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3,5

sur 412 notes
La couverture me tentait bien. J'avais envie de me laisser envahir par un état d'esprit, une ambiance.
Bon, alors, honnêtement, c'est un peu loupé. J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce livre, dans l'expérience vécue par Paulo Coelho. Je ne me suis pas attachée à l'histoire des protagonistes. Les ressentis, les sentiments, les paroles partent un peu dans tous les sens et changent de direction à tous vents... La fin du livre est un peu mieux passée quand même, mais cela reste un véritable bémol. Je ne sais pas vraiment où a voulu nous emmener l'auteur ?!! Dans un souvenir, dans une époque ? Bref, pour moi, ce n'est pas une grande réussite.
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C'était sûr que j'allais craquer pour ce livre: les couleurs de la couverture, le thème et l'auteur, ça faisait au moins 3 excellentes raisons! Et pourtant mon avis est mitigé: je ne me suis pas ennuyée, il y a beaucoup de spiritualité, on prend le temps toujours avec l'écriture de Paulo Coelho de lire et de réfléchir au sens profond de la phrase qu'il nous propose. J'étais contente aussi de mieux connaître son itinéraire de vie, les obstacles, les quêtes, les échecs, les rencontres... On trouve dans ce récit également un vraie réflexion autour des drogues et de l'aspect quasi religieux qui a pu y être associé (sans aucune apologie, il faut le souligner). On est donc assez loin des clichés habituels sur cette époque et les fameux hippies.
Pourtant, ce n'est pas un coup de coeur, c'est dommage. D'abord parce qu'on a comme un goût d'inachevé à la fin du livre, ensuite parce que je m'attendais, avec le recul, à ce qu'il y ait une réflexion sur les apports des hippies à la société, ou une comparaison entre les philosophies de vie des hippies et ce que la société actuelle refuse de considérer (la quête de sens, le besoin d'amour, l'humanité et son lien avec la nature, l'essence des choses). le voyage est intéressant, mais les personnages secondaires manquent de consistance.
Un avis mitigé donc mais un livre qui se lit avec plaisir. A vous de voir!
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Si on veut se faire une idée du "phénomène hippie" sans l'avoir vécu ce n'est certainement pas ce livre qu'il faut lire.
Ici on parle de la deuxième vague de suiveurs, ceux qui suivaient les itinéraires des routards avec un "guide du routard" en poche (dans la même poche que les traveller's chèques) ceux qui se déguisaient afin d'en avoir l'aspect convenu et consommaient le mysticisme pré-mâché.

Rien à voir avec ceux qui prenaient la route sans préparation, à la recherche d'expériences et partant à la recherche de contacts avec les gens en vivant à leur côté, pas en dormant à l'hôtel, mangeant au restaurant et voyageant en bus touristique folklorique …

Que ce soit en Europe, à Marrakech ou Katmandou les gens faisaient la distinction entre ceux en recherche et "les grand blonds plein de fric", comme me l'avaient expliqué des gitans avec qui j'avais partagé un bout de route, de même qu'un vieux poète à Marrakech et bien d'autres personnes au fil de mes rencontres.

Ce livre ne témoigne que d'un tourisme mondialisé à bas coût et convenu précurseur, suivre le guide à Amsterdam pour rencontrer d'autres paumés sur une place, c'est tout un programme, alors que c'était une ville très ouverte, le Melkweg (vérifiez l'orthographe) c'était autre chose que le Paradiso, à Istanbul le "Pudding Shop" était incontournable à Istamboul grâce à son tableau d'affichage pour les annonces, etc …

Quand on voyage (très) léger la propreté est accessoire, par contre cette époque est celle des énormes concerts gratuits (pas filmés comme Woodstock) et de la dope omniprésente. Un bus plein avec une seule fille avec des buvards d'acid et le stock toujours pas entamé à Istamboul, ce n'est pas crédible ! Un premier trip (voyage sous psychotrope, LSD, psylo ou mescaline) ça se soigne, on "initie" quelqu'un en sachant que c'est une expérience qui va marquer en changeant les perceptions, en général pour la première fois on évite de faire ça au bazard, on sait que ça monte en une heure et qu'on est parti pour huit heure dans un autre univers …

Pour la "spiritualité" on repassera aussi, les Hare Krisna, les Jesus Freaks et autres trucs c'était folklorique, mais très marginal, cette époque c'était surtout une époque d'expérience d'autres modes de vie et de recherche intérieure. On ne parle pas des communautés, alors qu'à l'époque leurs adresses se partageaient oralement, on pouvait traverser toute l'Europe en allant de l'une à l'autre, en partageant leur quotidien en y étant hébergé.
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Curieux de lire cette description de cette période dont j'ai été témoin, idée intéressante, mais déçu par l'histoire qui est autobiographique en grande partie qui me semble mal rendu malheureusement. Même si c'est remplie de références sur les livres (Le matin des Magiciens, Rampa,...) la musique, et d'événements historiques lié à cette époque, histoire romantique est très faible, surtout lorsqu'il part sur ses théories éso-spirituel-mystique présente. L'histoire d'amour aurais dû prendre plus de place et plus de profondeur dans la description.Cela semble une triste récupération de cette époque.
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C'est rare mais... bien déçue du dernier Paulo Coelho. Malgré que ce soit le plus autobiographique, je l'ai trouvé un peu décousu. le début est chouette, mais j'ai décroché à partir du milieu. Dès que le voyage commence en fait.

Je pensais probablement en apprendre plus sur la vie des hippies, leur mode de fonctionnement.

Je me suis dit "c'est Coelho, tu vas aimer comme toujours et c'est un sujet qui te plait. Que demander de plus?"

