Inspectrice présidente de jury sur l’évolution et les perspectives du BTS), oui je comprends bien cher collègue, mais on va pas refaire les lots, vous n’avez qu’à rentrer chez vous, on est désolés, mais vous comprenez hein, ces collègues victimes d’un manque à gagner de 38 euros d’indemnités pour la correction qu’ils ne feront pas même si cela fait partie de leurs obligations de service (le ministre d’alors avait fait un effet d’annonce en revalorisant l’indemnité de correction d’une copie de bac à 5 € au lieu des quelques centimes précédemment, mais oubliant, et c’était fâcheux, de revaloriser les indemnités de correction pour le supérieur, la correction d’une copie de bac était désormais davantage indemnisée qu’une copie de bac +5) mais délestés de deux jours de correction dans une salle surchauffée (et d’un froid polaire en hiver), avançant de quelques jours leurs vacances (...)
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Car William tenterait de renouveler l’expérience de nombreuses fois, en plus long souvent, et notamment dans La Lumière d’Istanbul, y recyclant au passage In The Mood For Love lors de l’avant dernier épisode de son petit roman.

Le lecteur ou la lectrice attentifs et qui seraient en train de relire le tome I à la lumière du second pourrait se dire que ce qui est présenté comme une relation singulière avec le personnage féminin principal du second tome, singulier lui aussi, tout comme l’acte exceptionnel de William la concernant, pourrait être sérieusement remis en question.

Oui, il ferait la même chose avec elle aussi, mais avec deux différences, et de taille. Oui, il y aurait des copier-coller de ses œuvres précédentes, mais il citerait ses sources, contrairement aux « articles » de sa grand-mère sur l’aide médicale d’État envoyés par ses copains, les théories complotistes, Éric Brunette, et La Lumière d’Istanbul, même lorsque ses sources seraient ses propres textes.

En outre, il ne ferait pas cela pour confirmer sa sensation qu’elle était également amoureuse de lui, comme avec Charlotte et Carolina, mais en sachant qu’il ne pourrait pas gagner, en perdant magnifique ayant juste besoin d’écrire son amour en un long et dernier geste insensé et magnifique.

En outre, son gros roman serait bien plus long que La Lumière d’Istanbul, mais l’argument n’était pas bon, l’amour ne se pesait pas, l’amour n’avait pas de mesure, l’amour ne pouvait pas être objectivé.

Oui, le tome II serait nettement plus beau.

Il ne me serait même pas nécessaire de paraître lettré pour exprimer les sentiments que j'ai pour toi, dernière destination, ultime destination d'une vie à te chercher et à te trouver à la fin, et te sortir un groupe improbable que tu ne connaîtrais pas ou cette auteure que je ne connaissais pas et dont j'avais ce jour-là acheté un livre qui m'attirait sans savoir pourquoi.

Il ne me serait pas indispensable de paraître tel un amoureux transi au bord du suicide en te citant les paroles d'Exit Music (For A Film) d'un des plus beaux albums de tous les temps, Ok Computer de Radiohead.

If I seem edgy I want you to know / Si je semble nerveux je veux que tu saches
That I never mean to take it out on you / Que je n'ai jamais l'intention de me défouler sur toi
(…)
Because I love you / Parce que je t'aime

Non, il suffirait de faire parler un de ces titres fédérateurs qui survivraient à tout, Don't Let Me Be Misunderstood que j'écouterais en rentrant de ce jour où j'aurais pu t'adresser la parole, et que je ne l'ai pas fait, je suis resté derrière les lunettes de soleil de mon ami Quentin et le chapeau qui ne m'allait pas, car contrairement à ma mère, aucun chapeau ne va sur ma tête disproportionnée, fin de mon corps vieillissant, attendant que tu lises ce message que je t'avais écrit en espérant te voir apparaître, ou le craignant, j'étais dans cet état étrange entre la terreur et l'impatience, mais je t'avais vue, après tout ce temps, je savais que tu étais belle, je m'en souvenais, mais ce serait ce jour-là que je saurais définitivement, sans même un seul résidu de peut-être, que c'est cette beauté-là que je voulais embrasser après avoir embrassé une dernière fois mon imagination.

