Bigoudis et petites enquêtes, tome 5 : Panique au festival du livre

Miss Marple des bacs à shampoing est de retour !
Dans ce 5 ème volume, Léopoldine, la coiffeuse alsacienne la plus sympa et rigolote de la littérature, va de nouveau aider les forces de l'ordre à résoudre un crime.
Mais il y a du changement, car non seulement, dans cette enquête, ce n'est pas la gendarmerie locale qui va enquêter, car l'équipe a été retirée de l'affaire en raison d'un conflit d'intérêt, mais en plus, Léopoldine va devoir prendre sur elle, car la suspecte du meurtre n'est autre que sa soeur, cette garce de Constance, qui lui a piqué son mari il y a quelques années.
J'ai passé un excellent moment avec la bande habituelle, Léopoldine, ses parents, Mag sa collègue, le beau Quentin, ses enfants, sans oublier le chat Foufoune !
Cette fois-ci, tout se déroule pendant la préparation d'un festival du livre qui aura lieu dans la commune, un évènement exceptionnel durant lequel des auteurs internationaux sont attendus.
J'ai encore une fois beaucoup souri devant les dialogues et les réparties assez drôles des uns ou des autres.
J'avais deviné le mobile du meurtre assez tôt, mais ça n'a pas gâché ma lecture pour autant.

Panique au festival du livre est le cinquième tome des aventures de Léopoldine Courtecuisse, une coiffeuse, passionnée de polars. Dès qu'un meurtre se produit à Wahlbourg, elle en est informée et elle aide la gendarmerie locale, avec ou sans l'accord de Quentin Delval, le lieutenant à la tête de la brigade. Douée pour recueillir les confidences et mener des investigations, plusieurs enquêtes ont été résolues grâce à elle. Elle est séparée et mère de deux adolescents, Tom et Manon ; leur père l'a quittée pour sa soeur cadette (Constance), avec qui il est maintenant marié. Je suis fan de cette femme à l'humour décapant, attentive aux autres, impulsive, fidèle en amitié, perspicace, sincère et, parfois, sans filtre.

Le soir de Noël, Jocelyne Courtecuisse annonce à ses filles que ses amies du club féminin de lecture et elle-même ont décidé d'organiser le premier salon du livre de la ville. Elle sollicite (impose) l'aide de sa famille. Personne ne peut se dérober. Même Quentin est convié (convoqué) aux réunions de préparation. Celles-ci sont houleuses et, une semaine avant l'évènement, Constance se dispute avec Agathe Meyer, la bibliothécaire de Wahlbourg et soeur du maire. Or, le lendemain, cette dernière est retrouvée morte sur son lieu de travail. La soeur de Léo est soupçonnée. Hélas, Quentin est dessaisi de l'enquête, au profit de la SRPJ : le substitut du procureur estime qu'il est trop proche de la famille Courtecuisse. Il décide de mener des investigations, secrètement, et demande à sa coiffeuse préférée de l'épauler. Il ne fait pas confiance aux trois policiers qui ont investi la gendarmerie. Avec raison…

J'ai adoré cette immersion tumultueuse dans l'univers du livre. Tous les acteurs du milieu sont représentés : auteurs, lecteurs, libraires, bibliothécaires, club de lecture, organisateurs de salons, éditeurs, et même… les bookstagrammers et les groupes Facebook. Tous les pans sont évoqués : les chroniqueurs passionnés, les services presse non lus, les polémiques, etc. Avec énormément d'humour et de justesse, Naëlle Charles dépeint de manière exhaustive, la vie d'un livre : manuscrit, édition, ventes, retours, rencontres, etc.

J'ai adoré la renaissance de la complicité entre Léopoldine et Quentin. La première est toujours aussi attachante et pleine de pep's ; le second semble avoir tiré certaines leçons du passé. J'ai aimé la grande place accordée à Tom. Il m'a fait, énormément, rire. Ses remarques sont percutantes et son langage est pimenté. Son évolution est très intéressante. J'ai, aussi, été sensible aux transformations des relations familiales. J'ai eu la sensation d'un léger apaisement, bénéfique à Léo.