Il me manque une fin, une bonne fin.
L'autobiographie n'est pas spécialement fait pour lui...
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Mais comment Paulo et moi avons-nous pu nous rencontrer, je veux dire lui écrivain et moi lecteur ? En 1970 à l'âge de mes quinze ans nous étions l'inverse l'un de l'autre ; lui routard, hippie, révolutionnaire dans l'âme, moi casanier, lycéen et heureux de l'être,contre- révolutionnaire (je n'envisageais à l'époque le mot révolution qu'en son sens physique, ce qui tourne en rond), réactionnaire comme disait Georges Marchais . Je connaissais Magic bus grâce à la chanson des Who sans savoir qu'il menait d'Amsterdam à Katmandou pour 70 $. Je rêvais aussi d'aller là-bas, non pas à cause des hippies, mais à cause de Tintin au Tibet! Chacun son trip!
Ce livre est une belle plongée dans les années 70 juste après la révolution, en pleine déroute américaine au Vietnam, au moment de septembre noir en Jordanie et juste avant le coup d'état de Pinochet. Ayant vécu de très loin et protégé de cette actualité grâce à la télévision, j'ai lu hippie comme un livre d'histoire. J'ai adoré ce road-trip à travers l'Europe jusqu'à Istanbul, ville de derviches tourneurs qui m'ont fasciné comme ils l'ont fasciné suffisamment pour rester un an là-bas à suivre leur enseignement. Comme d'habitude Paulo m'a transporté sans aucun ennui et beaucoup de plaisir. J'ai adoré ce pouvoir qu'il nous donne d'être dans les têtes de ses personnages passant de l'un à l'autre d'un instant à l'autre, et j'ai compris ( voir citation ) pourquoi lui et moi, si différents, nous nous étions rencontrés grâce à la manière dont il envisage son sacerdoce d'écrivain.
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Paolo (Coelho, car il s'agit bien d'une autobiographie (romancée)) est jeune, plein de rêves et de failles, de peurs et d'espoirs. Il part à l'aventure et rencontre l'amour.

Encore un roman initiatique, une découverte de soi, de la vie, des autres et de la sagesse.

En dehors d'un témoignage intéressant sur le Magic bus... bof, bof... on attend la suite sans impatience.
Lien : http://noid.ch/hippie/
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Paulo, jeune Brésilien, à la recherche de lui-même parcourt le monde. A Amsterdam il rencontre, Karla, jeune Hollandaise qui rêve d'aller au Népal, en bus.

lls vont partir ensemble dans le Magic Bus.

J'espérais en apprendre plus sur le mouvement hippie que j'observais de loin quand j'étais adolescente mais je suis restée sur ma faim.

Les pays traversés par le Magic Bus étaient intéressants mais l'auteur ne développe pas cet aspect et nous arrête à Istambul en Turquie.

Paulo rêvait de rencontrer des derviches tourneurs et va découvrir le soufisme.

Il y avait des personnages intéressants dans ce Magic Bus qui auraient mérité d'être plus approfondis : Michael, le chauffeur, diplômé en médecine ; Jacques, quinquagénaire accompagné de sa fille, ancien directeur marketing.

Les hippies de Paulo Coelho sont des voyageurs assez quelconques, qui ne se droguent même pas...

Je ne me suis pas attachée aux personnages, ni au bus pas vraiment décrit.

Et je n'ai pas trouvé qu'il y ait une vraie histoire d'amour dans ce roman...



Les "Chemins de Katmandou" de René Barjavel, sur un sujet proche me semble beaucoup plus abouti pour comprendre le phénomène hippie.


Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Paulo Coelho nous raconte ses années hippies, son tour du monde autobiographique, sa soif d'absolu dans l'écriture en découvrant l'amour. Il aspire aux changements radicaux pour pouvoir enfin se réaliser, poser un regard moins sévère sur le monde dans lequel il vit.
Être hippie ne se limite plus seulement à se laisser pousser les cheveux ou à porter la barbe, choisir des vêtements excentriques aux couleurs bigarrées, vivre nu, ou pratiquer la liberté sexuelle que la morale bourgeoise réprouve, sans compter les dérives de l'usage des drogues dures: marijuana, LSD, autres drogues de synthèses censées faire découvrir à l'individu des degrés nouveaux de perception psychédéliques musicales et artistiques. Les paradis artificiels étant supposés favoriser la création. le plus souvent ces jeunes refusent d'adhérer aux valeurs sociales de la société de consommation, c'est aussi souscrire à une volonté radicale de remise en cause d'une société. Derrière les sympathiques slogans: Peace and love et Flower power, les hippies font pour un temps partie intégrante des mouvements de jeunesse contestataires qui ébranlèrent le monde, prônant le pacifisme en dénonçant l'importance du complexe militaro-industriel, militant contre la guerre du Viêt Nam. Des communautés se construisent en vivant en semi-autarcie et tentent de faire vivre des idéaux de paix, d'amour, et le rejet du matérialisme en s'installant dans une marginalité dont le mouvement hippie n'a jamais réussi à s'extraire.
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Je partage l'avis d'esperanza09. Pour la première fois, je n'apprécie pas un bouquin de Paulo Coelho. La plume, sûre, de l'auteur n'est pas au rendez-vous et le récit des années si fortes en couleurs, insipide. le choix de la 3ème personne du singulier n'est pas la bonne option. Et le voyage autour du monde s'arrête en Turquie. L'extraordinaire histoire d'amour aussi d'ailleurs... Paulo Coelho ne parvient pas à emporter son lecteur...
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