Avant de la tuer.
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Les critiques furent effectivement aussi bienveillantes avec son roman que Daenerys dans l’avant-dernier épisode de Game Of Thrones pour les habitants de Port Réal.

Panoramédia : Une bêtise crasse, une mégalomanie outrancière, et un message nauséabond qui n'a même pas le courage de s'assumer. Au secours !

Lisons : On ne comprend toujours pas comment les Éditions de la Nuit Islandaise ont pu publier ce qu'il faut bien appeler un tract pour le RDA (rassemblement pour la diversité assimilée).

Émancipation.ne.s : Dans vingt ans, on mesurera à quel point la pensée zénourienne a transfiguré le pays des droits de la.l’ Femme.Homme.. Pour le pire, ce roman, et pour le pire, ce roman. Affligeant.

Le Progressiste Online : Là où William Husson touche au sublime, à l'abject, c'est quand il confond amour et harcèlement, sans, semble-t-il, s'en rendre compte. Cet auteur (vieux, on l'espère, il n'a même pas le courage de se rendre aux débats citoyens pour s'expliquer) transforme à son avantage ses "histoires d'amour" passant du statut de bourreau (voire violeur) à celui de victime. On mourrait de rire, si ce n'était pas si triste, devant le côté totalement irréaliste du mystérieux personnage du milieu qui n'est ni plus ni moins qu'une émanation de son cerveau d'homme dont on pensait que cette race avait disparu, une projection de ce qu'il voudrait que sa femme soit. D'ailleurs, il ne prend même pas la peine de la nommer. Non, Monsieur Husson, cette femme qui considère que la pratique abjecte, patriarcale, dégradante de la sodomie sur elle est normale n'existe pas ! Malhonnête jusqu'au bout, il va jusqu'à inventer un dialogue imaginaire totalement irréaliste (plus personne n’écrit comme votre Océane, monsieur Zénour, on est au 21e siècle !) avec une jeune fille moins caricaturale que la non-nommée mais que, quand même, l'écriture inclusive dégoûte, tiens donc. Un livre ridicule et dangereux. Un livre édifiant sur la condition des femmes en Occident. Sans parler de celle des homosexuels, des transgenres, et des animaux. Pitié, Richard Zénour, quand vous écrivez de telles horreurs, limitez-vous à 140 caractères ! lol

Développement Personnel : Si l'on regrette le cliché fugace, mais appuyé, sur la vraie psychanalyse au profit d'un charlatanisme mort-né (Yung et ses suiveurs astrologues et autres marabouts de la station château d'eau de la ligne 4 du métro parisien), on ne peut qu'être fasciné – mais un temps seulement – par cette plongée au cœur de la psyché d'une âme torturée dont la fin semble si proche que l'on ne peut que ressentir un malaise face un tel voyeurisme qui dessert son propos. Une déception, donc.

Les Rockorupteurs : Si la dénonciation épistolaire de la dictature Facebook arrive à nous tenir en haleine, la suite est indéfendable, entre populisme nauséabond et démagogie d'un autre temps.

Seconde : Si l'on goûte bien volontiers à ses quelques fantaisies inoffensives contre le communisme rampant d'une société sclérosée et malade depuis le départ du Maréchal, l'outrance dans laquelle il se vautre dans une ironie aussi grossière que déplacée envers le dernier espoir pour le retour de la France Éternelle est révoltante. Jeanne, au secours !

Radio Aimable : Un vent de fraîcheur transgressif semblait souffler sur le paysage littéraire français, quand le retour à la réalité de la bien-pensance gâche un bel été indien. À suivre néanmoins.

Le Centre : La bête immonde a ressuscité Céline, le style en moins.

Femme Libérée : On a aimé le ton sympathique du mec qui ne peut s'empêcher malheureusement, à la fin, de ne rester qu'un mec. Dur, dur, ou plutôt mou, mou. On oublie, les filles.