En ce qui concerne l'intrigue, j'ai un point commun avec les trois « bras cassés » de la SRPJ : j'ai brillé d'incompétence. Aussi, j'ai laissé ma chère Léopoldine, son acolyte et ses enfants me diriger. Panique au festival du livre est mon tome préféré de Bigoudis & petites enquêtes. En effet, il reprend tous les ingrédients que j'ai préférés dans chacun des précédents et le mix est génial. Évidemment, c'est un coup de coeur.

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Bigoudis & petites enquêtes c'est comme une petite friandise que l'on déguste avec le sourire. Retrouver Léopoldine Courtecuisse et les habitants de Wahlbourg c'est la garantie d'un bon moment de lecture, rythmée et pleine d'humour. A chaque nouveau tome, la question ne se pose même pas et le résumé n'est d'aucune utilité : mon retour à Wahbourg est programmé depuis la fin du tome précédent et j'attends de pouvoir m'y replonger !

Encore une fois, cet opus peut se lire indépendamment des autres : il comporte une enquête indépendante et la liste des personnages en début de roman, tout comme les rappels qui sont faits au fil du récit, permettent de comprendre les différentes relations. Toutefois, je ne peux que vous conseiller de les livres dans l'ordre, cela permet de voir l'évolution des personnages et évite les révélations sur les premiers volets que contient inévitablement ce tome 5.

Avec Panique au festival du livre, Naëlle Charles réunit deux ingrédients qui ne pouvaient que me plaire : le flair de Léo et l'univers du livre. En effet, à travers l'organisation du salon de Wahlbourg, elle évoque le milieu littéraire et plus particulièrement les influenceurs, surtout à travers Instagram, ainsi que les polémiques qui peuvent exister sur les réseaux sociaux (livres chroniqués non lus, avis violents sur une lecture non appréciée…). J'ai aimé, le temps de ces quelques pages, participer à ce salon virtuel au cours duquel je n'ai pas eu l'occasion de m'ennuyer une seconde.

J'ai retrouvé : le peps de l'intrigue, du mystère, l'humour décapant de Léo et de Tom (son fils) qui n'est pas en reste et demeure l'un de mes personnages favoris ! J'adore cet ado aux répliques pertinentes et au parlé désopilant. Naëlle Charles utilise un langage de jeune et à chaque fois que Tom prend la parole ça fait mouche. le jeune homme trimballe toujours sa chatte, foufoune, avec lui, ce qui lui donne un côté à la fois touchant et comique.

Une grande partie du roman est consacré à la mise en place de la situation, si bien que le meurtre annoncé dans le résumé n'arrive pas tout de suite. La situation entre Quentin et Léopoldine semble apaisée et il est agréable de retrouver le duo comme dans ses débuts : sans tensions et avec une bonne coopération. On ne peut pas nier qu'ils font des étincelles tous les deux et, même si une certaine alchimie reste présente, ils ont chacun une relation amoureuse stable avec une tierce personne (ou pas). J'ai trouvé Quentin grandi et moins sujet à des réactions excessives dictées par son orgueil. Léopoldine, quant à elle, commence à trouver sa place au sein de cette famille qui lui a toujours préféré sa soeur. J'ai beaucoup aimé voir la famille Courtecuisse faire front ensemble dans ce 5e tome.

Une nouvelle fois, Naëlle Charles joue la carte de la course à la résolution de l'enquête : cette fois-ci, c'est SRPJ contre gendarmerie. La brigade de Wahlbourg n'aura de cesse de prouver son efficacité et son impartialité à mener ses investigation alors qu'elle est dessaisie de l'affaire. Nous nous retrouvons avec une équipe de police des plus caricaturales : trois "bras cassés" (dont un un peu moins que les autres), au physique aussi ridicule que les méthodes, qui semblent tout droit sortis d'une série télé, et ont un égo démesuré; fou rire garanti ! Dans le genre burlesque, l'autrice locale, abhorrée par Léopoldine, n'est pas mal non plus : mythomane en puissance, pour elle tous les moyens sont bons pour promouvoir son oeuvre ! C'est grotesque mais ça a drôlement bien fonctionné avec moi !

En ce qui concerne l'enquête menée par Quentin (la brigade) et Léo (et ses enfants), elle est vraiment prenante. J'avais deviné l'un des éléments clé depuis un certain temps mais j'ai tout de même été surprise jusqu'au bout par d'autres révélations que je n'ai pas vraiment vues venir. de plus, la dynamique de narration qui alterne les chapitres Quentin et Léopoldine marche toujours très bien.

