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3.97/5 (sur 173 notes)

Né(e) à : Orel , le 16/02/1831
Mort(e) à : Saint-Petersbourg , le 05/03/1895
Biographie :

Nicolaï Semionovitch Leskov (En russe Никола́й Семёнович Леско́в) est un écrivain et journaliste russe, souvent considéré par les Russes comme “le plus Russe de tous les écrivains russes”

D’abord clerc dans tribunal, puis employé dans une compagnie privée de commerce, il se dirige ensuite vers l’écriture. Malgré ces débuts littéraires tardifs, Leskov est un auteur prolifique, d’une grande originalité tant par son écriture que par ses thèmes.

Dans ses nouvelles, traduites dans le monde entier, il met en scène dans des tableaux à la fois ironiques, grotesques et dramatiques, toutes les classes de la société russe rurale, provinciale et citadine du XIXe siècle. Dans ses écrits il s’affirme comme un adversaire des idées révolutionnaires tout en concédant que l’homme doit s’adapter à la modernité. Ses positions, lui valent d’être aussi bien rejetés par le camps des progressistes que des conservateurs. A sa mort en 1885, Léon Tolstoï dira de lui : « Le temps de Leskov n’est pas encore venu. Leskov est un écrivain de l’avenir. »
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Source : Wikipedia, Editions des Syrtes
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Comment peut-on, dans des instants terribles, critiques, penser à des choses qui n'ont rien à voir avec la situation ? Cela échappe à l'entendement. p. 177
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Nikolaï Leskov
“The house, to be sure, was a strictly pious one, where they prayed in the morning, oppressed and robbed people all day, and then prayed again in the evening.”
(Deathless Golovan)
"C'était une maison pieuse sans aucun doute, où ils priaient le matin, persécutaient et volaient les gens toute la journée, et priaient à nouveau le soir" ( Immortel Golovan)
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- Va t'en, a dit Katerina Lvovna une demi-heure plus tard sans un regard pour Sergueï; elle arrangeait ses cheveux en désordre devant une petite glace.
- Et pourquoi donc que je m'en irais à c't'heure? a répondu la voix heureuse de Sergueï.
- Mon beau-père va fermer les portes.
- Ah bah, mon coeur, mon coeur! Quelles sortes d'hommes tu as connus, pour qui la porte est le seul chemin pour entrer et sortir de chez une femme? Moi, pour venir à toi ou pour te quitter, je trouverai des portes partout, a répondu le jeune gars en désignant les poteaux qui soutenaient la galerie de bois.
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L'important pour celui qui entreprend un voyage c'est d'avoir un bon compagnon : avec un homme intelligent et bon on supporte plus aisément et la faim et le froid.
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- L'esprit, monsieur, répond Louka, n'est pas toujours d'accord avec l'intelligence. [...]
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Avant de se coucher, Boris Timoféyévitch mangea au soir des champignons au sarrasin et il ressentit des aigreurs. Ensuite il fut saisi d'une crampe, des vomissements survinrent et vers le matin il mourut exactement comme mouraient chez lui dans les hangars les rats pour lesquels Katérina Lvovna avait l'habitude de préparer de ses mains une påtée mélangée d'une poudre blanche spéciale confiée à sa garde.
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Eh! dans notre village, on s'apprete en ce moment a celebrer la Nativite: on plume des oies et des canards, on tue des cochons, on cuit du chtchi bien gras, bien onctueux. Accompagne des sacristains et des seminaristes, le pere Ilia, notre desservant, un bon, un excellent petit vieillard, ira bientot chanter des noels chez ses paroissiens. Tout le clerge sera gris, le pere Ilia lui-meme ne sait pas porter la boisson: chez le seigneur, le majordome lui offrira un petit verre; l'intendant, a son tour, le regalera. Au sortir de la, le pere Ilia aura deja beaucoup de peine a se tenir sur ses jambes. Dans la premiere maison du village il boira bien encore un peu d'eau-de-vie, mais a partir de ce moment il aura son compte et, partout ou il ira ensuite, il versera le contenu de son verre dans une bouteille qu'il porte sous sa chasuble. Jamais, en effet, il n'oublie sa famille, et, pour la nourriture, c'est la meme chose: s'il apercoit quelque friand morceau, il dit: Mettez-moi cela dans un journal, je le rapporterai a la maison. D'ordinaire, on lui repond: Nous n'avons pas de journal, batuchka. Il ne se fache pas, il prend tout bonnement l'objet, le fourre tel quel dans sa poche, sans l'envelopper d'aucun papier, et le rapporte ainsi a sa femme...
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Ce sont les maris et leurs femmes qui s'embrassent de cette façon, comme pour s'enlever la poussière des lèvres, a dit Katerina Lvovna en jouant avec les boucles de Serguei. Embrasse-moi si fort que les jeunes fleurs de ce pommier, tu vois, celui qui est au-dessus de nous, tombent à terre comme la pluie. Comme ça, voilà, comme ça, a murmuré Katerina Lvovna en se tordant autour de son amant et en l'embrassant avec une ardeur passionnée.
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Aussitôt les anglais d’exhiber toutes sortes de stupéfiances et d’expliquer ce qui est à la mode d’employer chez eux sur les théâtres militaires : bavomètres maritimes, mantonneaux en drap Madère des régiments à pieds, et impermouillables goudronnés pour la cavalerie
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Les ouvriers apprécient bien sûr les bienfaits apportés par les applications pratiques de la science mécanique, mais ils se souviennent toujours du temps jadis avec amour et fierté. C'est leur épopée à eux, et une épopée riche d'«âme humaine».
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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Charlotte Tuvache

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Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur
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