Je n'aurais qu'un mot “voilà” parce que Glénat a tout dit dans son résumé ci-dessus. Mais développons quand même un peu.. La couverture est engageante, une impression de Studio Ghibli avec cette dame en arrière-plan, visage carré, chignon grisonnant laissant apparaître les rides de son front. Difficile de ne pas penser à la mamy légendaire de Miyazaki. le graphisme de notre duo d'auteurs est d'ailleurs d'inspiration nippone, indéniablement !
Alors, on n'hésite pas à commencer notre lecture avec cette carte en début. Par ce biais,
Juliette Fournier &
Jean-Gaël Deschard nous plongent directement dans l'ambiance et l'univers qu'ils ont créés. Pour un public jeune, (pré)ado, c'est intéressant. Ils sont subtilement happés hors des mangas qu'ils plébiscitent davantage, vers le format classique d'une bande-dessinée. Les plus aguerris, quant à eux, auront peut-être plus de mal avec ce mélange un peu fourre-tout. Visuellement, chaque planche renvoie l'idée de capture d'écran d'un animé riche par ses décors et ses personnages, l'histoire quant à elle exhale un maximum d'inspirations venant de toutes parts.
Les personnages semblent tirer leurs noms de divinités du monde entier, comme la petite Mery qui va devenir, une fois Semi-Déus, va s'appeler Asmodée (un des seigneurs de l'Enfer dans la Bible quand même, rien que ça). Même si le dessin est précis et minutieux, lui aussi semble venir de partout, comme une cabane occidentale, un château asiatique, ... heureusement que nous sommes dans une légende fantasy.
Du coup, il faut véritablement se mettre dans la tête d'un (pré)ado pour apprécier ce premier titre, “La fabrique des enfants dieux”, à sa juste valeur. Une série qui engage les jeunes dans la voie de la BD et peut-être permettre aux connaisseurs de conseiller des titres avec lesquels on pourrait trouver des similitudes, comme tous les chefs d'oeuvres des studios Ghiblis, en passant par “Freya, dans l'ombre du prince”, ... mais tout ceci fleure bon le manga, non ?!
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