Encore une belle réussite avec Panique au festival du livre qui est l'un des tomes que j'ai préféré jusque là. Je serai, bien sûr, au RDV de la prochaine investigation de la coiffeuse. En vrai, même si il n'y a pas de meurtre, je serais ravie de quelques pages de plus aux côtés de Léopoldine et son entourage.
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Léopoldine va faire partie du comité pour la création du festival du livre de sa petite ville.
Mais ça va très vite partir en cacahuète quand une femme va mourir et qu'un nouveau tueur est à débusquer.
Quentin et elle pourront-ils définitivement mettre leurs griefs de côté pour enquêter de nouveau ensemble ?

Jusqu'ici j'ai toujours dit, dans mes avis sur les précédents tomes, qu'il y a avait de nombreuses répétitions, que les clichés étaient présents dans tous les livres, mais aussi, et surtout, que j'appréciais malgré tout l'univers et les personnages.
Et c'est vrai.
Sinon, vous vous doutez bien, que je n'aurais pas lu 5 tomes.
Mais. Pour celui-ci je suis embêtée.
L'intrigue et l'enquête ne sont pas en cause, j'étais à fond pour trouver le nouveau meurtrier de Wahlbourg, non vraiment cette ville ne doit pas exister en vrai, elle attire bien trop les méchants mdr !
Chose importante à préciser avant de continuer et de vous parler des points négatifs selon moi, et je le répète encore et encore, ce n'est que mon ressenti, mais j'ai échangé avec l'autrice et j'ai eu ses réponses à mes questions. Je ne vais pas tout mettre en détail mais je trouve vraiment important de dire que nous avons échangé. La transparence, toujours.
Le premier point que je vais soulever sont les répétitions. Vous allez me dire, jusque là je les ai acceptées. Et oui. Mais elles prennent un nouveau tournant ici, parce que je trouve, que malheureusement, répéter à tort et à travers (avec moquerie, selon moi) la potentielle orientation sexuelle de la personne morte, ça devient très vite trop lourd. On a bien compris que parce qu'elle s'habille masculin, qu'elle fume comme un pompier, qu'elle est brute de décoffrage, ça fait d'elle une homosexuelle (what ? Les clichés ont la vie dure)... L'autrice m'a dit qu'elle voulait vraiment que le doute sur son orientation sexuelle soit accentué, que ça laisse un genre de suspense. Je suis d'accord pour le suspense, pourquoi pas, puisque ça rentre dans les critères des alibis pour sa mort, mais y a t-il vraiiiimennnnnt besoin de le répéter autant ? le curseur est un peu trop poussé à mon goût...
Et le second point noir dans ce tome : une blague dites par le fils de Léopoldine, l'autrice désigne la phrase comme telle en tout cas, qui n'est pas passé de mon côté. Encoreeee une fois, mon avis, mes ressentis toussa. Je ne la retranscrit pas ici, et je maintiens ce que j'ai dis à l'autrice, il n'y a aucune accusation de mon côté, juste le constat que ça pourrait être mal interprété et mal pris par une communauté. J'ai beau essayer de me persuader que ce n'était qu'une blague de plus de Tom, je n'arrive pas à l'accepter. Pourtant je ne suis pas concernée directement mais j'ai été heurtée à la lecture, c'est un fait. Et pourtant purée, ce que j'aime ce perso, j'ai eu des fous rires grâce à lui précédemment, je le trouve attachant, toujours la phrase pour rire, les expressions plus farfelues les unes que les autres. Mais ces mots dans sa bouche, non merci.
Je suis du genre à peut-être prendre un peu trop à coeur mes lectures, je suis lectrice comme je suis dans la vie, honnête et quand j'ai bugué sur un truc, on ne pourra presque jamais me faire changer d'avis, je suis faite comme ça.
Et dans mes avis livresques je vous dis tout. Parce que c'est ça pour moi de chroniquer un livre. Y mettre tout le positif comme le négatif.
Mon but n'est pas de descendre un livre ou un auteur. Mais au contraire de dire ce qui me chagrine dans le respect (en tout cas je l'espère) du travail de chacun.
Et je suis déçue.
Parce que j'adore cette saga. Avec ses qualités et ses défauts. Oui il y a plein de clichés plus ou moins lourds dès le début, oui il y a des répétitions, oui il y a de l'humour potache, mais là, malheureusement ça ne passe pas.
