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4.28/5 (sur 444 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Allemagne , le 07/05/1974
Biographie :

Sloane Kennedy est auteure de romance.

Née en Allemagne, elle a grandi en Virginie et dans le Wisconsin.

Elle a sorti son premier roman en 2015. Depuis, elle a publié plus d'une douzaine de livres dont les séries best-seller d'Amazon "Barretti Security", "Finding" (Trouver) et "The Protectors".

Alors qu'elle a d'abord commencé à écrire de la romance M/F, elle a trouvé sa véritable passion d'écriture la romance gay et les quatre de ses récentes publications ont atteint la première place sur la liste des best-sellers de romance gay d'Amazon.

Sloane Kennedy vit dans le Wisconsin.

son site : https://www.sloanekennedy.com/
Twitter : https://twitter.com/sloane_kennedy
page Facebook : https://www.facebook.com/SloaneKennedyAuthor
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 1 :
Remi
«… J’avais appris beaucoup de choses de la manière forte.
Donc pleurer était exclu.
Bon, d’accord, rire l’était aussi, parce que je ne le faisais que lorsque je voulais faire croire à quelqu’un que j’étais sur le chemin de la guérison.
Et le connard qui était sans doute toujours dans mon salon ne comptait pas à mes yeux. Il n’était rien de plus qu’un fantôme de mon passé… il était l’une des leçons apprises à la manière forte, qui avait laissé une cicatrice bien plus profonde que celles qui marquaient mon corps.
Je reviendrai pour toi, Billy. Je reviendrai te chercher, je te le promets.
Je me mis à trembler de sueur froide. J’aurais aimé croire que c’était un effet du manque que je ressentais encore pour ce trip que j’étais allé chercher plus tôt dans la soirée, mais je n’étais pas dupe. C’était en réalité à cause de l’homme dans la pièce d’à côté qui m’avait offert quelque chose de plus ravageur que n’importe quelle substance que mes ravisseurs et mon mac – et moi-même plus tard – avaient utilisée pour m’enlever toute envie de lutter.
Ma rencontre avec lui m’avait tout autant bousillé l’esprit que huit ans plus tôt. À ceci près que je n’étais plus ce gamin stupide qui croyait à des conneries comme l’espoir. … »
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Chapitre 1 :
«…
— Faites ce que vous avez à faire, Rafe. Allez crier au monde entier que j’étais payé pour baiser l’élite de Seattle. Dites à tout le monde que ma sœur s’est brutalement faite violer par un homme que j’ai fait entrer dans nos vies. Que mon meilleur ami a vendu son corps pour essayer de sauver sa mère dépendante et que mon autre meilleur ami doit affronter tous les jours sa propre addiction. Ça ne changera rien, car vous avez déjà gagné.
Cette déclaration piqua l’intérêt de Rafe.
Logan eut un sourire triste puis secoua la tête.
— Vous vouliez blesser Dom, non ? À votre avis, comment se sent-il de savoir que vous e haïssez ? Que vous préférez vous venger de Vin et lui au lieu d’envisager de leur pardonner ce qui vous est arrivé après qu’ils vous aient perdu ? demanda Logan d’un ton doux.
Mais pourquoi cet homme ne lui hurlait-il pas dessus ? Pourquoi lui parlait-il comme si Rafe étai l’un des gamins bousillés que Logan essayait de sauver ? Et ses frères ne l’avaient pas perdu, ils l’avaient laissé partir.
— Ils ne pourront pas échapper à ce qui va arriver, déclara-t-il d’un ton amer.
— Ils ne vont nulle part, Rafe. Lorsque vous aurez terminé ce que vous avez besoin de faire, ils vous attendront encore, parce qu’ils veulent voir revenir leur petit frère.
...»
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Chapitre 1 :
«…
Cher Logan,
J’imagine que cette lettre va un peu vous surprendre. Vous pensiez sans doute ne plus avoir de nos nouvelles après la nuit précédente

J’ai donc une faveur à vous demander, et puisque vous lisez cette lettre, cela signifie que si vous refusez, alors vous refusez un service à une femme décédée.

J’ai raconté un petit mensonge à mon mari en lui demandant de bien vouloir réaliser mon fantasme de faire entrer un autre homme dans notre lit pour une nuit. Ce n’est pas pour moi que je lui ai demandé, mais pour lui.

