Nadia Hamidi

Maria Montessori n'a jamais voulu contrôler sa "méthode", en être la seule contributrice, cela aurait été contraire à l'idée qu'elle avait d'une pédagogie scientifique. Elle ne pensait pas que cette "méthode" lui appartenait. De la même manière qu'Einstein n'aurait pas souhaité que sa théorie de la relativité ne lui survive pas, tout scientifique sait qu'il contribue à l'ensemble du savoir de l'humanité ; et même s'il est légitime que sa contribution soit reconnue, il sait que son travail n'est qu'un maillon d'une chaîne. [note de Pégase Shiatsu : c'est bien pour cela qu'il faut faire taire l'intox que les scientifiques sont bien payés, bien souvent leur production littéraire sont pour un public restreint, et si c'est de la recherche pure, sans application, ils ne font pas fortune... arrêtons les délires sur les diplômés qui ne sont pas tous non, des patrons de start up, c'est le cas d'une infime minorité d'entre eux... et beaucoup sont même sous payés!, et maintenant chômeur à cause de cette intos monumentale!]

Pour la plupart des parents, la méthode Montessori est associée à l’école maternelle. Cette perception s’explique par le fait que les écoles dites Montessori sont, pour la plupart, des écoles maternelles.
Et pourtant, en lisant ce livre, on découvre que la méthode élaborée par Maria Montessori était bien plus ambitieuse. Son objectif n’est alors rien moins qu’une « éducation pour la vie ». En évoluant de la naissance à
l’âge adulte, l’enfant se transforme progressivement sous l’influence des lois biologiques qui gouvernent son développement. Ce parcours n’est pas uniforme : il traverse des périodes particulières qui font appel à des talents spécifiques qu’il possède sous forme embryonnaire. Il importe que lors de ces périodes l’enfant soit soutenu et stimulé par un environnement et un encadrement approprié. Organiser ce soutien et cette stimulation constitue le cœur de la démarche Montessori.

Mais de la même manière qu'un enfant de trois ans pour lequel on a toujours fait tend la jambe pour qu''on l enfile ses chaussures, l'enfant à qui on explique trop ou trop peu risque d'être inerte sur le plan intellectuel, attendant passivement qu'on le remplisse de connaissance. Les découvertes de l'enfant ont besoin d'être des conquêtes qui répondent à ses intérêts, remportés grâce à des expériences de lectures, des conquêtes auprès des spécialistes, etc. : l'enfant apprend mieux quand il est acteur de la construction de son savoir, avec le rôle principale.
[note de Pégase Shiatsu : posons nous la question, est-ce que nous devenu adulte, à un moment donné, soit au Lycée, au collège voir pire, par manque même de dégradations des programmes du bac, nous ne sommes pas dit, mais je fait comment? En université, c'est à cause du fossé entre le Lycée et les Etudes supérieurs, et dans toutes les périodes d'apprentissages, c'est certainement un manque àà la fois de motivation (note, rature du prof à l'encre rouge! redoublement arbitraire ! que les soi-disant activité "pédagogiques" du système classique ne résolvent pas, parce que tout simplement... on ne nous laisse chercher par nous même trop brutalement à la fac, sans base correcte.... On ne sait plus chercher... et l'on est pénalisé après e bac, où cela devient une nécessité, surtout pour la recherche, qu'elle soit littéraire ou scientifique! Faisons l'examen de notre propre parcourt pour comprendre ce qui nous est arrivé? ]

Son projet de pédagogie scientifique concernait tous les âges entre 0 et 24 ans. On voit même aujourd'hui que son approche se développe auprès de personnes plus âgées : des recherches pertinentes sur son utilisation avec des personnes atteintes de démence sénile prouve de façon surprenante qu'elles retombent vraiment en enfance.

La période 6-12 ans paraît plus compliquée et certainement moins connue. Ce livre contribue à nous éclairer. À 6 ans, l’enfant se reconnaît comme un être particulier, il évolue avec aisance dans son environnement immédiat, il sait communiquer avec son entourage. Sa curiosité naturelle le pousse à explorer au-delà du quotidien, à échanger davantage. Le grand défi qui le motive alors est de vouloir « comprendre ». Il veut structurer l’espace et maîtriser le temps. Il veut non seulement découvrir, mais donner un sens au monde autour de lui.