C'est comme ça. On ne peut pas toujours être à fond derrière un livre. Y'a des moods aussi qui font qu'on sera plus ou moins touché par quelque chose qui un autre jour nous serait peut-être passé au-dessus.
Breffff je suis en train de m'égarer complet, mais au delà de me justifier, j'avais besoin de m'exprimer.
Je ne sais pas quoi ajouter. le fond est vraiment bien, mais la forme m'a complètement perdue.
Pourtant j'ai encore une fois envie de vous dire que les quatre précédents tomes sont de qualités et font passer de vrais bons moments de lecture.
Et aussi que j'ai lu d'autres avis sur ce tome 5 et j'ai l'impression d'être la seule à avoir eu ce ressenti, alors ne vous y arrêtez pas, vraiment.
Bref, bis, je suis encore en train de me demander si je laisserai l'occasion au tome suivant de remonter mon appréciation ou si je m'arrête ici. Je vous tiendrai au courant.
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Cinquième aventure de ma coiffeuse préférée ! Retrouver Léopoldine Courtecuisse, c'est comme retrouver une bonne copine. On galère ensemble, on s'énerve, on rit, on râle, on s'écoute….
C'est une histoire indépendante mais il est plus intéressant de lire dans l'ordre pour voir l'évolution des personnages et de leurs relations. Si toutefois, vous commencez par ce tome, pas de panique. Dans les premières pages, les principaux protagonistes sont présentés, avec les informations à connaître sur eux.
Pour ceux et celles qui auraient oublié et qui débuteraient par ce livre, l'essentiel à savoir c'est que Léopoldine (Léo) vit seule avec ses deux adolescents (son mari l'a quittée pour s'installer avec sa soeur). Elle a aidé plusieurs fois le lieutenant Quentin Delval pour résoudre des enquêtes. Comme elle a un salon de coiffure avec sa meilleure amie, elle entend beaucoup de choses. En plus, elle est futée et a un excellent esprit d'observation et de déduction.
Cette fois-ci, sa mère a décidé d'organiser un salon du livre avec des auteurs connus, des animations, des conférences. le temps presse et toute la famille est mobilisée. le comité d'organisation se réunit régulièrement et des tensions commencent à exister. Ah les égos féminins ! Constance, la jeune soeur de Léo se « branche » avec une personne du groupe qui, quelque temps plus tard, est retrouvée morte. Bien entendu, Constance est placée en garde à vue. Il va falloir prouver qu'elle n'est pas coupable. Mais Quentin, trop proche de la famille Courtecuisse est dessaisi de l'affaire au profit de la police dont l'équipe vient s'installer dans sa gendarmerie, prenant les bureaux d'assaut. Il n'est pas enchanté et la collaboration ne sera pas fluide….
Ce récit nous montre les différences d'approche et de méthode de travail des deux groupes d'enquêteurs. Quentin et ses collègues décident de mener des investigations en toute discrétion, aidés de Léo et de ses enfants.
L'auteur aborde également les problématiques liées à l'écriture d'un roman. Les difficultés face à la page blanche et pour se faire connaître. La place des blogueurs, des réseaux sociaux qui influencent les futurs lecteurs, parfois sans avoir vraiment lus le recueil. C'est très intéressant parce qu'incontestablement bien « vu » et réaliste. Naëlle Charles sait de quoi elle parle !
Son écriture est enjouée, elle manie tous les langages et c'est extrêmement drôle lorsqu'elle donne la parole à son fils, d'autant plus qu'il n'a pas la langue dans sa poche et ses réparties sont hilarantes ! Il y a aussi quelques comiques de situation dans les situations amoureuses ou autres.
On alterne les chapitres entre Quentin et Léo qui prennent la parole et posent leur regard sur les événements et leurs ressentis. Ils sont souvent en train de se surveiller discrètement alors qu'ils répètent sans cesse que chacun fait ce qu'il veut. Léo est attachante, au fil des tomes, son lien avec sa frangine s'apaise et c'est une bonne chose.
J'aime beaucoup lire « Bigoudis et petites enquêtes », c'est plaisant, détendant et pas stupide du tout ! On se glisse dedans, une atmosphère faite de sourire, de bonne humeur et de surprise nous enveloppe et on est bien. C'est un moment de lecture sans prise de tête mais avec une intrigue « travaillée » où tout s'emboîte.

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