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4.03/5 (sur 87 notes)

Biographie :

Valérie Paturaud a exercé le métier d’institutrice dans les quartiers difficiles des cités de l’Essonne après avoir travaillé à la Protection judiciaire de la jeunesse. Installée depuis plusieurs années à Dieulefit, elle s’intéresse à l’histoire culturelle de la vallée, haut lieu du protestantisme et de la Résistance. Avec son premier roman, Nézida (Liana Levi, avril 2020), elle signe un récit polyphonique intense et émouvant.

Source : Liana Levi
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"C'est sans doute un des grands succès de l'année ! Un vrai talent d'écrivain ! L'histoire d'une femme incroyable, pupille de la Nation, abandonnée et qui va découvrir la cuisine. Découverte et passion qui va l'emmener vers un destin incroyable. C'est aussi l'histoire de la famille Kennedy au quotidien. La petite histoire dans la grande Histoire ! Un livre bouleversant ! " - Gérard Collard. Dans un cimetière du Vaucluse, sur la tombe d'une certaine Andrée Imbert, une couronne de fleurs et ces mots : " To Andrée, with love and gratitude. The Kennedy Family. " Quel est donc le lien entre cette femme et l'illustre famille ? L'histoire savoureuse d'une femme qui a réellement existé, ponctuée de photographies privées et de recettes extraites de son carnet. À retrouver sur lagriffenoire.com https://www.lagriffenoire.com/la-cuisiniere-des-kennedy.html Rencontrez Valérie PATURAUD, l'autrice de "La Cuisinière des Kennedy", aux Éditions Les Escales le Samedi 25 Mai à La Griffe Noire à Saint-Maur-des-Fossés.

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Nous avions toutes deux grandi ici. Nous savions, comme nos mères, que nos vies se dérouleraient soit à la ferme, soit aux manufactures de textiles ou de poteries qui employaient une nombreuse main-d'œuvre féminine. Les récits des conditions de travail par les femmes du village, des voisines, m'effrayaient. La sœur de ma mère, ma tante Suzanne, veuve, avait été obligée de descendre dans la vallée et d'embaucher à la manufacture pour survivre. Celles qui n'avaient pas ou plus de mari, ou aucune terre à exploiter, n'avaient pas d'autre choix. La terre réclame et se nourrit des hommes. Une femme sans homme est une femme sans terre. Bienheureuse malgré tout celle qui trouve à quelques kilomètres une place qui, même pénible, la nourrira, ainsi que ses enfants, si par malheur elle en a à charge. Très vite, d'ailleurs, ils pourront la rejoindre aux ateliers et contribuer à leur entretien.
Je souhaitais de toutes mes forces rester à l'abri de cette destinée, dans mes collines, à la terre et auprès de mon mari.

Page 33, Liana Levi, 2020.
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Dans mon souvenir elle a dix ans ou peut-être douze, pourtant elle connaît la pesanteur des débuts de journée, écrits et réécrits sans beaucoup de surprises. Cette matinée qui commence l'arrache aux rêves de l'enfant qu'elle est encore, ne lui laisse guère le temps de regretter la nuit. Son rôle est de s'occuper des autres: de ses frères, de son père, des hommes. Les matins se succèdent et se ressemblent, à ne plus savoir distinguer hier d'aujourd'hui. Une même journée infiniment recommencée, des gestes perpétués qu'elle aligne comme les cailloux dans les jeux que nous inventons, mon frère et moi, quand les congères condamnent à rester à la maison.

Page 18, Liana Levi, 2020.
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Comme on dit, à être de partout, on est de nulle part.
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L’anecdote autour de la voiture de Bobby les amuse chaque année : l’imposante Ford est trop large pour l’étroit chemin de garrigue qui mène à la maison. Chaque année, le maire de la commune, M. Palmero, échange alors sa modeste Renault 16 contre la belle américaine, le temps d’un été ! L’échange se fait devant la mairie, sous les regards curieux et amusés des joueurs de boules, et Bobby repart avec famille et valises au volant de la typique voiture française. 
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Aux anciennes recettes s’ajoutent celles qu’elle découvre dans le livre offert en cadeau de mariage par Mme Montlahuc : Le Livre de cuisine de Mme E. Saint-Ange.
Lourd comme une brique, plus de mille pages, fines, à l’écriture serrée, de planches illustrées, de conseils et de propositions de menus pour chaque saison. 
Une bible que j’ai plus consultée que celle conseillée par M. le curé ! Tu peux me croire mon Ninou ! 
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Il soulève sa casquette, libérant des cheveux noirs ondulés sous la brillantine.
« M’accorderiez-vous cette danse ? »
Andrée se sait maladroite et ses souliers neufs lui font mal. Mais elle se lève, saisissant la main tendue qu’il accompagne d’un sourire enjôleur.
 Mme de Vernejoul avait raison, il faut se méfier des bals, de la musique et du vin pétillant. 
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Je me souviens m’être dit qu’il y a toujours plus grand, et plus riche, même dans ce monde-là. Je n’avais désormais ni honte ni crainte car je me savais compétente, sûre de moi. J’allais les surprendre et peut-être entendre ces mots qui chaque fois me touchaient au cœur :
« Chère amie, mais qui est donc votre cuisinière ?  »
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Cette histoire, légende ou non, reste la préférée des soirées venterolaises, lorsque enfin le grand soleil décline et que les chaises s’alignent de chaque côté de la rue, que tout se dit et se redit. Elle se raconte encore au coin du feu, en épluchant les châtaignes, lorsque souffle la bise et qu’il fait bon rire. 
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Andrée, accoudée au comptoir de son café de village, dans l’ombre bruissante des abeilles butinant la glycine, lit leurs parcours mis à l’honneur, des histoires de courage, de travail et de volonté, des valeurs portées par des femmes volontaires, courageuses, indépendantes, comme elle… 
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En été, le vendeur ambulant de glaçons dépose les blocs deux fois par semaine, avant que Monsieur, en 1925, ne revienne de l’un de ses nombreux déplacements à Marseille avec un réfrigérateur General Electric dont l’installation réunit personnel, patrons et voisins dans la cuisine ! 
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