Êtes-vous réel ? Ou vivez-vous dans une simulation informatique ? A moins que vous ne soyez un simulacre robotique à l’apparence humaine ? Ou encore un cyborg dont les parties mécaniques et les parties organiques cohabitent dans le même corps avec plus ou moins d’harmonie ? Dans un univers cyberpunk, aucune des questions précédentes ne semble déplacée. Au contraire, alors que la frontière entre la réalité et les différentes virtualités est floue, alors que les différences entre êtres humains et machines s’amenuisent au point d’être difficilement distinguables, elles font presque partie du quotidien. Mais quel quotidien au fait ? Issu de l’émergence auprès de grand public de l’informatique et des jeux vidéos à la fin des années 1970 et au tout début des années 80, le cyberpunk est un genre qui a su conquérir tous les secteurs culturels : livres et B.D., cinéma, séries télévisées, animation, jeux vidéo, jeux de rôle… et même la musique !
Les Aristochats fait partie de la liste des films véhiculant des clichés racistes. Au cœur de cette polémique, l’apparition d’un siamois durant la plus importante scène musicale Tout le monde veut devenir un cat. il a des yeux bridés, de grandes dents, joue du piano avec des baguettes et parle avec un fort accent asiatique. S’il n’apparaît que quelques secondes dans le film, objectivement, ce chat présente tous les signes d’une caricature raciste. Il pose la question de l’évolution d’une œuvre d’art et de sa perception par la société.
James Cameron n'aura certes réalisé que neuf films à l'heure où ce livre s'achève, mais sa vie, sa passion et les œuvres qui en sont nées ont révolutionné le cinéma et notre imaginaire à tous. Les pages qui suivent vous invitent à suivre sa trace pour, comme lui, rester vivant.