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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Renato est un petit garçon, atteint de surdité, qui adore son père Francesco Barro, le roi des glaces Barro. En 1978, Francesco, qui se croit un patron très aimé, est enlevé par des ouvriers mécontents qui demandent une rançon. Quand le patron retrouve ses proches, profondément affecté de se rendre compte qu'il n'est pas le patron qu'il croit être, il n'est plus que l'ombre de lui-même et met fin à ses jours. Profondément marqué par le décès de son père, Renato grandit en se sentant coupable du mal de vivre de son papa. Passionné et très doué pour le théâtre, Renato va aller à l'université étudier la littérature et le théâtre et fait la connaissance d'un professeur de théâtre avec qui il va nouer une profonde amitié. Mais un autre lien, secret, les lie. Leur amitié va-t-elle y survivre ?
Je reste sur un avis mitigé.
L'écriture est belle et simple. Les chapitres sont très courts et ça se lit vite. J'ai été touchée par Renato, qui est très seul, avec une mère absente et un père décédé. Seule la gouvernante de la famille lui apporte du réconfort. Renato trouve refuge dans le silence et refuse de porter ses appareils. La culpabilité de la mort de son mort le suit jusqu'à l'âge adulte. Ainsi dans ce contexte, l'amitié avec Paolo, qui a l'âge d'être son père, va être vite intense. J'ai compris l'attitude de Paolo vis à vis de son secret. La fin m'a fait sourire et cette histoire est émouvante.
Pourtant, ça n'a pas pris sur moi. Peut être que les chapitres étaient trop courts pour moi et je n'ai pas assez vu l'amitié entre Paolo et Renato se construire, j'ai donc eu du mal à en mesurer la profondeur.
Ce livre aborde plusieurs sujets qui me touche comme l'amitié, la solitude, le pardon. L'auteur y parle aussi de lutte sociale en Italie. Tout le monde voulait que Renato pardonne tout de suite Paolo, sans prendre en compte son besoin de prendre son temps pour digérer.
Peut-être est-ce aussi une histoire de timing.
Je vous invite à vous faire votre propre opinion.
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L'activisme politique des Brigades Rouges avec son cortège de violence, pour décor avec au coeur du récit le thème de la filiation, annoncé dès le titre avec solennité.
Des rebondissements, de l'action dans une écriture incisive, avec ses dialogues, proche de celle d'un scenario de film.
Intéressant mais le manque de vraisemblance des évènements, des rencontres, de la fin du récit en ternissent...l'intérêt.
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Metin Arditi est un auteur dont j'aime lire les romans sans être totalement enthousiaste, après « loin des bras » « Prince d'orchestre » et « L'enfant qui mesurait le monde » voici donc « Tu seras mon père ».

Arditi connaît très bien les pensions suisses, celles où sont élevées les enfants de milieu, très, très, riches et qui sont souvent des jeunes malheureux qui se sentent abandonnés. Ce n'est pas le thème principal du roman, le thème principal c'est le pardon. Peut-on tout pardonner et comment y arriver.

Le sujet est bien traité, mais de façon trop romanesque pour moi, cette question reste très intéressante. Et après avoir refermé ce roman, elel m'a trotté dans la tête pendant longtemps.

Il s'agit de savoir si un enfant dont le père a été victime des Brigades Rouges, en 1978, peut pardonner au principal instigateur de ce crime. Pour que le roman soit « vraisemblable » le père de l'enfant, le principal fabriquant de glace d'Italie, n'a pas été assassiné par ses geôliers mais s'est suicidé quelques temps après. L'homme à qui il doit pardonner n'a pas été celui qui l'a enlevé mais celui qui l'avait désigné à ses ravisseurs.

Onze ans plus tard, Renato, l'enfant devenu jeune adolescent retrouve cet homme, Paolo, comme professeur de théâtre dans une institution privée, un lien très fort se noue entre eux. On imagine le drame lorsqu'il découvrira la vérité .

Enfin, une dernier ressort romanesque, autour d'une professeure de danse qui aiment à la fois Renato et Paolo.
Je crains d'en dire plus pour les ceux et celles qui ne veulent pas connaître la fin d'un roman avant de le commencer.

La question essentielle reste entière peut-on pardonner ? Cette question s'est trouvé être posée en France où des anciens « Brigades rouges » avaient refait leur vie.