Le Non Partisan : Qu'il est doux de taper sur le premier homme politique responsable au pouvoir en France depuis 30 ans. Et sinon, Wil, c'est quoi ta solution ? Augmenter la dette pour maintenir vos privilèges de corporatistes ? T'es au courant que ton gosse quand il va naître, il sera endetté d’un montant colossal ? Les historiens feront un jour leur travail et apparaîtra alors la vérité qui fait mal à Monsieur Husson : oui, la gouvernance des institutions européennes est un modèle démocratique, qu’on le veuille ou non, qui ne vise que la seule finalité qu'un pays moderne devrait avoir : l'admiprise et son développement qui créent des contributions.

Le Monde de l'Apprenance : Un espion de l'horreur, celui du retour à l'autoritarisme totalitaire qui pense pouvoir balayer dans une caricature immonde cinquante années de Progrès et d'augmentation irréfutable du niveau général est parmi nous et il porte le masque d'un Zénour volontairement outrancier pour faussement le décrédibiliser et ainsi mieux discrètement distiller son message décliniste et anti-pédagogique, véritable cancer de l’École et de la République. En être encore là, en 2020, quelle tristesse !

Vertus Modernes : On ne comprend toujours pas comment William Husson, après des fulgurances jamais vues depuis cinquante ans de naufrage du navire France, y compris culturellement, ait pu à ce point rater sa fin, en légitimant finalement sans le vouloir (on espère) et à ce point un maintien de l'ordre (ou plutôt du désordre) établi et en passant à côté de son vrai sujet (qu’il s’est interdit de traiter, craignant une censure de l’État socialiste ?) : l'immigration massive et incontrôlée.

Homme 3.0 : La prose, mystérieuse, nous laisse imaginer un style transgressif du mec un peu borderline, type barbe déstructurée perfecto punk à chiens façon fin de soirée dans un rade du quartier de la gare de l'est, mais on regrette que la scène dans le train et le premier speed date avec sa meuf ne soient pas plus incarnées niveau look des deux loulous.

L’Utopie Réaliste : Cynisme assumé mais sans talent sur la fin d'un idéal, le seul, celui du partage des richesses, des luttes sociales et du travail pour tous et de son bilan globalement positif quoi qu’on en dise, qui est racontée dans un style terne et sans vie. Monsieur Husson, transgresser c’est bien, mais pour cela, il faut du talent ! Monsieur Husson, la critique est aisée mais l'art est difficile !

Freddy (Radio 3.0) : Ah ouais on s'est bien marré gros. Et sinon, t'as compris la fin ? Ah mais moi non plus j'ai pas été plus loin que la page 11. MDR. Aller on l'appelle pour lui demander ! Tu crois qu'c'est Richard Zénour qui va décrocher ? Y paraît qu'il est plus matinal que Willy. Ah ouais trop bien, y lui prépare son bol de Chocapic et le lui rapporte au pieu. Ouh la la, le ptit Riton en string, ça t'excite ma coquine, hein ?

Tradi : On sourit parfois devant cette critique transgressive bien sentie du socialisme total qui a mis à genoux la France (et encore aujourd’hui avec le masque de la macrounie), qui pourtant s'apprête à remettre le couvert, mais l'ensemble reste au final assez creux, et sans solution si ce n'est de rire de celui qui, drapé de sa parka rouge, a courageusement essayé de sauver le soldat France aux Européennes face aux vents du néosocialisme. On a besoin d'hommes tels que vous Monsieur Husson, n'ayez pas peur d'être de droite !

Décryptage.e.s : Un pamphlet qui voudrait taper sur tout le monde sauf sur son auteur, irréprochable, génie incompris, seul vestige (ou ruine plutôt) de la civilisation qu'il prétend défendre depuis son appartement résidence de la marine. Taper sur tout le monde sauf sur lui et sur une mystérieuse élève française de souche – évidemment – une mystérieuse lauréate à l’agrégation, qui toutes deux s'appellent Marine. À un tel niveau de finesse dans la transmission d’un message nauséabond, il vaut mieux en rire.


Plus tard, en 2028, en l’espace de quelques années seulement, le paysage politique avait été sensiblement recomposé.
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Bonsoir William, en effet, je ne souhaite pas te rencontrer… j ai ete heureuse de ces echanges avec toi mais je pense que tu as été très insistant voire intrusif et cela n est pas du tout à mon gout. Bonne soirre à toi
Soirée

Pour Florence, finalement, comme tant d’autres aujourd’hui, le bonheur c’est simple.