Historiquement, l'idée que tout est écrit à la naissance a longtemps dominé, jusqu'à la Renaissance tardive. [Hélas il y a encore des rétrogrades, qui prétendent que le Q.I. ils peuvent le mesurer à 4 ans... en adaptant à l'âge et à la culture... si c'est vrai, comment ce fait-il qu'ils sont obliger d'adapter le test! Parents, posez -vous la question... c'est ridicule! Je l'ai entendu il y a environ un an à a télé, j'étais furieuse!Cela dépend de vos choix et de l'éducation à votre disposition : Maria Montessori a rencontrer un enfant qui était trop âgé pour apprendre à marche! Si c'est vrai pour la marche, purement mécanique, qu'en est-il de l'intelligence? Ce que l'on sait, c'est qu'il ne vaut mieux pas rater des étapes entre 0 et 6 ans, plus particulièrement entre 3 et 6 ans! A part quelques rares Mozart, i n'y a pas de génie hors normes en quantité... Alors ne mettons pas de tels pressions sur nos enfants... et même sur les parents!] Les Jésuites sont les premiers a avoir promus l'idée de responsabilité individuelle, donc l'importance de l'éducation. Ignace de Loyola s'est vu attribuer la fameuse citation "Donnez-moi un enfant jusqu'à ses sept ans, je vous donnerait l'homme" qui témoigne d'une croyance profonde dans le pouvoir de l'éducation.

Pour Maria Montessori, le travail ne se réduit en aucun cas à la profession : le travail est cette tendance de l'humain à agir et à s'engager. Dans ce sens là le travail est une grande source de jie et de plaisir [note de Pégase Shiatsu : à condition qu'on ne détourne pas comme trop souvent comme aujourd'hui à une obligation sans paye cumulée à un non accès imposé à l'emploi d'une personne seule qui en ressort fragilisé dans un monde occidental] [...] Travailler est un besoin naturel qu'il ne faut pas dénaturé en labeur douloureux. [note de Pégase Shiatsu : c'est pourtant ce qui est fait dans les PME actuellement! Demande excessive de la disponibilité sans pouvoir conjuguer problème familiaux, formation professionnelle avec des travailleurs de plus en plus en situation précaire! Dans les emplois saisonniers, CDD, ou intérimaire, quand ce n'est pas du travail au black, profitant de chômeur... on le voit, ce discours sain, a pourtant été détourné !]

Les principes scientifiques de l'approche Montessori
Le mots "méthode"" est ambigu, et Maria Montessori, elle-même- y était opposée. C'est le choix de son éditeur anglophone de publier la Pédagogie scientifique sous le titre The Adaenced Montessori Method qui déclenche cette confusion. [note de Pégase-shiatsu : même problème pour le livre de psychologie chinoise d'Isabelle Laadiing que son éditeur a nommée Astrologie chinoise, malgré un premier chapitre sur la cosmologie, il ne s'agit pas d'Astrologie... il n'y a aucune référence aux douze signes du zodiaque chinois... des lecteurs sont surement passé à côté alors que d'autres on du être déçu... dans ce livre, il est question de cosmologie non pour déterminer l'avenir, mais juste de comprendre comment nos désirs à maitriser évoluent dans le temps, et comment les gérer... rien avoir avec l'Astrologie...]

L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir.

La fascination pour les héros
C'est une autre caractéristique de cet âge, lié à ce qui précède. Qu'ils soient réels où imaginaires, de Marie Curie à la princesse Leia, d'Harry Potter à Léonard de Vinci, les enfants de 6-12 ans aiment les personnages, leur histoire, leur destins. C'est une pulsion puissante qui requiert peu de support. Les personnages moralement complexes les troublent et les fascinent. Ils s'interrogent également aux histoires qui peuvent mal finir et aux fables morales qui mettent en garde.