… vous m’avez donné de l’espoir. L’espoir que Dom puisse avoir une vie après mon départ. L’espoir qu’il puisse me laisser m’en aller même si son amour demeura toujours à mes côtés.
Il sera blessé , Logan – un homme qui aime avec une telle passion sera blessé avec la même force. Je ne veux pas qu’il soit seul. Du moins, pas au début. Mais il va repousser tout le monde et ils le laisseront faire.
C’est là qu’intervient ma second faveur. Et souvenez-vous, c’est une femme morte qui vous le demande.
… Lorsque vous le verrez, dites-lui quelques chose pour moi, je vous en prie. Dites-lui de tenir sa promesse.
Merci, Logan. Merci.
Sylvie.
...»
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Je parvins à garder un visage compréhensif malgré la rage qui bouillonnait en moi. Quelle torture mentale avait endurée ce jeune homme pour en arriver au point où même faire un choix était si douloureux pour lui ? Parce qu'il souffrait, c'était évident. Le dos courbé, les doigts crispés sur la tasse, il avait l'air tellement brisé. Et pourtant, je savais qu'il ne l'était pas. Le fait qu'il se tienne devant moi en était la preuve.
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Prologue :
Luca
«… Il se contenta de fixer des yeux le mur devant lui, puis il lâcha sa sacoche par terre, à côté de son téléphone.
— Tu es en retard, déclara-t-il tout bas. De huit ans, à peu près.
Il s’appuya contre la porte dans son dos sans quitter le mur du regard. Son ton était résigné, et toute son agitation disparut comme si elle n’avait jamais existé. Il prit une inspiration et ajouta :
— Plus exactement, de huit ans, quatre mois…
— … trois jours, six heures et treize minutes, conclus-je à sa place.
Il me jeta un coup d’œil qui trahit sa surprise un bref instant, avant qu’il camoufle ses émotions.
[…]
Je savais que ce n’était pas un caillou.
— Tu ne vaux pas le coup de perdre deux années d’abstinence, murmura-t-il en refermant mon poing autour du sachet.
Puis il me contourna et s’enferma bientôt dans une autre pièce.
Sa chambre, sans doute.
Ou la salle de bain.
Peu importait.
Peu importait, parce qu’il avait tort sur un point.
Je ne l’avais jamais oublié.
Et je savais à présent, plus que tout, que je ne l’oublierais sans doute jamais.
Je ne méritais pas moins. …»
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Un mois, c’est court pour se bâtir une nouvelle vie.
C’était de la folie.
Tout.
Ça ne marcherait jamais.
Billy allait le découvrir, d’une manière ou d’une autre, et sa réaction transformerait les deux années épouvantables que je venais de passer en véritable sinécure.
En fait, je m’en fichais.
Complètement.
Pourtant, je me mis à pleurer.
Encore et encore.
Jusqu’à être vidé de mes larmes.
Épuisé par la violence de mes sanglots, j’aurais voulu me rouler en boule à même le macadam et m’endormir au milieu des poubelles, des bouteilles d’alcool vides et des seringues abandonnées au cours de la nuit par un drogué anonyme. Je finis par me lever, mais seulement parce que je craignais que Billy se pointe sans prévenir à l’appartement pour une autre séance de jambes en l’air.
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Même avec mes parents négligents, j’avais su étant enfant qu’un jour je rencontrerais l’homme avec qui je devais être. J’avais rêvé de ce à quoi il ressemblerait, de sa voix. Je l’avais imaginé du genre costume et cravate qui rentrerait à la maison après une longue journée de travail et que ça n’aurait pas dérangé que je l’accueille avec des doigts tachés de peinture. Il serait intentionné et ouvert avec un sens de l’humour malicieux et taquin, et il voudrait les mêmes choses que moi – des enfants, un chien, une clôture blanche.
Une nuit des « leçons » d’Eduardo changea tout ça. Je sus dans la seconde où il vola ce qui restait de mon enfance qu’il avait volé l’homme, les enfants, le chien et même la clôture blanche. - Jonas
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J’entendis Lucky ricaner et me tournai vers lui.
— Quoi ? Je n’ai pas le droit de m’essuyer les mains ?
Nous attendions toujours qu’Ash ait fini son service.
Lucky releva la tête de son smartphone et déclara d’un ton docte :
— Si, mais je te signale que cette sudation excessive est une hyperhidrose palmaire, le plus souvent due à une forme d’anxiété. Si tu veux mon avis, la tienne est provoquée par ce délicieux garçon qui travaille au comptoir. Ma mâchoire s’en décrocha.
— Quoi ? Merde, comment connais-tu des termes aussi techniques ?
Lucky leva un sourcil et répliqua d’un ton condescendant :
— Peuh ! J’ai vu ça sur un blog médical que je suis sur YouTube. C’est hyper intéressant. Tous mes copains le regardent aussi. Tu devrais élargir le champ de tes connaissances, Aiden. Je me suis inscrit depuis que j’envisage de faire médecine. C’est toi qui me l’as conseillé, tu te souviens ?
J’acquiesçai, tout en jetant un nouveau coup d’œil au comptoir. J’éprouvais le besoin viscéral de ne pas quitter Ash du regard parce que de temps à autre, il relevait la tête, croisait mes yeux et m’adressait un petit sourire. Chaque fois, ça me coupait le souffle – comme si j’avais reçu un coup au ventre.
Lucky avait raison : j’étais sacrément anxieux. Et c’était pour moi une sensation étrange, totalement étrangère. Jamais un rendez-vous n’avait autant compté pour moi ! Bon sang, ce n’était même pas un vrai rendez-vous puisqu’Ash et moi serions chaperonnés par un ado.
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Chapitre 1 :

