Ce 9e opus des enquêtes de Matt Scudder est peut-être le plus sordide de la série; il est néanmoins fascinant. Il est question d'un double meurtre abominable et de films snuff. Pour la première fois, Block (fervent partisan de la peine de mort) se laisse aller dans la scène finale à un oeil pour oeil assez écoeurant. Matt confie le sale boulot à son trouble copain Mick Ballou : on sent très bien l'identification de l'auteur à son personnage, mais celui-ci n'a finalement pas le courage de jouer lui même les exécuteurs...
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Bon polar noir de la série Matt Scudder, ex alcoolique qui continue à fréquenter les réunions des AA, mais cela devient rasoir. le sujet traité n'est pas bien plaisant: obsédés sexuels, snuff movies, c'est plutôt écoeurant comme ambiance, et il faut aimer; pas pour moi.
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Bon petit polar qui mixe classique et "moderne" de façon original... Même si cela part un peu dans tt les sens... Quelques scènes sont très bien écrite... Je pense notamment a un dialogue entre un irlandais adepte du whisky et le personnage, Matt Scudder, ex alcoolique... Pas de moral, juste deux façons de voir les choses...
A découvrir !
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Je bus mon expresso en m’efforçant de ne pas imaginer qu’il avait un goût d’anisette. Ce n’était d’ailleurs pas le goût dont quelque chose en moi avait grand soif, et pas davantage le goût qui les poussait à apporter la bouteille à ma table. Si l’anis améliorait vraiment l’arôme du café, les gens ajouteraient une petite cuillerée de graines au café moulu, mais personne ne le fait.
On dit qu’il n’est pas bon de fréquenter les bistrots quand on essaie de ne plus boire, mais j’avais toujours eu le sentiment qu’Armstrong était plus un restaurant qu’un bistrot, surtout tel qu’il était maintenant, avec ses murs de brique nue et les fougères en pot qui pendaient du plafond.
À l’époque, les gens tuaient pour toutes les raisons possibles ou sans raison, et ils le faisaient avec tous les moyens dont ils disposaient et toute l’ingéniosité dont ils étaient capables.
On y met du café de première qualité et on a ça comme résultat. Je pense que ça doit être une loi de la nature, quand on est dans un commissariat, il faut que le café ait un goût de merde.
La modicité du prix avait pour but d’emplir autant de places que possible afin que les fans qui regardaient les matches sur le câble ne se rendent pas compte que les combats avaient été organisés à leur seule intention.
Cercle polar : quand les héros s'incrustent. .Cercle polar : quand les héros s'incrustent. Allez savoir pourquoi ! Il arrive parfois q'un héros s'impose à un auteur, jusqu'à ne plus le quitter, jusqu'à vieillir ensemble. le phénomène n'est pas nouveau. Philip Marlowe et Raymond Chandler, Agatha Christie et Hercule Poirot, Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes sont des couples mythiques. Et le phénomène se poursuit, plus encore peut-être depuis le succès des séries télévisées. Fred Vargas et son commissaire Adamsberg, Michael Connelly et Harry Bosch finiront pas fêter leurs noces d'or pour le plus grand bonheur de leurs lecteurs. Car le plaisir est grand, en ouvrant chaque nouvel épisode de leurs aventures, de prendre des nouvelles de ces amis de papier comme on s'inquiète de la santé de nos proches. Matt Scudder va-t- il replonger dans l'alcool, se demandait-on à chaque épisode de la série de Lawrence Block. Ces héros que l'on dit récurrents sont plus nombreux que jamais, en voici trois que vous ne connaissez peut-être pas encore... « le Joker » de John Burdett (Presses de la Cité) « Une affaire d'hommes » de Todd Robinson (Gallmeister) « Aux vents mauvais » de Elena Piacentini (Au-delà du raisonnable)
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