Presses Universitaires de France [corriger]

L'Université française continue à prendre l'eau, petit à petit. Rien à voir avec un sabordage en règle qui aurait une certaine classe, ou avec une catastrophe type Titanic qui resterait dans les mémoires. Non, un naufrage insidieux et irrémédiable qui ne semble pas émouvoir grand-monde.

Après la Grande grammaire du français, nouvelle illustration avec Le Roman noir, une histoire française, de Natacha Levet, maître de conférence limougeaude.

L'essai aurait pu seulement être sans intérêt: on n'y apprend quasiment rien qui n'ait été lu ailleurs, et on peut légitimement douter de la pertinence de l'application de certaines grilles de lecture aux ouvrages de Manchette ou de Pouy, par exemple, d'ailleurs un peu étrillés, car prétendûment datés, au contraire d'auteurs comme Dominique Manotti ou Fred Vargas, également universitaires (on reste entre gens de bonne compagnie, qui ne se trompent pas de bord politique), mais qui distillent un profond ennui à tour de page. Je préfère cependant avoir tort (et encore, pas sûr) avec Pouy que raison avec Manotti, qui est au roman noir ce que la doublette Guédiguian/Ascaride est au cinéma.

Il relève en réalité de la fumisterie, car constitué d'articles antérieurs reproduits à la virgule près et emmanchés de force dans un plan assez fumeux qui ne brille pas par sa cohérence. D'où répétitions, contradictions, liaisons incompréhensibles. Les mauvais esprits observeront que c'est exactement ce que l'institution reproche aux étudiants lors de la rédaction de leurs mémoires ou de leurs thèses.

Les comptes rendus dithyrambiques parus dans la presse (Le Monde, Libération - qui a dit évidemment?) confirment que les journalistes ne lisent pas les livres qu'ils chroniquent.

On pourra donc utilement se dispenser de dépenser 22 (évidemment) euros pour cette pochade.

Amoureux des mots ou de la foulée, vous trouverez dans « Les 100 mots du marathon » toutes les informations et anecdotes de cette course mythique, qui fascine autant qu’elle effraye.



Anaïs Brosseau et Cyril Petit, deux journalistes, passionnés et adeptes de la distance, nous proposent ici un dictionnaire dédié à ces 42,195 kilomètres. Certains de ces mots ont particulièrement attirés mon attention, tels que : entraînement, féminisation, finisher, Kipchoge, lièvre, mur, New York, Paris 2024…



Au terme de ces 100 mots et long de 123 pages, impossible de résister à l’envie de chausser les running ! » Néophytes : cette progression de la part de primo-marathoniens s’explique aussi par l’engouement pour la course à pied né au gré des confinements provoqués par la Covid-19. « 



Je remercie donc Lecteurs.com pour l’envoi de cet essai, paru le 1er mai dernier aux éditions Que sais-je ?




Lien : https://missbook85.wordpress..

Un petit livre inédit de la collection Que sais-je? Qui met en lumière 100 mots qui reviennent le plus souvent dans les conversations autour du marathon. Il s’adresse néanmoins à tous types de lecteurs, qu’ils soient ou non sportifs et/ou marathoniens.

On y trouve en effet des éclairages intéressants sur les histoires du marathon, qu’elles soient petites ou grande, et nous ressortons de la lecture bien au fait sur cette course mythique. Il regorge d’anecdotes, et le marathon nous est servi « à toutes les sauces », certaines plutôt corsées , comme la fameuse Barkley !

L’ordre alphabétique choisi pour ces mots du marathon permet une approche ludique de la lecture, on passe de l’un à l’autre au gré de ses questionnements, et on peut de cette façon aborder la lecture de façon discontinue sans gêne.

Le livre est préfacé par Christelle Daunay qui décrit sa belle expérience de championne de la discipline.

Une belle place est faite à l’histoire de la féminisation de la discipline, en soulignant l’apport de figures emblématiques comme Kathrine Switzer qui avec son dossard 261 a beaucoup contribué à ce changement de mentalité.et à l’acceptation des femmes sur le marathon.

Anaïs Brosseau et Cyril Petit, les 2 auteurs, ont réalisé un vrai petit recueil indispensable pour être dans l’air du temps, car, devenu un véritable phénomène de société , le marathon n’a pas fini de faire parler de lui cet été lors des JO de Paris2024 !

Une petite info qui ne figure pas cependant au mot « Personnalités » p92: Marie-José Pérec a elle aussi couru le marathon de New-York en 2013 ( je le sais parce que j’y étais !)

Je remercie l’équipe de lecteurs.com de m’avoir donné l’occasion de lire cet ouvrage qui éclaire si bien, pour notre plus grand bonheur, cette discipline phare de l’athlétisme.