Ouais, le bonheur, c’est simple comme un blocage sur Facebook.

Mais quel bonheur de tomber sur une publication à propos ce si charmant roman qu’est Venise n’est pas en Italie que j’ai lu il y a un an ! D’une douce légèreté profonde, ce livre, souvent très drôle au style bien à lui, décrit délicatement l’âge du premier amour d’un enfant unique sous le regard délicieusement maladroit des parents.
Par contre, je ne suis pas sûr que l’homme idéal soit Québécois ! (smiley rire)

William repensait à la publication de Florence qu’il avait commentée et qui lui avait servi de prétexte à sa demande d’ajout à la liste d’amis de Florence sur Facebook.

S’il n’avait toujours aucun avis sur la question de la qualité de l’homme québécois à l’aune des exigences de la femme moderne, il savait en tout cas que l’homme idéal n’était pas pour elle le propriétaire de Monsieur Chat le Maine Coon, et ce d’autant plus qu’elle n’aimait pas les chats.
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Noel Gallagher, cette idole qui avait su canaliser sa souffrance dans ses chansons qui n’en parlaient pas, lui préférant l’universalité de la beauté de la vie malgré la pluie, la souffrance de l’absence d’un père, la souffrance de l’absence du père, mais pas du sien (que Peggy, sa mère, accompagnée de ses trois fils, Paul, Noel et Liam, avait quitté pour vivre seule avec ses garçons) qui le tabassait quand son petit frère Liam souffrait d’en être spectateur, canalisant ensuite sa souffrance dans son incarnation de la dernière rock’n’roll star - celle qu’il s’affirmait être dans le premier titre du premier album dans lequel ses rêves étaient réels - dans toute sa majesté et ses excès inhérents à son statut.

Après avoir visionné le film documentaire sur Oasis appelé Supersonic le jour du dixième anniversaire de la séparation du groupe avec ses témoignages des deux frères parlant avec pudeur de leur enfance pauvre et de leur père, William se disait que c’était leur condition sociale, leur père violent puis absent qui avaient été le moteur de leur œuvre.
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Il repenserait aux mots les plus dégradants qu’elle lui a dits, que lui a dits, hurlés, seul, en se branlant seul en pensant à elle.

Non. Ces mots n’auraient pas été dégradants. Ces mots n’auraient pas été abominables. Ces mots n’auraient pas été épouvantables.

Ce seraient les seuls mots possibles – ou alors il aurait fallu en inventer d’autres, pour leur histoire, pour exprimer l’ardente intensité de ce qu’ils ressentaient.

C’étaient des mots d’amour, oui d’amour, pour exprimer ce qu’ils vivaient, et ne revivraient plus jamais maintenant que leur histoire était terminée.

C’étaient leurs mots.

Dans leur histoire, ces deux éléments, la profondeur de leurs sentiments et la bestialité de leurs étreintes, seraient bel et bien deux aspects différents émanant d’une même beauté : leur amour.

Oui, car, finalement, il l’aimait sa Paulina, sincèrement, profondément, tendrement, follement, l’aime encore et l’aimerait toujours avec la même force. Il ressentirait jusqu’à la fin de sa vie avec la même puissance deux émotions différentes quant à leurs effets physiques mais non quant à leur cause respective : la pureté du véritable amour.

