Où trouver des bons ouvrages sur le folklore et les différentes sous-espèces de créatures mal identifiées et oubliées ? Dans ce domaine, on peut bien sûr citer les traités d'elficologie, mais en plus accessible et avec une maquette belle et travaillée, c'est plutôt rare. C'est pourquoi j'ai eu une (très) agréable surprise quand j'ai vu dans ma Biocoop que les éditions Plume de carotte avaient écrit sur le sujet.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on en apprend beaucoup. C'est très bien fait esthétiquement parlant, et ça réconcilie deux pôles passionnants à mes yeux : d'un côté la nature, de l'autre les légendes. Mais on reste loin d'un 20/20. Et ce pour diverses raisons : les créatures décrites le sont très brièvement au profit de la plante qui leur est attribuée (d'autant plus qu'il semblerait y avoir différentes versions de la Poludnica) : normal, vous me direz, mais il y a franchement des moments où j'aurais voulu en savoir plus. Et le style... Des points d'exclamation en pagaille censés simuler un conte, un langage soutenu car se voulant raffiné, bref plus gonflant qu'autre chose.
Finalement, au bout de cette lecture, je suis quand même un peu resté sur ma faim... Mais ce bouquin me sera sans doute d'une aide précieuse dans mes créations d'univers.
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Dans le comté irlandais de Munster, vivent les Cluricaunes. Quand ces lutins ne passent pas leurs nuits à chevaucher vaches et chiens jusqu'à les épuiser, ils s'attardent volontiers dans les caves des auberges et des maisons, près des tonneaux remplis d'alcool. Ils veillent aimablement à ce que les barriques restent bien hermétiques mais ne perdent jamais une occasion de goûter la bière, le whisky ou du vin importé ! Leur reprocher cette manie serait toutefois déplacé car, outre la protection des fûts, les Cluricaunes s'adonnent au ménage dans les maisons. Les Italiens n'ont pas cette chance et ils doivent supporter, tant bien que mal, le lutin Salvanello.
Les liens qui existent entre les êtres féeriques et le monde végétal sont multiples. Intimement liés à la nature qu’ils aiment et protègent, les fées, elfes et lutins y puisent leur nourriture, leurs vêtements. cette relation au végétal se fait d’autant plus forte lorsque les légendes nous confient certains secrets sur la naissance d’une plante ou sa véritable nature… féerique, bien sûr !
Selon une croyance danoise, la nuit de la Saint-Jean offre une occasion unique de voir défiler le ri des fées et sa suite. Il suffit de se placer sous un sureau quand sonnent les douze coups de minuit. Les heures sombres du 30 avril glissant au 1er mai sont plus propices à voir les êtres de l'autre monde. Encore faut-il porter à cette occasion sur la tête une guirlande confectionnée avec des rameaux de sureau.
La sentinelle du Petit Peuple : les médias en parlent