« … Cependant, le plus remarquable à son sujet, c’était son extrême jeunesse. Il lui donnait, au mieux, le début de la vingtaine. Elle était mince, mais pas comme tant de femmes pouvaient l’être en travaillant volontairement pour le devenir. Non, elle avait l’air de souffrir de malnutrition et sa peau pâle lui indiquait qu’elle n’avait pas dû beaucoup voir le soleil – non pas qu’il y en ait beaucoup au début du printemps à Seattle. Les cheveux de la jeune femme s’avèrent auburn, du moins en grande partie. À la moitié de ses mèches, la couleur changeait subitement et passait de l’auburn au noir. Cela provoqua un petit tiraillement dans sa mémoire, qui disparut cependant très vite.
— Baissez la main, ordonna-t-il, tout en jetant un rapide coup d’œil autour de lui pour s’assurer que la jeune femme était seule.
Quelque chose n’allait pas dans cette situation et même si les chiens n’avaient pas indiqué d’autre présence dans la maison, Vin n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait et il avait les nerfs à vif.
— Maintenant, répéta-t-il d’un ton ferme, comme elle ne répondait pas et serrait toujours sa gorge.
C’était son premier signe d’émotion. Vin était satisfait de découvrir qu’au moins, elle le comprenait. Les doigts de la jeune femme tremblèrent, puis elle ferma le poing et laissa enfin retomber sa main. D’un seul regard sur son cou, tous les souvenirs revinrent en Vin.
— Mia, souffla-t-il.
... »
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Chapitre 2 :
"...
- Si j'ai un problème, dois-je venir vous voir ? demanda une voix douce juste derrière Gabe.
Ce dernier s'apprêtait à installer son verrou hors de prix soi-disant indestructible - et que le gardien ne lui rembourserait pas - lorsqu'il entendit la question dans son dos. Il se retourna et se rendit compte que la jeune femme était sortie devant sa porte et lui parlait.
- Quoi ?
- L'eau ne coule pas dans le lavabo de la salle de bain. Est-ce à vous que je dois le dire ou bien dois-je passer par le gardien ?
- Mademoiselle, je ne travaille pas ici.
Il indiqua du pouce la porte située derrière lui.
- J'habite ici.
Elle parut embarrassée.
- Oh, pardon. Je croyais, à cause des outils et tout ça...
- Oui, c'est parce que le gardien préfère se gratter le cul au lieu de réparer quoique ce soit ici. Vous feriez mieux de réparer ça vous-même. Ou d'appeler un plombier.
Elle arbora une expression abasourdie.
- D'accord, merci. Et pardon, balbutia-t-elle en refermant sa porte.
...
- Mer de vous être occupé de mon lavabo. Vous aviez raison, au sujet du gérant. il n'avait pas envie de m'aider, quant à appeler un plombier...
- Aucun problème, commenta-t-il en la suivant jusqu'à la porte.
Ne le dis pas, Gabe, ne le dis pas !
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à venir me voir.
Merde !"
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