Il serait ému à en crever jusqu’à la fin des temps en repensant à son sourire dans lequel se nichaient toute la beauté et la bonté du monde qu’il avait si amoureusement capté dans les photos qu’il avait prises d’elles dont une dizaine ornait les meubles de sa maison et qu’il avait soigneusement gardées dans une boîte à leur séparation, au regard qu’elle lui avait jeté le jour de leur rencontre lorsqu’il l’avait retrouvée pour aller déjeuner avec ses collègues, ce regard dans lequel il avait compris qu’elle le désirait, qu’elle l’aimait, et encore davantage à la fin de leur premier baiser chez elle après lequel il avait vu des larmes de bonheur faire briller ses yeux, à leur émotion mutuelle indescriptible quand ils se retrouvaient ou se quittaient, à ses gros et superbes seins qu’il suçait, aspirait, embrassait fiévreusement, à sa bouche magnifiquement dessinée qui accueillait avec une douceur sauvage son dard et son foutre, à son magnifique, son sublime gros cul ouvert, avide de sa queue, oui, le cul de celle qui aurait dû être sa femme à quatre pattes, sa chatte luisante exigeant les plus violentes, les plus synchronisées, les plus exquises, les plus divines des levrettes, et un peu plus haut, lubrifié et dilaté, son trou du cul exigeant les plus brutales, les plus osmotiques, les plus absolues, donc les plus amoureuses des sodomies.

Donc, ce qu’il considérerait comme une magnifique et fugace histoire d’amour ne serait-elle finalement qu’une histoire de cul ?

Non, il aurait bel et bien vécu l’Amour Total.
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Maintenant, tu es Océane Dragonnier. C’est l’hypothèse la plus folle, et la plus logique pourtant. Je te demande un signe dans mon message, tu me le donnes en m’embrassant de même. Qu’attends-tu ? Où es-tu ? Pourquoi ce profil fictif créé ? Si j’étais vraiment dérangé, un grand malade, je me dirais que tout ceci est délibéré.

Le suis-je ?

Et moi de plonger la tête la première ; finir mon roman, c’était t’enfermer dans une boite, l’amazone à 18,90 euros c’est un prix inacceptable pour un sentiment si insensé, et toi tu l’ouvres, et tout rejailli, bordélise la nuit sans alcool ivre de ton aveu, tu l’as ouverte ma folie, tu l’as ouvert mon roman taré dont toi seule a compris le prologue qui chiale ton souvenir vif comme le vent du printemps dans mon jardin me soufflant mes mots, extériorisant soudain ce que j’avais confiné dans mes pages, si eu du mal à maîtriser dans mon roman avant d’y parvenir aux yeux de tous sauf de toi qui a toujours aperçu, pressenti, ignoré, été aveuglée par, heureuse de mes légers débordements, mes impressions bizarres tu disais, que j’avais fini par te laisser comme seuls souvenirs pensais-je. C’était bien plus facile, bien moins douloureux de se dire que tout ceci n’était qu’une fiction que de repenser à ces peut-être occasions manquées ou prémisses de ces dernières, et quand bien même leur absence, tout ce que cet espoir irradiant m’apportait, et même sans espoir quand tu lisais ton bricoleur à la place de ma lumière, désormais déçue, renommée, désormais statut de simple texte réussi, déclaration d’amour pour une autre que toi seule aurait dû comprendre, c’était déjà toi même si je l’ignorais ; ce 14 juin de notre rencontre où tu pénétras ma peau, c’était passé et présent et futur ; cette lumière sous une autre plume, déçue, simple texte réussi de moi jamais déçu de toi. Hein, pourquoi je n’ai pas racheté le stand boucherie et ses ribs marinés pour t’emmener à Dubrovnik ou à Port Real ou au Mc Do de Sevran et découvrir ta peau de mes mains grasses de ribs marinés ? Pourquoi a-t-il encore fallu que je me sabote ? J’arrête à chaque fois de la compter, mon irrépressibilité de messages vocaux de la nuit de nos toujours possibles car tu m’embrasses de même ; je repense à ta beauté totale dans tes petites notes vocales (sais-tu que je les ai comptés et qu’il y en a un nombre parfaitement égal eux deux derniers chiffres de ton année de naissance ?) ; je réécoute mes messages de cette nuit sans fin, celle de ton retour, ils sont joyeux en disant le regret, ils sont joyeux parce que tu te moques de moi, ils sont joyeux parce que tu me dis adieu, ils sont joyeux car tu me dis bonjour, ils sont joyeux parce que l’amour jamais déçu a toujours été joyeux avec toi, ils sont joyeux car je t’aime et que toujours cela me rendra heureux, ils sont joyeux car tu m’aimes et même si seulement à ta façon, ils sont joyeux car peut-être ce n’est pas toi cet alias mais ce sera toujours pourtant toi ma Madeleine qui devait pour me sauver m’aider à extérioriser toute la puanteur de ce qui n’était pas toi m’avait fait vivre moi consentant, pour apprendre à être aimé par toi même si à ta façon impossible, aimer, enfin, mal, trop, d’une manière flippante, obèse de mes onze centaines de pages pour te dire à quel point j’étais laid mais suis devenu beau dans tes yeux qui ne me regardaient qu’à travers le sourire de ta voix et maintenant la vérité de mes mots.
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Je le connais bien le cancer ; tout comme mon oncle, mon grand-père est mort d’un cancer du poumon, celui des fumeurs, lui qui était trop honnête, trop droit, celui auquel tu ne m’as pas accompagné à son enterrement, celui qui tenait jusqu’à la bêtise ses promesses, juste, parfaitement juste, qui s’obligeait face aux décisions qu’il avait prises, ne revenait pas en arrière.

