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Gallmeister [corriger]

Créées en 2005, les éditions Gallmeister sont une maison d`éditions publiant des ouvrages appartenant au genre littéraire Ecrire la nature, un genre littéraire hérité de l`oeuvre de Henry David Thoreau. Ce genre littéraire étant un courant majeur aux Etats-unis, ont trouve dans le catalogue des éditions Gallmeister un grand nombre d`auteur américains. La maison est divisée en plusieurs collections thématiques, la collection Nature Writing, la collection Americana, la collection Noire et la collection Totem.

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Dernières critiques
Le Silence

L'épopée d'une mère vengeresse qui répond à son malheur d'avoir cultivé le racisme et haine autour d'elle et à ses enfants, par la seule chose qu'elle connaisse la violence et la rage.

Bof, beaucoup de convenu dans ce roman, et de poncifs pour faire une critique sociétale à gros traits. Dommage, le sujet méritait un peu plus de finesse dans les personnages et de nuance dans les situations.
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Little Bird

Alors l'ambiance est cool, le côté Amérique profonde, le personnage principal et son pote indien ça fait un bon duo (leurs dialogues sont pas mal) mais on sent que l'intrigue ça intéresse pas des masses l'auteur et du coup y a des vrais longueurs et on sent bien les 500 pages
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Sukkwan Island

Alerte au coup de cœur !❤️



La fragilité humaine face aux défis intérieurs, le tout dans une nature magnifique.



Jim et son fils, Roy, treize ans, s’installent dans une cabane totalement perdue sur une île d’Alaska. Leur objectif étant de vivre en totale autarcie et de se reconnecter à la nature.



Dès les premières pages j’ai eu l’impression d’être oppressée, et cette sensation ne m’a jamais quittée. Comment peut-on avoir une idée aussi saugrenue ? Vivre seul, éloigné de tout, sans quasiment rien. Jim m’a agacée au début, lorsqu’il se rend compte qu’il lui manque du matériel, qu’il n’a pas pensé à ceci ou à cela. Comme organisateur de séjour, il repassera…J’ai pris pitié de Roy, pauvre victime collatérale de cette lubie, se sentant obligé de suivre ce père fragile. Je me suis mise à anticiper les actions de Jim et ses conséquences potentiellement désastreuses, ce qui a énormément accentué mon angoisse.



Au cours du récit, on se prend à espérer que Jim et Roy vont réussir à améliorer leur situation, mais non, ce n’est qu’un leurre, tout se détériore de nouveau, la désillusion est grande.



L’angoisse et la tension grimpent crescendo. Le père et le fils, censés renoués des liens, vont s’éloigner chaque jour un peu plus. Jusqu’au drame qui clôt la première partie. Arrivée à ce moment fatidique, je pense que je suis restée scotchée sur les mots avec la bouche grande ouverte durant plusieurs minutes. Le cœur en miettes. Bluffée, interloquée, choquée. Voilà les sentiments qui se sont bousculés.



La seconde partie est tout autant choc, mais différemment. La dynamique est totalement modifiée. Je ne peux pas vous en dire plus. Mais « Sukkwan island » est un roman qui bouscule, qui interroge, qui ne laisse pas indifférent. Durant toute la lecture, je suis restée accrochée aux pages, avec l’impression d’une chape de plomb poisseuse qui me collait à la peau.



« Le nuage les emprisonnait dans leurs propres sons, lui et son père, si bien qu’il pouvait entendre sa respiration et le sang qui battait contre ses tempes comme s’il se tenait à l’extérieur de son corps, ce qui renforçait son sentiment d’être constamment observé, traqué même. Les pas de son père devant lui résonnaient bruyamment. La peur l’envahissait au point qu’il ne respirait plus qu’en halètements saccadés et n’osait demander à faire demi-tour. »



Sukkwan Island aurait pu être l’île de la rédemption, en tous cas, c’est l’espoir qu’avait Jim. Il souhaite reconstruire sa relation avec Roy, car c’est la seule chose qui peut encore se réparer. Jim est un personnage tourmenté, instable et imprévisible. Face à ses démons et ses échecs passés, il sanglote toutes les nuits, ce qui affecte grandement Roy. L’adolescent, plutôt introspectif et sensible, va devoir prendre en charge de nombreuses tâches à la place de son père, ce qui va le faire murir. On le croit fort, mais il est néanmoins vulnérable, ce qui le rend attachant.



Les sujets développés sont graves et profonds. La survie, les relations père-fils, la dépression, les problèmes familiaux, le divorce et le sujet choc. Le tout avec beaucoup de délicatesse. David plante son intrigue en Alaska, choix judicieux, je trouve. Il réussit en effet à capter la beauté sauvage de cet endroit à la fois hostile et magnifique et à le faire vivre à travers ses mots.



Cette nature, personnage à part entière, devient rapidement le miroir des émotions de Jim et Roy. La nature n’est jamais clémente, tout comme les démons de Jim. Cette île reculée reflète l’isolement émotionnel de Jim. Survivre dans cet environnement demande une constante adaptation et une force de caractère que développe Roy, tout comme sa capacité à résister émotionnellement à ce père.



« Et son père sourit, heureux de les savoir au beau milieu de nulle part. »



J’ai trouvé la plume de David intense, saisissante, brutale, immersive. Il s’est inspiré de son passé pour l’écriture de « Sukkwan Island » et cela est d’autant plus bouleversant. La couverture de la collection Totem est saisissante. En plus d’être sublime, elle reflète parfaitement le contenu.



Ce roman est une montagne russe émotionnelle, je pense me souvenir longtemps de ce récit. Une lecture choc.



Je vous conseille cette lecture pour sa profondeur émotionnelle et les thèmes universels abordés.



« Quand la nature elle même ne suffit plus a vous émouvoir, alors, vous descendez en enfer. »



#Sukkwanisland #DavidVann
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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