Metin Arditi a beau insister sur le côté sordide de l'exploitation ouvrière en Italie, cela n'empêche que rien ne justifie le meurtre d'un centaine de personnes. Il faudra l'assassinat du président du parti démocrate chrétien Aldo Moro pour que l'ensemble de la classe politique se retourne complètement contre ces assassins.
J'ai eu, comme d'habitude, plaisir à lire ce roman de Metin Arditi qui m'a remis en mémoire les heures sombres de l'Italie, j'ai apprécié la question posée : peut-on tout pardonner, mais le côte trop romanesque ne m'a pas séduite.
Lien : https://luocine.fr/?p=15600
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Rouges y sévissaient. le père de Renato, un garçonnet malentendant, est enlevé. Ce petit patron d'entreprise, bienveillant envers ses ouvriers, ne se remettra jamais de cet enlèvement et finira par se suicider, laissant son fils bien désorienté.
Nous retrouvons, 10 ans plus tard, Renato dans un internat suisse où son handicap l'isole bien qu'il le cache de son mieux. Son père lui manque toujours, d'autant plus qu'il se sent responsable de son suicide. A la recherche d'une figure paternelle, il se prend de passion pour un de ses professeurs, Paolo, qui n'est autre que l'un des ravisseurs de son père. Si Renato ne peut le savoir, Paolo, lui, comprend très vite qu'il ne pourra jamais répondre aux demandes du jeune garçon.
Dans ce récit j'ai apprécié le rappel des années de plomb qui ont marquées l'Italie mais les différents personnages ne m'ont pas convaincue. L'intrigue m'a semblée mièvre, cousue de fil blanc. Ce roman est conçu en courts chapitres qui se lisent très vite avec, comme toujours, une belle écriture fluide.
Metin Arditi publie pratiquement un roman tous les ans mais je trouve que, depuis quelque temps, il est bien loin de mes premiers coups de coeur comme le formidable le Turquetto ou encore La confrérie des moines volants.
#Tuserasmonpère #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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« Tu seras mon père » est un drame à la fois familial et historique, où le lecteur fait connaissance avec les Brigades Rouges. Cette organisation terroriste d'extrême-gauche datant des années 1970 a commis de multiples crimes et attentats et joue un rôle-clé dans le roman.

Nous suivons Renato durant toute sa jeunesse et jusqu'à l'âge adulte, où sa passion pour le théâtre se confirmera. Mais une ombre au tableau va pourtant se profiler et elle est incarnée par son ami et professeur de théâtre. Je n'en dis pas davantage.

Avec ce livre signé Medin Arditi, vous découvrirez l'Italie des années 70-80, ferez un plongeon dans l'univers théâtral et dans celui d'un petit garçon pas comme les autres. de quoi vous évader véritablement !
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Lecture facile et rapide.
Sujet intéressant mais qui au fil des pages perd peu à peu en intensité et en rythme.
Au fil des pages je me suis senti de moins en moins concerné par ce rapport père / fils au point que la fin m'a complètement laissé sur ma faim.
Arditi finit son livre sur un artifice digne d'un mauvais téléfilm.
Dommage car la première moitié du livre était palpitante.
Je laisse les lecteurs se faire leur opinion.

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La vie de Renato, 7 ans, bascule lorsque son père, figure emblématique de l'industrie italienne de la glace, disparaît tragiquement. 11 ans plus tard, sa mère décide de l'envoyer dans une pension suisse reconnue pour la place centrale qu'elle accorde au théâtre, passion d'un Renato désormais adolescent. Là-bas l'attend un monde de rivalités et de possibilités, où il nouera une relation unique avec Paolo, son professeur d'italien et de théâtre, avant qu'un événement ne l'oblige à faire face à son passé et à sa conscience.

Ce roman, construit dans un style proche de celui d'une pièce de théâtre, se concentre principalement sur la vie et les tourments de Renato et de Paolo, ainsi que sur l'évolution de leur amitié au fil des années. Il offre aussi un aperçu de l'Italie des années 70 où les luttes sociales agitaient le pays notamment à travers des kidnappings de grands patrons orchestrés par des partisans d'extrême gauche appelés les Brigades rouges.

L'auteur, entremêlant passé et présent tout en essayant de mettre en lumière les liens profonds qui unissent deux âmes solitaires, propose subtilement, à travers l'alternance des pensées et points de vue des personnages, une réflexion profonde sur la culpabilité et le pardon. Car peut-on réellement tout pardonner ? Si oui, comment et à quel moment ? Comment peut-on se confesser sans risquer de briser une, ou plusieurs, vies ?

Si j'ai été émue par la vie de Renato, apprécié la fluidité du récit et la réflexion sociale et historique abordée par l'auteur, j'ai parfois trouvé que l'histoire tombait un peu dans le mélodrame et que les événements, les relations entre les personnages s'enchaînent trop rapidement, trop facilement. le morcellement du récit, en partie dû à son côté théâtral, ne laisse pas place à beaucoup de détails : j'ai l'impression qu'il m'a manqué des éléments pour saisir et apprécier à sa juste valeur l'ampleur de l'attachement et de la confiance qui animent les deux protagonistes principaux, mais aussi les relations entre Renato et les autres personnages secondaires (Josy particulièrement).

Enfin, laissez-moi vous donner un précieux conseil : si ce roman vous tente, ne lisez pas la 4ème de couverture ! Celle-ci dévoile sans détour un élément central du roman et c'est regrettable…
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