Mon grand-père paternel communiquait très mal.

À la fin de sa vie, il était infesté de métastases.

Toi et moi, chacun de notre côté, n’en sommes pas là, et heureusement, pourtant les métastases grouillaient dans ce qui fut nous, mais on les a découvertes trop tard, tout comme j’ai compris trop tard ce que j’aurais dû comprendre bien avant, et qu’au fond de moi, j’avais bien compris mais ne m’autorisait pas à comprendre, moi, le seul, qui arrivait, parfois, à lire entre tes lignes.

Les métastases de ce cancer du couple, celui de la non-communication ou de la mal-communication.
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J'ai enseigné dans ma vie. Responsable de formation à l'Ordre des Experts-Comptables, après avoir travaillé en cabinet, après mon burn-out (si tant est que ce terme veuille dire quelque chose). Je peux vous parler du bâtiment où j'enseignais. Je suis comptable, les chiffres, j'en retiens certains, ceux qui me rappellent les numéros de comptes. C'est marrant, ceux-là sont des comptes d'immobilisations incorporelles. J'enseignais en salle D206, D207, et D208, principalement. La petite salle des profs de cet étage est la D205B (et le compte 205 concerne la propriété intellectuelle). Il y a une photocopieuse pas très loin, après les portes coupe-feu, elle marchait assez mal, mais il y eut du mieux avant que je parte de cet endroit. Je l'ai pas mal utilisée je dois dire, mais sur 1100 pages, c'est bien peu, et les mots de l'auteur n'étaient pas déposés je crois, et puis je pense qu'il ne m'en voudrait pas s'il d'aventure il l'apprenait.

Les salles D207 et D208 communiquent par une porte qui fermait mal lorsque j'y enseignais. Il fallait y mettre une chaise devant pour tenter de la fermer. Mais même ainsi, on entendait ce que disait le collègue, ou la collègue, à côté. Point d'humour de comptable ici, je vous rassure tout de suite, mais l'idée que la communication entre ces deux salles ne pouvait que se faire, et même si, pardon, les immobilisations sont incorporelles, et puis ce mot, synonyme d'immatériel, est sujet à interprétation.

Il y a un supermarché pas mal pas très loin de chez moi, avec un stand boucherie fraiche, on y trouve de la viande de qualité pour des soirées barbecue de qualité avec des personnes de qualité, même si j'ai toujours été tenté de citer Lamartine lors de ces soirées pourtant de qualité, et encore maintenant.

Il y a un livre que je dois lire depuis un an et demi environ : trop intelligent pour être heureux ?

Pourtant, je n'affirme rien.

Et attention aux contresens : surdoué n'est pas à penser en terme de supériorité de potentiel intellectuel mais plutôt comme intelligence différente, façon de penser et réfléchir singuliere car la plupart du temps en lien avec une hypersensibilité.

Il y a deux fautes dans ce texte, peut-être encore d'autres, vous ne m'en voudrez pas : il est tard, il est tôt, il fait sommeil, mais je vais attendre sur mon balcon de quelques jours le soleil se lever sur la mer. La brume est là mais s'est dissipée autrement.

Le soleil se lève toujours après la nuit.

La nuit est courte en été.

La nuit est courte après la fin.
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