Dans ses cours relatifs à la découverte de l'épistémologie, l'astrophysicien Étienne Klein posait la question à ses étudiants centraliens : Pourquoi lire des livres ? et il répondait (je résume !) : "Lire des livres toute la vie, des essais pour réfléchir, pour connaître et pour armer son esprit critique hors de sa zone de confort ; des romans pour s'émouvoir... La philosophie n'est pas "l'art de penser par soi-même"... c'est aussi penser par ceux qui ont plus pensé que soi (Sur les épaules des géants !)... Philosopher par soi-même c'est opinionner !!! C'est à dire répéter des choses que l'on croit d'évidence, c'est répéter des idées reçues, préjugés et truismes... Pour connaître et expliquer, il faut transpirer personnellement sur les sujets. On entend le silence assourdissant des ingénieurs, qui sont les "intellectuels de l'agir technologique ". On attend de l'ingénieur qu'il pense ce qu'il fait et qu'il dise ce qu'il pense de ce qu'il fait !!!".
Et bien ce livre coécrit par un physicien et un philosophe des sciences répond à cette exigence : Il donne des connaissances en vulgarisant des concepts physiques assez compliqués, il donne à réfléchir au "mobilier du cosmos" (ce qui existe), il rappelle les évolutions historisées de la pensée humaine, et il procure l'émotion de se retrouver plus intelligent après sa lecture... ! Une réussite de mon point de vue...
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Livre à "quatre mains" écrit par un astrophysicien et un philosophe qui s'aventurent tout deux sur le terrain de jeu le plus compliqué qui soit (ou presque) : la cosmologie et ses terrains noirs : matière noire, énergie noire, trous noirs, etc. Livre à la fois pointu et large, pédagogique et érudit, bref un joli mélange de ce que tout honnête homme devrait rechercher : faire preuve d'humilité pour accepter d'apprendre, et apprendre pour tenter de comprendre. Un joli ouvrage dont les deux auteurs doivent être remerciés. Ils forment un duo original et courageux.
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un bon livre de vulgarisation qui présente les objets "noirs" de la physique tel que les trous noirs, la matière noire, le ciel noir...etc
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Toutefois, l’image de la nuit, comme toute grande image, peut se renverser. Le noir est le refuge des rêves amoureux, mais aussi, et surtout, le piège de l’angoisse la plus profonde. La nuit noire est ambivalente, capable de se changer en son contraire, à la fois cruelle et douce, tour à tour dangereuse et festive, tendre mère de rêves chatoyants ou licencieux comme pourvoyeuse de cauchemars glauques et innommables.
p. 157 : "La cosmologie vise à construire une description cohérente de l'Univers observable, c'est-à-dire de l'ensemble des choses avec lesquelles nous avons interagi, essentiellement via la lumière. C'est univers observable est l'intérieur d'une sphère dont nous occupons le centre. Celle-ci a un rayon d'envrion 45 milliards d'années-milière et contient une centaine de milliards de galaxies." [une année-lumière représente environ 9500 milliards de km...)
Lorsque l’astronome se demande « pourquoi le ciel est-il noir ? », il se réfère à l’expérience universelle de la contemplation du ciel nocturne.
Le noir du ciel est une couleur paradoxale : elle désigne à la fois l’absence de couleur et la transparence qui laisse passer la lumière.
Le monde change, des changements que nous ne pouvons ignorer. Nous vous proposons deux jours pour combiner – ReCombiner – savoirs et imaginaires. Pour penser le monde tel qu'il devient, évaluer les trajectoires en cours, et construire des futurs désirables. ReCombinaisons fera se rencontrer des chercheuses et chercheurs de tous horizons (biologie-santé, sciences humaines et sociales, philosophie), des autrices, auteurs et artistes de science-fiction, et vous, le public. Autour de tables-rondes, d'une projection, d'un atelier participatif, nous discuterons ensemble de questions de recherche et de société. En privilégiant la diversité et la complémentarité des approches, nous construirons un nouvel espace de réflexion et d'imagination pour aujourd'hui et pour demain et travaillerons aux ReCombinaisons de ce que la science, la fiction et la société peuvent en dire.
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Science durable, science frugale
Face aux défis que posent les évolutions en cours, les questions qui se posent à nous sont multiples et essentielles. Quelles trajectoires privilégier et quelle place pour la recherche dans ses trajectoires ? Faut-il accélérer les développements technologiques, de façon à faire franchir une marche à nos sociétés ? Pour les conduire où ? Et ne risque-t'on pas de construire un monde fragmenté et encore plus inégal ? Faut-il privilégier l'existant et s'organiser pour rendre le monde vivable avec ce dont nous disposons déjà ? Mais dispose-t'on des concepts et outils nécessaires à cela ? Comment aussi gérer un monde qui devient de plus en plus magique à force de l'emplir d'une technologie de plus en plus compliquée à maitriser pour la plupart des gens ? Quels modèles nous proposent les récits de SF ?
A cette table ronde :
Hichem Ben Hassine
Ayavi Lake
Alexandre Monnin
Moderation : Mathieu Lauzon-Dicso
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Comité d'organisation : Philippe Afonso (département de virologie de l'Institut Pasteur) ; Hichem Ben Hassine (Pasteur Network) ; François Bontems (département de virologie de l'Institut Pasteur & ICSN) ; Vincent Bontems (LARSIM CEA – philosophe des sciences et techniques) ; Marina Caillet (grant office de l'Institut Pasteur) ; Cléo Collomb (IDEST UPSaclay – sciences de l'information et de la communication) ; Jeanne-A Debats (enseignante et autrice de science-fiction) ; Laurence Isnard (musée de l'Institut Pasteur) ; Roland Lehoucq (astrophysicien au CEA – président du festival Les Utopiales) ; Marie Martin (CeRIS de l'Institut Pasteur) ; Fanny Momboisse (cellule éthique de l'Institut Pasteur) ; Sandie Munier (département de virologie de l'Institut Pasteur) ; Margaux Pailha (cellule éthique de l'Institut Pasteur) ; Guy-Franck Richard (département de génomes et génétique de l'Institut Pasteur) ; Axelle Roze (Cité des congrès De Nantes – administratrice des productions culturelles, festivals Les Utopiales et Atlantide) ; Sandrine Royer-Devaux (CeRIS de l'Institut Pasteur) ; Kadidia Simeon (direction de la communication de l'Institut Pasteur) ; Bérangère Virlon (manageuse des départements Biologie computationnelle, Santé globale, Virologie de l'Institut Pasteur)
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